Cérémonie de purification à Lakota – Lida Kouassi Moïse :
« Il faut encourager Alassane Ouattara à continuer ce qu’il a commencé » (Discours)
Camarade président Abou Drahamane Sangaré,
Monsieur le maire de Lakota et cher neveu,
Camarades hautes personnalités et invités d’honneur du Fpi, en vos rangs, grades et qualités,
Honorables chefs du village et chefs de tribus
Peuple du Loh Djiboua :
Je veux vous saluer pour votre mobilisation extraordinaire. À vous tous merci pour votre solidarité, votre prière fervente et votre soutien inlassable durant toute cette difficile traversée du désert. Durant ma longue détention dans de multiples prisons de côté d’ivoire, vous n’avez cessé de me rendre visite en me témoignant votre affection. Toutes choses qui m’ont énormément aidé durant ce temps de pénitence.
Depuis 1999, la Côte -‘Ivoire a connu la guerre. La région du grand ouest depuis le pays Wê jusque dans le pays Godié a payé le lourd tribut. Elle a été dévastée avec de nombreuses pertes en vies humaines. La fracture sociale est aujourd’hui présente. Aujourd’hui les frères d’hier se regardent en ennemi.
L’heure est donc à la réconciliation vraie. L’heure est venue pour sortir de la folie meurtrière pour emprunter enfin les voies du pardon, de la tolérance et de la paix. L’heure est venue pour vivre la culture démocratique.
Nous devons donc nous approprier le droit à la tolérance et le respect de l’ordre constitutionnel, démocratique et républicain que la Côte d’ivoire s’est donnée. C’est la tolérance qui permettra de nous unir. Le citoyen qui admet que la vérité est toujours de son côté est bien placé pour discuter avec l’autre afin de trouver un consensus dans l’intérêt de tous.
Cette vertu cardinale de la démocratie garantit le respect des lois que nous nous sommes données. Les contradictions se résolvent dans le dialogue et non point par la force et la violence.
L’autre valeur essentielle de la démocratie est le respect de l’ordre constitutionnel et républicain. Le pouvoir se donne par le peuple et ne peut être acquis par la force des armes et contre la volonté du peuple.
Le Fpi a toujours prôné et proclamé la voie des urnes à l’exclusion de tout recours à la force des armes. Nous voulons le retour de la démocratie par une transition pacifique. Le pouvoir a compris aujourd’hui que nous n’avons jamais eu un projet de coup d’état. Ce n’est pas ce que Gbagbo Laurent nous a appris.
L’option de la rébellion armée a apporté plus de souffrance et de misère que de solutions pour notre pays. Il faut donc œuvrer désormais dans la paix.
Il faut encourager Alassane Ouattara à continuer ce qu’il a commencé. Qu’il libère tous nos camarades prisonniers militaires et qu’il favorise le retour de tous nos camarades exilés. Il faut fermer cette parenthèse.
Nous voulons la paix mais nous voulons la paix au juste prix et sur le principe de la juste réparation des préjudices subis.
J’ai été torturé, menotté, ligoté et humilié publiquement. On m’a arraché tous mes biens. On a pillé mes résidences d’Abidjan et incendié celle de Lakota. Ils ont gelé mes comptes. Ça suffit. Il est inconcevable que ces graves préjudices restent sans réparation.
Ceux qui hier ont pris des armes dans le pays devraient comprendre cette demande pressante de leurs victimes. La réconciliation doit garantir l’égalité d’accès aux endroits publics, de chances dans les concours et les nominations dans les postes de responsabilité administrative.
Ceux qui sont au pouvoir doivent arrêter l’exclusion. Nous ne voulons pas qu’une seule communauté instaure son hégémonie au sommet de l’état. C’est pour toutes ces raisons que nous demandons à Ouattara de dresser la table d’un dialogue inclusif et constructif afin d’aplanir toutes les questions de la crise. Nous espérons être entendus dans ce plaidoyer.
Je veux rendre un hommage à tous mes compagnons d’exil, les ministres Koné Katinan, Emile Guirieoulou, Niamien Messou, Issa Malick Koulibaly, Damana Pickass et j’en oublie certains. Je les salue pour leur combat et leur ténacité.
Je salue tous les officiers militaires encore en prison et contraints à l’exil. Je n’oublie pas les journalistes et hommes de médias chassés et licenciés. J’en profite pour m’incliner devant la mémoire de nos chers camarades tombés au combat ou morts en prison.
Je voudrais rendre hommage à mon frère Emile Boga Doudou, ce grand serviteur de la nation lâchement assassiné en 2002. On a tenté de me faire porter la responsabilité de ce crime. Depuis sa disparition je me suis toujours senti orphelin. Boga Doudou a toujours été mon aîné et mon conseiller. C’est lui qui m’a fait connaître Laurent Gbagbo et m’a fait entrer au Fpi. Je promets continuer le combat avec zèle aux côtés de Laurent Gbagbo et Abou Drahamane Sangaré.
