Capture de mambas et de vipères rhinocéros en Côte-d’Ivoire pour la fabrication d’anti-venins

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(AIP)- Dans le cadre de la lutte contre la mortalité par venin, la Société immobilière et financière de la côte africaine (Sifca), et l’Institut Pasteur envisage de capturer le mamba noir et la vipère rhinocéros, deux serpents très dangereux, dans des unités agricoles intégrées de la de cette entreprise implantées dans plusieurs régions ivoiriennes.

Cette information a été livrée jeudi par la directrice de communication et du développement durable de la Sifca, Henriette Billon, au terme d’une qu’elle effectuait au serpentarium de l’Institut Pasteur à Adiopodoumé (Songon).

Selon le chef de la mission de l’Institut Pasteur, Bernard Allali, sur 8 espèces de serpents qui peuvent mordre et tués en Côte d’Ivoire, il reste 2 serpents notamment mamba noir et la vipère rhinocéros qui n’ont pas ont été capturés vivant par son équipe.

« Parmi les huit espèces de serpents dangereux, six d’entre elles ont été capturées. Il s’agit du cobra cracheur, du cobra non cracheur, du mamba vert, de la vipère du Gabon, de la vipère heurtante, de l’echis, qui ont été capturés vivant par notre équipe lors de notre mission entamée en 2017 dans certaines unités agricoles intégrées de la Sifca », a t il déclaré, précisant que sur 101 espèces de serpents répertoriés en Côte d’Ivoire, 48 d’entre elles sont venimeuses et 53 non venimeuses.

Il s’exprimait lors de la restitution de sa mission de renforcement des agents et formation des points focaux travaillant dans les plantations des Unités agricoles intégrées de la Sifca de palmier à huile, d’hévéa et de canne à sucre, véritables nids de serpents, malheureusement massacrés par les hommes.

Felicitant les chercheurs de l’institut Pasteur pour la collecte de venin des six espèces de serpents capturés, la directrice de communication et du développement durable de la SIFCA, Mme Henriette Billon, a souligné que cette collecte de venins des serpents les plus dangereux au plan local vise faire face à la mortalité pour cause de morsure de serpent, tout en permettant d’accélérer la production d’anti-venins pour assurer son accessibilité.

Pour elle, cette capture des plus dangereux reptiles en Côte d’Ivoire va aussi permettre de doter notre pays d’anti-venins disponible et moins coûteux dans l’avenir pour sauver des vies humaines et en particulier des employés de sa structure vivant dans les plantations.

Le représentant du Pr Dosso, Dr Louis Penali, chef de la valorisation et du partenariat de l’institut Pasteur, pour sa part, s’est félicité de la mise à disposition de la banque du serpentarium des espèces de serpents très dangereuses tout en indiquant que les morsures de serpents sont un problème de santé bien souvent négligées.

Cette activité de la responsabilité societale du géant ivoirien de l’agroindustrie Société immobilière et financière de la côte africaine (Sifca) se décline selon l’approche « une seule santé » humaine, animale et environnementale.

(AIP)

tg/tm

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2 réflexions au sujet de “Capture de mambas et de vipères rhinocéros en Côte-d’Ivoire pour la fabrication d’anti-venins”

  1. C’est une très bonne initiative …mais d’ici peu nous allons finir de manger la plupart de ces serpents venimeux et non venimeux ..

    Je n’ai jamais su que la viande de serpent(surtout vipere et pyton) est aussi doux, ainsi comme la tete du chat.

  2. S’il existe vraiment des mambas noirs en Côte d’Ivoire, il y a matière à dégonfler davantage la baudruche « tué par les sorciers », raccourci facile pour expliquer toutes les morts. Au passage, économie de cérémonies de gôpô, de port de cercueil, etc. En effet, la piqûre de ce serpent est réputée quasiment indolore et particulièrement fulgurante (décès en 30mn maxi).

    @Srika, ton régime alimentaire est à la fois une honte et un scandale, même dans un pays libre. Tu devrais te cacher.

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