Le projet de l’autoroute Y4 de contournement d’Abidjan en Côte-d’Ivoire obtient un financement de la Banque mondiale

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Le projet de l’autoroute périphérique d’Abidjan, la grande voie de contournement de la capitale économique, connue sous le nom de Y4, va connaître un coup d’accélérateur avec un financement de 260,5 millions d’euros, soit environ 170 milliards FCFA, obtenu par l’État ivoirien auprès de la Banque mondiale.

Elaboré dans le cadre du « Projet d’Intégration Port Ville du Grand Abidjan », il s’agit d’une importante voie visant à renforcer la mobilité dans la capitale économique en contournant le centre-ville pour ouvrir l’accès à la zone portuaire d’Abidjan.

D’un coût global de 331,8 millions d’euros, soit environ 217 milliards de FCFA (dont 9 milliards de FCFA de l’État ivoirien et 38 milliards de FCFA du secteur privé sous forme de Partenariat Public Privé (PPP), le projet va financer quatre chantiers sur une période de 7 ans. Il s’agit de la réalisation de la section 2 de l’Y4, l’aménagement de la section 3 de cette autoroute, la construction de l’échangeur du carrefour Akwaba et la construction d’une plateforme logistique (comprenant des parcs de stationnement court et long séjour pour les camions poids lourds).

Le périphérique Y4 est une infrastructure de 2×2 voies devant permettre d’éviter le centre-ville d’Abidjan (en reliant les communes de Songon, Abobo-Anyama, Cocody et Port-Bouët) et faciliter ainsi l’accès à la zone portuaire d’Abidjan. La section 2 de l’Y4, longue de 15 km, va relier la commune d’Anyama à l’autoroute du Nord en traversant les localités d’Ebimpé, d’Akoupé-Zeudji et d’Attinguié. La section 3, elle, va connecter l’autoroute du Nord à la commune de Songon, une zone d’extension de la ville d’Abidjan.

Le projet vise à « appuyer l’amélioration de la gestion urbaine, l’efficacité logistique, l’accessibilité portuaire et la mobilité dans l’agglomération du Grand Abidjan » a expliqué Adama Koné, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, ce 10 septembre lors de la signature de l’accord de financement avec la Banque mondiale.

Le Grand Abidjan est une vaste zone urbaine abritant 5,4 millions d’habitants de 19 municipalités (dont 13 dans le district d’Abidjan). C’est le principal pôle économique du pays avec 80% de l’emploi formel et 90% à l’emploi informel et dont l’activité gravite en grande partie autour les activités du Port Autonome d’Abidjan (PAA). A terme, le projet va améliorer la compétitivité du Port d’Abidjan dont les activités sont impactées l’encombrement fréquent de ses voies d’accès.

Par Jean-Mermoz Konandi
FinancialAfrik

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2 réflexions au sujet de “Le projet de l’autoroute Y4 de contournement d’Abidjan en Côte-d’Ivoire obtient un financement de la Banque mondiale”

  1. UN PROJET MAJEUR

    Cette section 2 de l’Y4 est une pénétrante essentielle pour rendre Abidjan fluide. Elle valorisera davantage l’accessibilité au Complexe Olympique d’Ebimpé, lieu essentiel, en déversant dans le nid d’oiseau le peuple de Yop.

    D’où mon plaidoyer pour la variante 3 du projet de cette section 2.

    A la différence des deux autres, elle se rapproche plus de Yopougon Centre et donc du futur 4ème Pont. Ainsi Adjamé ne pourra pas être en reste pendant la CAN 2021 et du bonheur des grands soirs. Dommage elle semble la plus chère.

    La Variante 1 (retenue ?) plus courte qui nous enfonce au cœur de la nouvelle Zone industrielle est une voie privilégiée pour de nouveaux embouteillages avec les gros camions quand la fréquentation de la voie atteindra sa vitesse de croisière.

    Pendant qu’il est temps, Messieurs les gouvernants, faites surtout suffisamment de campagne d’information pour prévenir de nouvelles installations de populations dans l’emprise du projet. Et prévenir également celles qui seront délogées. Dont ce temple de prière dénommé « Israël, L’Alliance de l’Eternel des Armées. » Qu’on ne dise pas demain que El Hadj Ouattara veut détruire une église à cause d’une route ! Certains ne mangent pas la route !

  2. @Marie Koukou

    Comment pourrais-tu comprendre que « le temps, c’est de l’argent ».

    La somme qu’on paye au péage pour ne pas perdre du temps dans un embouteillage monstre, peut être rapprochée du coût du temps de TRAVAIL gagné (estimation faite pour ceux qui travaillent, bien entendu !).

    Que fait l’Etat avec tout cet argent empoché ?

    C’est aussi simple à comprendre :

    Il rembourse les prêts des bailleurs de fonds…
    Il entretient ces ouvrages..
    Il sort de la pauvreté les populations villageoise qui bénéficieront de l’avènement de cette voie…

    Naturellement il existe une autre planète où tout est gratuit. Où nos amis chinois ou autres, viennent tout construire gratuit. une planète où tout pousse sans être arrosé ni entretenu. Il suffit de se baisser pour cueillir les fruits. Sans aucun effort.

    La planète sans nom.

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