Assaut avorté sur un village à Korhogo en Côte-d’Ivoire: 49 arrestations , des fusils et munitions saisis

Afrikipresse.fr

Durant la nuit du dimanche au lundi 23 avril 2018, des individus armés venus selon des témoins du village de Kalaha (Guiembé) dans le nord de la Côte-d’Ivoire, ont été arrêtés par des Dozos et des jeunes du village de Komborokoro, dans le département de Korhogo.

Joint par Afrikipresse, Soro Zié Samuel, fondateur des établissements Bethléem, fils du village raconte : « Vous savez qu’en Octobre dernier ( Ndlr 2017 ), j’ai eu mes établissements saccagés, avec pour prétexte que j’aurais brulé un bois sacré. Ce qui est archi faux. Une personnalité voulait trois mille hectares chez nous, mais les parents ont refusé. La semaine passée, cette personnalité a appelé, et a promis une ambulance ainsi que l’électrification du village (Komborokoro), contre la terre qu’ils devaient donner ». Selon lui, suite à un autre refus, les services d’un autre village (Kalaha) de la sous-préfecture de Guiembé, auraient été sollicités.

« Cela fait la 3ème fois que ces derniers viennent attaquer. Ils sont venus dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 avril 2018, à 3 heures du matin. Nos parents depuis le saccage de nos établissements étaient en alerte. Ils avaient déjà senti la menace. Les assaillants , une fois arrivés au corridor du village, ont commencé à ouvrir le feu. Malheureusement pour eux, il n’y avait pas de détonation. Nous sommes en Afrique, et vous le savez. Ils ont donc pris la poudre d’escampette. Nos parents se sont lancés à leur poursuite. D’autres étaient déjà dans le village. 49 assaillants ont été pris, des munitions et des armes ont été saisies sur eux. Il y avait même des munitions de kalachnikovs », a ajouté le propriétaire des établissements Bethleem dans le département.

Il a révélé que les « Kalachs » n’ont pas pu être saisies parce qu’il y a des « assaillants » qui ont pu se sauver. « Les munitions des Kalaches et les autres armes ont été remises au sous-préfet avec la gendarmerie qui est venue vers 10 heures », a conclu Soro Zié Samuel

HG

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4 réflexions au sujet de “Assaut avorté sur un village à Korhogo en Côte-d’Ivoire: 49 arrestations , des fusils et munitions saisis”

  1. C’est qui la « personnalité » (moi j’aurais utilisé le terme gangster) en question? Quel est son nom?

  2. Risible :

    Des assaillants armés
    Des dozos qui ripostent (chasseurs de rats au service de OUATTARA)
    Des parents qui poursuivent les assaillants

    Et enfin la gendarmerie qui se pointe à 10 heures pour un fait qui s’est passé à 3 heures, soit 7 heures de route, de quoi faire Abidjan Man sans problèmes !!

    Voici à quoi est réduite la sécurité sous OUATTARA, qui se permet d’acquérir des MI24 pour se protéger !!

    Dabakala !!

  3. Qui ne se rappelle le summum de l’horreur atteint en Côte d’Ìvoire, survenu à Guitrozon et Petit Duékoué ? Les causes et les auteurs changent selon les versions, mais toujours en filigrane la question de la terre.

  4. Et à ce moment là, les mousquets des poussiéreux fonctionnaient parfaitement, et quand cela ne suffisait pas, il y avait les gourdins, les machettes pour semer la terreur quand à BOUAKE, des gens qui cherchent à se refaire une virginité comme SORO, proclamaient que les armes se seraient imposées à eux, parce que l’on aurait déchiré leur carte d’identité sur un pont !!

    N’importe quoi !!

    Voici ce que l’on appelle un crime de sang, inutile, perfide et pervers, uniquement dans le but de confisquer des terres et de faire mal ou peur, avec pour victime des innocents, civils, taxés à priori de pro GBAGBO, quand ils étaient en fait des personnes qui rejetaient la violence rebelle !!

    Quant aux crimes de guerre, quand on voit des gens, encore les même poussiéreux, regrouper des personne faites prisonnières, triées selon leur appartenance tribale, et que l’on met sur pied dans le but d’économiser des balles un mécanisme d’exécution intelligent et systématique pour les incinérer vivantes, on se demande bien ce que la CPI attend encore pour enquêter et inculper, au minimum le chef, OUATTARA, sinon avec lui tous les chefs de guerre en charge de cette région en commençant par GUEU Michel (qui se fait tout petit afin qu’on l’oublie) et en passant par LOSSENI et consort (qui dorment toujours avec leur Kalach sous l’oreiller, on ne sait jamais) !!

    Non franchement, on se fout des ivoiriens, quand un peu plus loin, on donnera à SEKA SEKA quelques dizaines d’années de prison pour avoir « abattu » le garde du corps d’un handicapé délateur venu localiser les demeures de cadre FPI à attaquer !!

    Non franchement, on se fout des ivoiriens !!

    Sans réconciliation vraie, sans pardon et sans justice, ce pays sera appelé à s’embraser de nouveau !

    Il est temps de calmer le jeu et de revenir sur des bases plus pacifiques !!

    Si le charnier de Yopougon a fait pleurer les poussiéreux, ce ne sont pas GUITROZON, NAHIBLY ou DUEKOUE qui ne feront pas pleurer les autres ivoiriens !!

    Que la CPI fasse son cinéma, mais qu’elle sache aussi que ça se passe ici en Cote d’Ivoire et non ailleurs. Les ivoiriens observent et attendent !!

    Dabakala !!

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