Ouverture avec retard des bureaux de vote pour les élections locales partielles en Côte d’Ivoire

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Edwige FIENDE

Les bureaux de vote ont globalement ouvert avec du retard dimanche dans les huit circonscriptions en Côte d’Ivoire, où les électeurs sont appelés à retourner aux urnes pour des élections locales partielles,

Prévue en principe à 08H00 GMT, l’ouverture des bureaux de vote s’est globalement faite avec du retard, notamment à Port-bouet (commune au sud d’Abidjan), en raison surtout d’une mise en place tardive du matériel électoral par les agents de la Commission électorale indépendante (CEI).

A l’Ecole primaire publique (EPP) Sogefhia 2, cette mise en place se poursuivait à 09H00 tandis que le vote n’avait pas encore démarré à 10H00 à l’EPP Port-bouet 4 et au groupe scolaire Saint-Anne.

A Grand-Bassam (Commune balnéaire à 43 Km à l’est d’Abidjan) et Lakota (Centre-ouest), les bureaux ont ouvert avec un retard moins important qu’à Port-bouet.

La chambre administrative de la Cour suprême avait invalidé l’élection du 13 octobre dans huit circonscriptions et demandé la reprise du vote.

Sur les huit localités concernées, au moins trois sont particulièrement suivies, à commencer par Port-Bouët où Siandou Fofana, le ministre du Tourisme soutenu par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti unifié de la mouvance présidentielle), et Sylvestre Emmou, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) se font face.

Autre localité, autre bataille à l’issue incertaine : Grand-Bassam. Dans cette cité balnéaire, la victoire de Jean-Louis Moulot, collaborateur du chef de l’Etat Alassane Ouattara et candidat du RHDP, avait été invalidée pour cause de graves irrégularités impliquant des agents électoraux.

Cette victoire, finalement annulée, avait provoqué des manifestations dans la ville, notamment menées par des supporteurs de Georges Philippe Ezaley, le maire sortant et candidat du PDCI.

A Lakota, le maire sortant Samy Merhy, candidat indépendant, et Abdoulaye Kouyaté, proche de Kandia Camara, la numéro 2 du Rassemblement des républicains (RDR, parti de Ouattara) devront encore s’affronter. La Cour suprême avait invalidé la victoire du second, au motif de graves irrégularités et de violences (au moins une personne avait été tuée lors des affrontements le jour du scrutin) ayant favorisé son élection.

Toujours selon la Cour suprême, ces violences avaient aussi – et par ricochet – favorisé la victoire de l’ancien ministre Roland Zakpa Koménan (RHDP), au conseil régional du Lôh-Djiboua, comprenant la commune de Lakota. Dans cette circonscription, Dominique Babli, candidat du PDCI, avait perdu.

Le RHDP était sorti vainqueur des élections locales du 13 octobre, devant le PDCI d’Henri Konan Bédié), les indépendants et le Front populaire ivoirien (FPI de Pascal Affi N’Guessan), alors qu’une partie de l’opposition avait boycotté le scrutin.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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