Ange TIEMOKO
Le ministre ivoirien de la Sécurité, Sidiki Diakité a démenti vendredi soir les rumeurs relatives à la fermeture des frontières de la Côte d’Ivoire avec le Burkina, où une attaque d’hommes armés a fait dans la journée, 16 morts et plus de 80 blessés, selon les autorités burkinabès.
“Depuis cet après-midi, il est diffusé sur les réseaux sociaux des informations faisant état de la prise par le président de la République, Alassane Ouattara de certaines mesures relatives à la situation sécuritaire au Burkina Faso, notamment la fermeture des frontières de la Côte d’Ivoire” avec ce pays, a indiqué M. Diakité, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
“Au nom du chef de l’Etat, je voudrais apporter un démenti formel à ces allégations”, a affirmé le ministre de la Sécurité, assurant que “les dispositifs sécuritaires adaptés en pareille circonstance ont été mis en place” et appelle “les populations à vaquer sereinement à leurs occupations”.
Vendredi matin, des hommes non identifiés, “lourdement armés”, ont simultanément attaqué l’état-major général des armées et l’ambassade de France, distants d’environ deux kilomètres, faisant 16 morts (sur les deux sites) dont huit parmi les Forces de défense et de sécurité (FDS), huit assaillants et plus de 80 blessés (12 dans un état “sévère”), selon les autorité burkinabès.
L’attaque est survenue alors que devait se tenir une réunion à l’état-major à laquelle devaient participer des officiers burkinabès et le chef d’état-major.
Le gouvernement ivoirien a adressé “sa solidarité et sa compassion” aux burkinabès.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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