Abidjan, le 17/03/2018
A
Monsieur le Président de la République
de Côte d’Ivoire
Objet : Situation Sociale du pays.
Excellence M. le Président de la République de Côte d’Ivoire, le docteur Alassane Ouattara, depuis votre accession à la tête de notre pays après la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo en 2011, tous les ivoiriens espéraient de nouveaux espoirs de vie sociale. Oui, de nouveaux espoirs de vie sociale. Lorsqu’ on se remet à votre beau discourt de campagne «Ado la Solution », la solution aux problèmes des ivoiriens dans toutes ces composantes.
M. le Président, les populations reconnaissent vos réalisations en termes d’infrastructures, surtout sur le plan diplomatique et le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur le chéquier international. Aussi votre engagement pour la réconciliation et la paix dans le pays. Mais, sachez que dans certaines localités les écoles, les hôpitaux, les routes (…) sont construites et équipés sur papier. Dans certains villages, ce sont les villageois eux même qui se cotisent pour construire leurs écoles pour l’éducation de leurs enfants. Ce qui est déplorable dans votre bilan.
Aujourd’hui, nos populations ne reconnaissent plus leur président adoré comme dans les années 2000.
Excellence, vous êtes inaccessible aux populations. Vous n’avez pas les réalités de l’Afrique en particulier votre pays la Côte d’Ivoire. Les populations souffrent, la pauvreté est devenue trop grandissante, ce qui explique l’exode massif des jeunes vers les pays d’Europe espérant avoir mieux. M. le président ADO, vous avez des conseillers VIP, des conseillers qui ne marchent pas sous le soleil, des conseillers qui vous disent ce qu’ils aiment et que vous aimerez entendre et non pas ce que vit les ivoiriens. Si vous remarquez M. le président, votre voix ne porte plus. Les populations se sentent trahi par celui qu’elle pensait pouvoir améliorer leur condition sociale, d’autres même parlent d’échec total. Vous vous êtes fait entourer par vos proches qui ne travaillent que dans le sens de leurs intérêts personnels. La politique économique que vous adoptez n’est pas ivoirienne, elle appauvrit davantage les pauvres et les riches deviennent de plus en plus riches. Vous avez installé une dictature économique. On a l’impression que vous travaillez pour satisfaire l’international et non pour le national. La croissance économique rapide dont vous parlez chaque fois devait être bénéfique aux populations ivoiriennes, mais hélas! Les populations sont obligées de se manifester pour que certaines voies soient réhabilitées ou soient promis de réhabilitation. La vie devient de plus en plus chère, récemment le transport de l’axe Bouaké – Abidjan a connu une hausse de 1000F pour cause d’augmentation de taxes, les agences de transfert d’argent aussi… La corruption a pris une dimension supérieure sur tous les secteurs. Chacun veut contourner le système difficile que vous avez installez. Les couts des concours sont chers, trop d’escroqueries dans les ministères. Celui qui vient, installe son système et organise son plan d’escroquerie. Un pays où chacun fait ce qu’il veut, trop de désordres mon président. Ces souffrances se sentent dans tous les domaines d’activités en Côte d’Ivoire.
Excellence M. le président, il est très important de savoir que sans la sécurité dans un pays il n’y a pas de développement. La puissance d’un pays c’est son armée. En Côte d’Ivoire, les questions militaires sont déplacées au lieu d’être résolues alors qu’un problème déplacé rebondi toujours. Les gens ne vous disent pas la vérité sur les questions militaires de peur de perdre leurs postes. Ce qui est d’ailleurs très dangereux et qui emmène toujours les mutineries. Les sous-officiers sont ceux qui sont toujours sur le terrain et qui souffrent plus, qui subissent toujours les humiliations. Ils vont dans des services qui sont payés alors qu’ils ne perçoivent rien. Comment voulez-vous que quelqu’un qui a fin puisse travailler? Je pense que non. Les supérieurs prennent tout ce que les éléments doivent recevoir. Vous avez pris une loi de programmation militaire depuis 2016 qui est restée dans votre tiroir. A la Gendarmerie Nationale, les gendarmes achètent tous les équipent à savoir la tenue à 25 000F, le béret à 5000F, les rangers à 25 000F (…) alors qu’elle n’est pas une institution privée. Vous aviez prévu tout cela dans votre programme de gouvernement. Si j’ai bonne mémoire, lors de votre arrivée à la tête de la Côte d’ivoire nos forces ont reçu que trois tenues en 2011 et 2012. Mais, ces trois tenues peuvent passer combien de temps? A chaque fête d’indépendance, nos hommes achètent de nouvelles tenues. Je pensais que l’Etat était censé habillé nos forces. Les mutineries de Janvier et de Mai 2017 qu’a connu notre pays ont été occasionné par vous et vos Lieutenants. En clair, vous avez écouté leurs mensonges sans faire une lecture de la situation. Vous avez une confiance aveugle en votre entourage. Réveillez-vous excellence M. le président. Il semble que le problème des primes de 12 millions des éléments des ex-Forces Nouvelles n’est toujours pas régler totalement. Les journaux et les réseaux sociaux en parlent presque tous les jours. Il s’agit de 400 militaires et de 600 policiers et des gendarmes qui réclament leur part. Ces éléments ont mené plusieurs démarches auprès des autorités compétentes pour la résolution de leurs problèmes mais jusqu’à présent aucune manifestation de votre part. Alors que vous leur avez déjà payé une partie. Vos conseillers vous ont-ils dit de ne pas payer le reste? Voulez-vous qu’ils prennent encore des armes pour troubler la quiétude et endeuiller des ivoiriens? M. le président, on peut me tromper une fois, deux fois, mais pas une troisième fois. Ayez pitié de vos populations qui souffrent déjà de votre politique. Ceux qui vous mentent sont contre vous. Ils vous disent les contrevérités pour avoir des enveloppes, pour maintenir leurs postes. Le corps ou il y’a plus de problèmes est la Gendarmerie, les supérieurs ont peurs de dire que ça ne va pas parce que s’ils le dit ils perdront leurs postes. Et, les éléments sont menacés de dire la vérité aux risques d’être puni. Comment pouvez-vous comprendre que plus 8000 gendarmes optent pour le départ volontaire? Des chiffres que le commandement veut étouffer et proposer 750 volontaires, pourquoi ne pas dévoiler les vrais chiffres pour que solutions soient trouver ? Ils vont venir vous dire M. le président, il n’y a rien nous maitrisons nos hommes. Alors que chaque jour il y’a des cas de désertion. Soyez curieux et causer avec certains sous-officiers de votre garde sans un officier et vous verrez. Régler les problèmes militaires.
Excellence M. le président, un troisième mandat n’est pas la solution. Ceux qui vous conseillent cela sont les même qui ont conseillé le président Bédié, le Général Guéï Robert et le président Laurent Gbagbo et aujourd’hui c’est votre tour? Ouvrez les yeux.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Un courrier sans auteur !!
Quel groupe de soldats ??
Pop !!