Plus de « 200 cas de radiation » ont été enregistrés en 2018 dans l’armée ivoirienne, a indiqué jeudi, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Julien Kouamé N’Dri, à une conférence à Abidjan.
« Cette année, nous sommes déjà à plus de 200 cas de radiation », a fait savoir le général Julien Kouamé, pour qui « sensibiliser les forces armées sur le respect des droits de l’homme est une bonne chose ».
Il s’exprimait à une conférence internationale de la coalition pour la Cour pénale internationale (CPI), une ONG regroupant plusieurs organisations de la société civile, qui avait pour thème : « Forces armées et droits de l’Homme : Quelle contribution pour la cohésion sociale ».
« Les cas de viols recensés sont punis », a ajouté le chef d’état-major de l’armée de terre, pour qui « les forces armées doivent être des militaires et non des militants ».
« Quand on choisit le métier des armes, il faut être prêt au sacrifice suprême, (c’) est un sacerdoce », a-t-il dit, souhaitant « des moyens pour travailler convenablement ».
En 2017, « 230 militaires et gendarmes » ont été « radiés pour faute, désertion et autres manquements à la discipline », selon un bilan du chef d’état-major, des armées de Côte d’Ivoire, le général Sékou Touré.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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