Je voudrais rendre un vibrant hommage au Sga Koua Justin qui fut pendant un an mon codétenu au camp pénal de Bouaké. Je veux saluer son courage, la force de caractère et la constante militante qui porte dignement la génération montante du Front populaire ivoirien. Merci à toi mon fils Sga Koua Justin. Je veux que mes parents de Lakota t’adoptent désormais.
Je veux saluer ici deux figures de femmes de notre parti : la camarade Marie Odette Lorougnon et la camarade Odette Sauyet. Ces 2 femmes qui demeurent droites dans leurs bottes. Honneur à vous femmes !
Que dire de mon frère Dano Djédjé Sébastien. Une des éminences grises dont le Fpi peut s’enorgueillir. Une figure emblématique. Merci cher frère prof Dano Djédjé pour tout le soutien pendant que j’étais dans les liens de la détention.
Je veux en profiter pour saluer monsieur le maire, notre neveu. Je sais qu’il est encore indépendant et qu’il n’est pas encore Fpi et c’est mieux ainsi. Je le salue pour son soutien constant. Il m’a souvent témoigné son affection quand j’étais dans les liens de la détention par des coups de fil fréquents et il a fait ce qu’il pouvait pour répondre à mes attentes. Il a fait son devoir de campagne. Je veux réitérer ici ce que je lui ai dit il n’y a pas longtemps : les sorciers ne mangent pas les neveux. Bon vent mon neveu.
Je veux proclamer toute ma reconnaissance ici face à un monument du parti en la personne de celui qu’on appelle le gardien du temple, le camarade Abou Drahamane Sangaré. Je veux témoigner ici que le camarade Abou Drahamane Sangaré s’est toujours comporté à mon égard comme un vrai mentor. Il a toujours cherché à me protéger comme le faisait son frère Laurent Gbagbo. Le camarade Abou Drahamane Sangaré incarne la vision politique et tactique du Fpi. Il convient de lui rendre un hommage pour avoir gardé la posture de combat pendant les moments d’instabilité. Merci de nous rappeler toujours que la libération de Laurent Gbagbo doit demeurer dans notre action.
J’informe que je me rendrai dès la 3eme semaine du mois d’octobre à La Haye au nom du peuple du Loh Djiboua pour saluer le président Laurent Gbagbo, le vrai Woody chasseur d’éléphants.
Je me rendrai à La Haye pour le saluer avec l’espoir d’être parmi les premiers à le voir sortir de prison. Que les divines providences me feront l’honneur d’être avec lui dans l’avion qui le ramènera en Côte d’ivoire.
Merci camarade président.
Merci à tous et à toutes pour cette belle cérémonie.
Je vous remercie. »
CÉRÉMONIE DE PURIFICATION AVEZ VOUS DIT ?
Pendant qu’on invoque partout la future usine, matérialisation de l’industrie 4.0;
Pendant que certains expliquent leur mutation 2.0 par la puissance de certains versets bibliques;
Pendant qu’on refuse à d’autres le droit et la capacité de sinscrire dans la dynamique de la Réconciliation parce que marqués au fer rouge du combat politique de leur parti;
Pendant que…pendant que…
Du carrefour Francois Lougah de Lakota nous arrive la nouvelle version d’un autre logiciel. Version 0.0 malicieusement rebaptisée 2.1 pour tenir face à la concurrence ?
Version piratée d’un autre logiciel ?
Personne ne sait exactement.
Le marché se montre méfiant de ce type de produit vendu à un stand de PURIFICATION !
Qui a dit que Amadou Soumahoro est réfractaire au changement ?
Il y a donc pire que Soum !
Celui qui dirigeait les contre-attaques dans le centre et qui n’a vu les affres de la guerre que chez les siens sollicite sa purification.
Celui qui défend la thèse de la représentation régionale à l’assemblée nationale, n’est il pas le prototype du « citoyen qui admet que la vérité est toujours de son côté » ?
LIDA 2.0, bonne arrivée sur le marché.
Assurément le nouveau Lida a zappé bien de « camarades » depuis son rebond.
La guerre pour la succession de l’autre est bien lancée. Chaque occasion sera bonne pour marquer son territoire.
L ivoirien au fond de lui même veut un état démocratique où le président ne peut rien faire d autre que la loi ne lui autorise, où personne ne peut s aventurer à prendre un franc public sans crainte de la loi et où son vote est son vote.
On a accusé le pdci de tous les maux. Certains n y ont jamais fait partie d autres en sont sortis, tous ont gouverné. Mais on a toujours pas fait disparaître ce qu’ on reprochait à Houphouët!
« paroles politiques… » de Lida Kouassi.
Il faudrait qu’il change de verbes … c’est qu’il vient de faire.