[Dialogue entre Macron et la diaspora: Qu’il est beau le soft colonialisme français]
Kemi Seba: Il existe 2 Afriques. Celle de ceux qui veulent l’autodétermination de notre peuple, ces derniers allant même en prison pour cela. Ils sont prêts à tout pour libérer nos terres, afin que les nôtres ne connaissent plus l’enfer. Ils se font interdire de rentrer dans divers pays pour cette cause, persécutés qu’ils sont par les dictateurs de la Françafrique.
Et puis il y a ceux pour qui la France est le BAROMÈTRE, voire même le MAÎTRE.
Quand leur Maître Macron les appelle, ils font la coupole dans le salon, puis une séquence de breakdance dans leur WC.
Ils se voient déjà à une réception du Président comme dans les pubs du chocolat Ferrero Rocher.
Pour eux, être invité à l’Élysée c’est enfin être reconnu par la France. Ils ont la sensation d’être des Noirs importants, des Obama de Chatelets. Ils n’ont pas la lucidité pour saisir qu’ils se font instrumentaliser. L’oligarchie française n’a jamais changée. Elle a besoin de nos ressources et ne voudra jamais les laisser filer.
Macron est souriant, bon communiquant, etc.
Mais il n’a qu’un seul objectif: DENSIFIER LA PRÉSENCE FRANÇAISE EN AFRIQUE.
C’est en ce sens qu’il a constitué une Françafrique 2.0 avec son CPA (Conseil Présidentiel pour l’Afrique). Ces Senghor et autre Mayotte Capecia du 21ème siècle qui constituent ce Conseil ont sciemment, en l’échange de marchés, business juteux conclus, décidé d’être les relais du swag-néocolonialisme français.
L’Afrique s’en souviendra. TELLE UNE BOITE NOIRE, LA RUE AFRICAINE A BONNE MÉMOIRE.
L’Histoire jugera
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