Le gouvernement en Côte d’Ivoire s’engage à réduire l’importation de produits de « seconde main »

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Ange TIEMOKO

La ministre ivoirienne de la Salubrité, Anne Désiré Ouloto, a exprimé jeudi à Abidjan, l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à « réduire (son) importation de produits électroniques de seconde main », lors d’une conférence.
« Le marché des équipements de seconde main est vaste en Côte d’Ivoire, au point où certaines communes d’Abidjan (capitale économique) y sont consacrés », a dit Mme Ouloto, s’engageant à « réduire l’importation » de ces produits d’occasion, lors de la 2e Conférence des parties (COP2) de la Convention de Bamako pour l’interdiction des importations des déchets dangereux.

Cet engagement du gouvernement ivoirien prend également en compte « les véhicules d’occasion », a indiqué la ministre, soutenant que « cela permettra de résoudre durablement la question de la pollution environnementale » dans le pays.
En décembre 2017, le gouvernement a décidé en conseil des ministres de fixer de cinq à 10 ans, l’âge limite des véhicules d’occasion importés, et annoncé le contrôle de cette mesure, à partir de mars 2018″.

Au cours des travaux de la COP2, des experts environnementaux ont dénoncé le comportement de certains pays développés qui ont tendance à « déverser leurs déchets électroniques en Afrique, sous le couvert de don ». Ouvert mardi à Abidjan, la COP2 s’est achevée jeudi.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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2 réflexions au sujet de “Le gouvernement en Côte d’Ivoire s’engage à réduire l’importation de produits de « seconde main »”

  1. Le sentiment que j ai, c est que dans certains ministères, on veut tout régler pour avant 2020!

    L idée est bonne pour obéir au maître engagé dans la cop21, mais il faut se donner un chronogramme progressif sur plusieurs années en permettant à ceux qui ont déjà investi de rentrer un tant soit peu dans leur fond tout en décourageant tout nouvel investissement de seconde main.

    C est la même chose pour les voitures d occasion. Il faut pas occulter qu’ au moment de l investissement ce n était pas interdit et l état avait encaissé les taxes!

    Beaucoup d initiatives sont bonnes mais c est le fait de vouloir tout appliquer avant 2020 qui crée les difficultés notamment sociales.

    C est comme les deguerpissements. Au lieu de donner les fonds jeunes à des incapables qui soit prennent pour se tirer ou font faillite en confondant chiffre d affaire et bénéfice, l état devrait accompagner financièrement la rélocalisation et la reconversion de ceux qui de leur propre initiative ont pu monter un projet.

    Mais hélas on donne des fonds perdus à des militants comme des oisillons dans un nid pendant que ceux qui ont l âme d hommes et de femmes d affaires sont pourchassés après destruction de leur commerce.

    L argument selon lequel ils étaient avertis est minable et petit. Tout commerce honnête qui répond à un besoin de la population ne doit pas être détruit mais accompagné.

  2. Il faut plutôt barrer la route aux pacotilles et autres copies des produits provenant de la Chine qui envahissent l’Afrique

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