Par Connectionivoirienne
Les Conseils de M. Djiré Abdul Aziz, riche opérateur économique vivant à Abidjan-Marcory, ont animé une conférence de presse ce vendredi 29 juin à Abidjan – Cocody pour donner la version des faits de leur client dans l’affaire Excel Konan du nom de l’enfant de trois ans, décédé à son domicile, le 20 juin 2018. L’affaire continue de faire grand bruit en Cote d’Ivoire
Pour Maitres Kaba Mohamed et Souleymane Diallo, les Conseils de M. Djiré, face au matraquage des réseaux sociaux et des médias, il était important que leur client donne enfin sa version des faits sur la mort de ce gamin de 3 ans qui serait décédé par noyade dans la piscine de sa résidence. L’enquête n’est pas encore terminée. D’entrée de jeu, les Conseils de M. Djiré Abdul Aziz ont déclaré : ‘’Le jour des faits, M. Djiré dormait dans sa chambre et c’est son fils qui est venu le réveiller pour l’informer que des menuisiers sont arrivés pour le montage des meubles qu’il avait commandés…’’. Et que ‘’l’instant d’après le gardien est rentré en catastrophe au salon pour l’informer qu’un enfant était dans la piscine, tout en lui criant d’aller l’enlever, il s’est précipité à sa suite dehors ‘’. Autre détail important l’avocat ajoute : ‘’Voyant quelque chose flotter sur l’eau, il a dit au gardien que c’était une peluche et non un enfant. Mais le gardien a insisté pour dire que c’était un enfant, et il a pu constater la triste réalité en se rapprochant davantage. Il a demandé au gardien de le sortir de l’eau rapidement…’’. Puis l’avocat de poursuivre : ‘’A la suite du gardien, il a appuyé sur le ventre ce qui a fait sortir de l’eau de sa bouche, puis une bouillie mêlée d’eau, mais malgré cela l’enfant ne bougeait pas‘’.
Dans un autre élan d’explication, l’avocat fait également savoir que c’est M. Djiré qui a demandé que l’on fasse venir la mère de l’enfant, mais comme elle tardait à venir il s’est rendu en personne au 19è Arrondissement pour alerter la police. Pendant ce temps, assurent les conférenciers, il a laissé des consignes fermes à son domicile de laisser fermer son portail. La police scientifique et la police (des éléments du 19e) sont arrivées sur les lieux et qu’en présence de tout le monde, dont la mère du défunt, un médecin a examiné le corps de l’enfant qui a été ensuite enlevé par les pompes funèbres sur instruction de la police.
De fait, M. Djiré qui est revenu d’un petit pèlerinage musulman (Ouma) depuis le 17 juin 2018, n’a plus pointé le nez dehors, il était toujours à son domicile, pour préparer activement sa sortie officielle prévue pour le dimanche 24 juin 2018, précisent ses Conseils. Les conférenciers ont toutefois élucidé quelques zones d’ombre, notamment comment ce gamin de 3 ans a pu avoir accès à la résidence de M. Djiré bien gardé par un gardien et avec un portail toujours fermé, les Conseils ont tout simplement dit ‘’qu’il y avait beaucoup de mouvements au sein de la résidence et que le gardien quittait plusieurs fois son poste pour exécuter quelques tâches‘’. Ils ont aussi relevé que ‘’le portail ne pouvait se fermer de l’extérieur parce que le loquet est défectueux‘’. Expliquant comment la victime a pu avoir accès à la piscine protégée par un dispositif sécuritaire impressionnant, les Conseils ont tout simplement dit ‘’qu’aujourd’hui tous les enfants savent nager, personne ne veille que les portillons restent constamment fermés‘’, avant d’ajouter que leur client n’a pu avoir accès à l’enfant avant sa mort dans la piscine.
Pour eux, puisque tous les constats faits parlent d’une mort par noyage, il faut de ce fait privilégier la thèse ‘’de noyade accidentelle’’. En plus, relèvent les avocats, leur client pour montrer sa bonne foi et prouver qu’il ne se reproche rien dans cette affaire, ne lésine pas sur les moyens pour permettre l’éclatement de la vérité. De ce fait il a payé les frais de l’autopsie et des examens en cours.
‘’ Tout est sujet à interprétation, laissons les spécialistes de l’enquête faire leur travail sereinement, faisons confiance aux enquêteurs et à la justice, ce n’est pas une fuite en avant ‘’, ont conclu les Avocats de M. Djiré Abdul qui est en détention avec son gardien pour nécessité d’enquête.
Albert Zatté, correspondance particulière
Ce qui serait dramatique ça serait après une vie détruite de détruire une famille ou de laisser un meurtre impuni.
Pour moi tout part de l autopsie: mort par noyade ou mort par asphyxie. Cette question simple si pour y répondre il faut aller chercher la réponse en France, c est qu’ il y a vraiment de quoi mettre en doute les autopsies faites sur les corps de la crise post électorale.
Si c est asphyxie c est que l enfant à été tué et jeté dans l eau. C est donc un meurtre et ceux qui ont avancé la thèse de la noyade sont à priori les auteurs et complice.
Si c est une noyade c est probablement un accident et la entre les parents qui laissent errer des enfants de trois ans et les propriétaires de piscine qui prennent pas de précautions pour sécuriser leur loisir (un peu comme faire des branchements électriques à terre et à ciel ouvert où creuser un trou dans sa maison sans fermeture ou des caniveaux non fermés qui tuent des automobilistes) les responsabilités sont partagés.
Il s agit donc point de faire des vidéos ou des conférences de presse!
Pour moi il faut que dans l action publique tout manquement conduise à la définition claire et précise du dysfonctionnement et de la chaîne de responsabilité. Pour prévenir d autres cas et pour responsabiliser chaque…responsable.