La Croatie affrontera la Russie en quarts

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La Croatie a dû patienter jusqu’à la séance de tirs au but. Mais elle s’est bien qualifiée pour les quarts de finale, dimanche à Nijni Novgorod, en éliminant le Danemark (1-1, 3 t.a.b. à 2).

La sélection d’Ivan Rakitic, frappeur décisif face à un Kasper Schmeichel inspiré, a failli laisser échapper la victoire lors de la prolongation. Elle affrontera la Russie samedi prochain.

Espagne – Russie (1-1, 3-4 t.a.b.)

L’Espagne a été éliminée sans gloire par la Russie dimanche en huitième de finale (1-1, 4-3 t.a.b.). Avec ce jeu de possession stérile qui lui avait déjà joué des tours par le passé. La Roja n’a pas su tirer les enseignements de ses échecs. Et son futur s’inscrit en pointillé.

L’Espagne doit-elle faire sa révolution ?

C’était déjà la question il y a quatre ans. Même après l’Euro 2016. Et elle reste encore d’actualité après ce cuisant échec face à la Russie. Depuis son sacre à l’Euro 2012, la Roja va de déception en déception. A chacune d’entre elles, son style de jeu a affiché ses limites. C’était presque plus criant que jamais face aux Russes. Les Espagnols n’ont même pas manqué de réussite. Ils n’ont pas touché les montants. Ils sont tombés sur un gardien solide, mais qui n’a pas réalisé de parades venues d’ailleurs. Les Espagnols étaient juste inoffensifs.

Le même problème revient systématiquement sur la table. L’Espagne a toujours cette incapacité à trouver de la verticalité dans le jeu. A changer de rythme sur un coup d’accélérateur. Surtout, à proposer autre chose que ce jeu de possession auquel tous ses adversaires sont désormais habitués. Ce constat s’est imposé au fil des échecs subis par la Roja. Manifestement, les Espagnols n’en ont toujours pas tiré les enseignements.

Pourtant, ce Mondial 2018 devait être celui du changement. Depuis deux ans, l’Espagne avait montré des signes encourageants. Si elle faisait partie des favoris pour ce Mondial, c’était justement parce qu’elle semblait avoir corrigé ses défauts, au moins en partie. On ne saura jamais si le destin de cette équipe aurait été différent avec Julen Lopetegui. Mais son départ a visiblement fait beaucoup de mal à une sélection immédiatement retombée dans ses travers, malgré sa belle prestation contre le Portugal. Et la Roja se retrouve encore à l’heure de la remise en question. Ça devient une habitude.

Avec Eurosport.fr

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