La secrétaire générale du Syndicat des Artistes Musiciens de Côte d’Ivoire (SAMCI), Danielle Logou (Dan Log) était face à la presse le samedi 3 novembre 2018, à la maison de la presse d’Abidjan-Plateau.
« Face à tous ce qui se passe depuis un moment au sein du BURIDA, nous avions voté au cours de notre dernière assemblée générale du 28 septembre 2018 , la décision de la révocation de l’actuelle directrice générale. Nous avons ensuite conformément aux textes de notre structure, soumis cette résolution au conseil d’Administration pour application. Contre toute attente, le ministre Maurice Bandaman rejette avec force l’application de la décision de l’assemblée générale sous prétexte qu’il ne revient pas à l’assemblée générale de démettre la directrice générale. (…) Je m’engage avec le SAMCI à apporter mon soutien à tous ceux qui se battent aujourd’hui et se battront demain pour que le BURIDA revienne aux artistes, car cette structure n’est pas une société d’État. Elle est privée et ne bénéficie d’aucune subvention de l’État. Nous trouvons de toute évidence qu’il n’est pas normal que monsieur le ministre ait quatre représentants dans le conseil d’Administration du Burida avec voix délibérative », a-t-elle indiqué.
Pour elle, cette crise qui secoue le Burida est une opportunité pour régler les problèmes de fond. « La question de représentativité du ministre de la culture et de la francophonie est un véritable paradoxe qui a besoin d’être réglé. Car au vu des statuts qui registrent notre maison, l’actuel Burida n’est autre que la propriété exclusive du ministre de la Culture et de la francophonie », a fait savoir la secrétaire générale du SAMCI.
Abran Saliho
Afrikipresse
BIZARRE !…. Comment pourrions-nous évoluer en Afrique et surtout dans notre pays la RCI ?
Et avec ce genre de comportement bidon et sauvage, certains au pouvoir(Ouattara DRAMANE compris) parle d’une émergence .