Côte-d’Ivoire: Des drones pour une surveillance permanente de Soro ?

Politique – Alors qu’on pensait que le rapprochement entre le président Ouattara et l’ancien chef rebelle avait fait évoluer les choses, des faits montrent que le sac n’a pas été complètement vidé.

La preuve des enregistrements sonores secrets des propos de Guillaume Soro sur le Parti unifié tenus au siège du RDR à la rue Lepic.
Les faits de ces jours-ci ont montré que malgré ce réchauffement des relations entre Ouattara et son filleul Guillaume Soro, que quelque chose se cache sous le rocher.

Une équipe d’espions a en effet été appréhendée à Zakoua, le village natal de l’épouse de Guillaume Kigbafori Soro, en train de faire survoler un drone sur la résidence de celle-ci.

Pris la main dans le sac les barbouzes du régime ont prétexté être en mission pour le compte du ministère de l’intérieur qui réalise une cartographie de la région.

Les mêmes drones auraient été aperçus à Bouaké…

2020 n’est plus loin il faut savoir ce que fait chacun en cachette pour éviter d’être surpris.
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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Des drones pour une surveillance permanente de Soro ? »

  1. Juste pour le plaisir, faisons donc une analyse de ce papier dont la fonction est ici encore à déterminer.

    Tout d’abord, le titre : des drones pour une surveillance permanente de SORO.

    Il faudrait savoir de quel type de drones on parle ici. Les drones militaires affectés à la surveillance sont extrêmement chers et exigent un lieu de décollage et d’atterrissage conséquent. Ils volent à très haute altitude et ont une autonomie assez respectable, dépendant de sa taille, de sa consommation et de la quantité de carburant embarquée.

    Je ne crois pas qu’un tel drone ait été affecté à la surveillance de SORO, d’autant plus qu’il faut encore savoir si on en dispose et si on peut se permettre d’en faire usage dans ce cadre.

    Si ce ne sont pas des drones d’usage militaire, ce sont donc des drones de taille réduite dont l’autonomie maximale est de quelques dizaines de minutes. Ce qui veut dire qu’il faut faire décoller et atterrir le drone toutes les 35 minutes pour procéder à un changement de batterie.

    Il est donc évident que l’on ne peut faire une surveillance permanente d’un lieu ou d’une personne avec ce genre de drone, d’usage ludique ou à des fins de prises de vue aérienne semi professionnelle.

    Toutefois, une activité d’espionnage est possible, dans un cadre réduit (autonomie et donc rayon d’activité), mais ici encore, on devrait se demander comment des personnes auraient pu être repérées dans leur action d’espionnage quand on sait que certains drones couvrent jusqu’à 5 kilomètres de distance et peuvent monter jusqu’à 500 mètres (clampé par le constructeur).

    En d’autres termes, si un espion fait décoller son drone à 800 mètres de la maison de SORO, à partir d’une villa close, le fait monter verticalement sur 300 mètres avant d’aller survoler la demeure de SORO (entre autres demeures), la probabilité pour que cet espion de fasse prendre est plus qu’infime. Un objet de 2 kilos et de 40 centimètres d’envergure, à 300 mètres au dessus du sol, c’est pratiquement impossible de le détecter.

    Maintenant, si quelqu’un se fait prendre dans une villa en train de faire voler un drone à plus de 800 mètres de chez SORO, il n’est pas évident qu’on puisse le soupçonner d’avoir espionné SORO, à moins de pénétrer dans le domaine, saisir le drone et lire les informations contenues sur la carte mémoire et consulter le journal de bord…

    Bref, cette histoire est plus qu’improbable, à moins que ce ne soit des espions amateur qui aient été à l’œuvre.

    Dernier point, si des gens sont saisis en train de faire opérer un drone et qu’on les soupçonne d’avoir blessé la vie privé d’autrui, au delà de la législation qui impose des permis et diverses autorisations (limitée selon les agglomérations et les zones de non vol), le cas du respect de la vie privée d’autrui est soumis a un régime particulier, c’est à dire que la personne qui juge avoir été filmée dans son intimité a le droit de porter plainte et il est procédé à l’effacement ou au floutage des images concernées. On n’a donc pas le droit de saisir le matériel (à la rigueur, seule la carte mémoire, et encore, certains drones transmettent des images HD vers des relais où les images sont enregistrées), encore moins d’appréhender le propriétaire du drone. Seules des amendes sont applicables et il est libéré, avec son matériel.

    Alors la question est simple, qui a procédé à l’arrestation du pilote du drone ? Si ce sont des personnes civiles, elles ont l’obligation de le remettre aux autorités, si ce sont les autorités, on se demande bien pourquoi dans ce texte on fait une distinction entre le pouvoir et (les barbouzes du régime, le ministère de l’intérieur…) et le « ON » qui aurait appréhendé l’équipe d’espion (les hommes de SORO, de simples citoyens inquiets, ???)!!

    Bref, la probabilité pour que ce texte soit un canular est plus qu’immense !!

    Aussi, on prend tout avec des pincettes, on ne sait jamais !!

    Dabakala !!

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