Côte-d’Ivoire: Une analyse de l’ex ministre Roger Banchi qui mérite qu’on s’y arrête…

Les choses sont, on ne peut plus algébriques: en 2020, dans toutes les configurations pacifiquement souhaitables quel que soit son candidat, le PDCI RDA sera au second tour de l’élection Présidentielle.

Contre le RDR, le PDCI-RDA gagnerait 70-30 dans le meilleur scénario pour le RDR.

Contre le FPI…l’inconnue serait dans les chiffres du report ou de l’abstention du RDR.

Le RDR dans son identité politique actuelle, ne peut plus gagner une élection présidentielle en Côte d’Ivoire, en dehors d’une tricherie qui conduirait une partie du Peuple à l’insurrection.

La volonté psychologique présente, de la Majorité du Peuple ivoirien est de se réapproprier son pays; qu’elle sent se diluer vers un Projet social mystérieux, sans odeur et sans saveur…une identité étrange et jamais expliquée.

Pour ceux qui le savent, tout simplement: Un Comptoir International d’affaires en Afrique de l’Ouest, avec un PCA à la tête.

Le Peuple Ivoirien, sans trop comprendre ce qui se passe, le rejette instinctivement, et va naturellement se défendre en se tournant vers ce qui lui ressemble le plus…ce sera le PDCI RDA ou le FPI, pas le RDR.

À moins que, à moins que…la Jeunesse et le Savoir-faire politique d’un Guillaume Soro, porté par la base populaire RDR remotivée, et le considérable trésor du Parti, ne vienne brouiller toutes les cartes électorales d’un premier, puis d’un second tour.

La Baronnie RDR va devoir bientôt choisir, entre la chronique d’une défaite annoncée, ou confier une réelle chance de victoire électorale, au meilleur des siens, dans la lutte politique.

En somme…Le PDCI RDA détient présentement, en dehors d’une candidature d’appareil RDR de Guillaume Soro, la plus haute probabilité de conquête effective du Pouvoir d’état en 2020.

Et je le répète avec n’importe quel candidat…le Président Henri Konan Bédié y compris.

La problématique infranchissable du pouvoir RDR, son casse-tête Baoulé…c’est comment réaliser le prodige de ne pas voir le PDCI au second tour.

En d’autres termes bien réels : comment marginaliser politiquement, avec force, et grands heurts, dans une élection à peu près normale, dans un pays comme la Côte d’Ivoire, au minimum des minima …un grand quart sociologique du Peuple, en bonne forme physique et matérielle…Tenter, regretter.

Roger Banchi

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2 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Une analyse de l’ex ministre Roger Banchi qui mérite qu’on s’y arrête…”

  1. >À moins que, à moins que…la Jeunesse et le Savoir-faire politique d’un Guillaume Soro, porté par la base populaire RDR remotivée, et le considérable trésor du Parti, ne vienne brouiller toutes les cartes électorales d’un premier, puis d’un second tour.

    L’analyse de Banchi, bien partie au départ, se heurte en route à une réalité qu’il sous-estime en tant qu’ancien leader du MPIGO. Lui qui reste convaincu que ce qui s’est passé en 2002 n’était qu’une petite partie d’awalé. Remettons-lui les yeux en face des orbites :

    – Soro au second tour contre le FPI ? Comme pour son mentor, abstention de l’électorat PDCI, ou par action de la mémoire gonflée au phosphore, report massif de voix sur le FPI, pour le remercier de la rébellion stupide qu’il a fait subir et dont les affres persistent.

    – Soro au second tour contre le PDCI ? Report massif de voix sur le PDCI, pour le remercier de la rébellion stupide qu’il a fait subir et dont les affres persistent.

    En conclusion, Soro ne peut en aucun cas remporter une élection dont le verdict final se joue au second tour. Sauf si, par un incroyable concours de circonstance, il se retrouve opposé à son mentor Ouattara. Et même là encore…

  2. retour vers le futur !
    chacun fait son analyse de la présidentielle 2020 avec ses propres chiffres mystérieux !
    courage les gars,restez dans vos salons et devant vos claviers pour voir dans votre boulle de crystal ! le réveil risque de vous surprendre !
    à bon entendeur !
    beloo!

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