Serait-il à cause d’une mine d’or située à Djékanou que Lagou Henriette a quitté la plateforme de Bédié pour soutenir Alassane Ouattara et le Rhdp ?
C’est un article de l’AIP qui rend compte d’un conflit entre deux villages de Djékanou qui dévoile le deal entre le gouvernement RHDP et celle qui a viré à 360 degrés, en quelque temps. Henriette Lagou a obtenu un agrément pour exploiter une mine d’or, contre l’avis des populations locales. Ci-dessous l’article.
Des populations des villages de N’Dakouassikro et de Gbankokro ont saccagé, dimanche, la brigade de gendarmerie de Djékanou, en représailles contre l’interpellation d’un jeune, Hubert Konan Yao, dans le cadre d’une affaire d’exploitation minière portant sur une superficie de 85 hectares.
Selon le préfet, Nassou Sidibé, Hubert Konan Yao a été conduit à la gendarmerie après avoir blessé un gendarme à la suite d’une bagarre avec des éléments. Il n’avait pas voulu obtempérer à un ordre de la marée chaussée qui, quelques jours plus tôt, lui avaient remis une convocation pour affaire le concernant. Un rendez-vous qu’il n’avait pas honoré.
Depuis un an, les habitants des deux villages s’opposent l‘extraction minière dont l’agrément a été donné à la Société Mondiale Mines d’Henriette Lagou. Face au refus des populations riveraines, poursuit M. Sidibé, le ministère des Mines et de la Géologie a demandé à ladite société de sursoir à l’extraction, le temps pour lui d’achever les études d’impact environnemental.
C’est l’attente de la fin de l’étude qu’il y a quelques jours en arrière, le corps préfectoral a été informé de la présence des travailleurs de la société sur la parcelle. le préfet dit avoir demandé aux responsables la société minière de quitter le département.
L’exécution de cette décision n’a pas fait l’unanimité au sein des villageois. Cela a donné à des échauffourées entre des groupes rivaux. Vendredi, un jeune du nom de Nicolas Kouamé Brou, est venu porter plainte contre les agissements de Hubert Konan.
Les gendarmes venus lui apporter la convocation ont été molestés pendant quatre heures de temps avant d’être libérés grâce à une médiation du corps préfectoral et de la chefferie traditionnelle. C’est en voulant disparaître de la zone qu’il a été épinglé par la gendarmerie, dimanche. D’où la colère de ses partisans.
AIP (afriksoir.net)
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