Info brève
Municipales 2018 en Côte-d’Ivoire: La Cour suprême annonce la reprise du scrutin dans les localités de Bassam, Bingerville, Rubino et Boko.
La contestation a fini par payer, particulièrement à Grand-Bassam et Bingerville, deux anciennes capitales du pays, deux communes symboles, à grandes valeurs historiques et touristiques.
À Grand-Bassam, le Roi des N’zima, l’ancien théoricien marxiste-léniniste Désiré Tanoé, par ailleurs président de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte-d’Ivoire, s’était personnellement impliqué pour faire valider la victoire de son « poulain » Jean-Louis Mouloh du RHDP contre le candidat du PDCI-RDA et maire sortant, Georges Ezaley [photo].
Mais c’était sans compter avec la résistance d’une grande partie de ses «sujets». La fête d’Abissa 2018 avait fini par faire les frais de la crise poste-municipale, privant les opérateurs économiques de la ville de plusieurs dizaines de millions de Francs CFA de chiffre d’affaires.
Plus d’infos suivront
Liman Serge
A mon avis il manque une composante.
Pour l avenir de ce pays on ne peut pas reprendre des élections dans une circonscription sans déterminer aussi les responsables et les sanctionner.
Je peux comprendre que pour un problème technique on reprenne sans autre forme de procès .
Mais quand il y a eu violence mort d homme destruction de biens tricherie le ou les responsables doivent être retrouvés et sanctionnés S il est avéré que le staff d un candidat est directement mêlé il est disqualifié. La responsabilité de tout membre de la cei doit conduire à une sanction exemplaire.
Par exemple la fonction de président de bureau de vote doit être dévolue à quelqu’un connu pour sa probité, ayant une représentativité solide et qui peut faire l objet d une sanction exemplaire. Son action doit être encadrée par un protocole clair et précis avec une check liste des actions à faire ou à ne pas faire.
Car à y voir de près vous allez beau avoir un président de cei intègre si cette personne centrale au niveau local est défaillante c est tout le système qui est défaillant. L expérience montre que c est lui d abord à la source des problèmes.
Pour le contribuable ivoirien c est pas mieux de recompter les voix que de blesser le jeton public à toujours reprendre les élections???
Un peu comme pour les jurys de bac, il faut prendre des personnes qui ont plus à perdre à se discréditer que des copains dit on de parti politique pour être président de bureau.