Candidat malheureux aux récentes élections municipales à Yamoussoukro, Jean François Koblavi dibi promet resté acteur de développement au service de la population de Yamoussoukro. « Je vais continuer de travailler, et m’intéresser comme je l’ai toujours fait à l’amélioration des conditions de vie de mes parents ».
Nous sommes au terme de la tournée de remerciements des électeurs de Yamoussoukro. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je voudrais encore une fois réitérer mes remerciements à toute la population et notamment aux différents chefs de nos villages respectifs.
Je voudrais aussi dire que je suis particulièrement heureux d’avoir abattu un travail important pour le bien-être de la population de Yamoussoukro. Vous savez, j’ai été candidat et j’ai perdu les élections mais je suis le premier des candidats à avoir pris le temps nécessaire pour aller remercier les parents.
Certes, ils n’ont pas voté pour moi mais il était important pour moi de remercier les parents d’avoir prêté une attention particulière à ma vision du développement de la commune de Yamoussoukro.
Justement quelle est donc votre vision des choses ?
Ma vision est la suivante : Travailler à ce que Yamoussoukro renoue avec le développement. Vous savez que depuis la mort de notre père à tous, paix à son âme, le président Felix Houphouët Boigny, nous faisons tous le constat que le développement s’est arrêté.
Aujourd’hui, je voudrais simplement revenir sur le ramassage des ordures ménagères ou plutôt son inexistence qui crée un désordre croissant dans la ville.
Pourtant vous avez des villes qui se développent en Côte d’Ivoire, prenez une ville comme Korhogo, devenue une très belle localité et je profite de l’occasion pour féliciter mon frère, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui a vraiment donné une belle image à cette ville au point où aujourd’hui Korhogo est appelée petit Paris.
C’est ce que nous attendons des cadres des différentes régions. Nous devons trouver les voies et moyens pour relancer le développement de Yamoussoukro. Ce n’est pas normal que Yamoussoukro ne puisse pas colmater les nids de poules, inconcevable que Yamoussoukro ne puisse organiser le ramassage des ordures ménagères. Je ne voudrais pas incriminer le Maire, loin s’en faut, mais je voudrais que cela soit l’affaire de tous les habitants. Que les cadres se mettent ensemble en vue de retrouver l’union pour le bonheur des habitants de Yamoussoukro.
Si vous étiez Maire ?
Moi maire j’aurais travaillé sur quatre axes.
– Faire de Yamoussoukro la ville la plus sécurisée de notre pays.
– Faire de Yamoussoukro la ville la plus propre de notre pays en établissant un programme hebdomadaire de ramassage des ordures ménagères
-Faire adopter le statut de zone franche à Yamoussoukro afin d’accueillir des nouveaux investissements
-Renforcer la formation de nos enfants par la réhabilitation des écoles et la construction des collèges de proximité.
A votre avis, qu’est-ce qui a joué en votre défaveur pour ces élections municipales ?
Vous savez la mairie n’est pas un outil de propagande politique, c’est un outil de développement local. J’ai longuement parlé aux parents. Je leur ai dit de ne pas regarder les partis politiques mais plutôt le fils ou la fille de Yamoussoukro capable d’apporter le développement.
Malheureusement, les parents bien qu’ayant compris mon message, ont fait de cette élection, une compétition axée sur les partis politiques. Je dirais même que pour un problème local, ils en ont fait un problème national. Les gens se sont vus contraints de choisir un parti politique. Et cela m’a porté préjudice. Mais écoutez, ce n’est que partie remise.
A la veille des élections les hommes politiques se sont mis dans la danse faisant croire aux parents que ce n’était plus un enjeu local et qu’il fallait voter le PDCI ou le RHDP et j’en suis désolé.
Je profite de votre organe pour demander que les hommes politiques comprennent les enjeux. Qu’ils ne fassent pas de la politique pour faire de la politique. Mais qu’ils œuvrent pour apporter le développement. Quant à moi, je continuerai à m’inscrire dans toute action de développement sans parti pris.
Candidat malheureux, quels sont vos projets pour les prochaines années ?
Je le répète je suis un acteur de développement, je suis économiste administrateur. J’ai décidé depuis quelques années de me mettre à la disposition de mes parents. Je vais continuer de travailler, et m’intéresser comme je l’ai toujours fait aux conditions de vie de mes parents.
Je suis cadre de Yamoussoukro, j’ai une belle expérience professionnelle et des contacts à l’extérieur. Je vais donc renouer avec ces contacts et faire en sorte d’être encore plus présent à Yamoussoukro.
J’ai besoin d’aider les parents pour relever leur niveau de vie. Sinon à quoi sert d’avoir fait des études et puis une carrière professionnelle si on n’est pas capable d’apporter sa pierre au grand édifice que représentent la reconstruction et les nouveaux défis que doit relever notre capitale politique.
Interview réalisé par Mathieu N’di
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