Suspendu en juillet 2017 de ses fonctions de président du Conseil régional du Hambol, région de Katiola dans le centre de la Côte-d’Ivoire, l’ex ministre prépare son grand retour. Mais il devra passer par des élections.
Alors qu’Alassane Ouattara a annoncé le 31 décembre la tenue des élections sénatoriales, municipales et régionales en 2018, Jean-Louis Billon se prépare à repartir à l’assaut du conseil régional.
Et cette fois-ci sans l’aval du Rassemblement des républicains (RDR), qui l’avait aidé à se faire élire en 2013.
Suspendu de la présidence du conseil régional du Hambol (Nord) en juillet 2017 par le gouvernement, l’ex-ministre du Commerce avait tenté d’attaquer cette décision en justice, avant de se raviser sur les conseils d’Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont Billon est l’un des porte-parole.
Avec Jeune-Afrique
Il a bien fait de se raviser. Des ignorants ont tenté ici de faire croire à un abus ou violation de la loi alors qu’il en était rien. Aux YEUX DE NOTRE LOI ou TOUT AU MOINS ABSENCE DE LOI EXPLICITE EN LA MATIERE. Comme nous l’avions expliqué à ces cliquetis vaseux dans le temps, en l’absence de loi explicite et claire, nous tombons dans la zone grise de l’application et interprétation de la loi. Valable par ailleurs partout, pas seulement en CIV. Et dans ce cas, l’interprétation du gouv. fait en général jurisprudence.
Billon a bien fait de se raviser sur les conseils du sage Bédié. Dans une cour de droit, et même devant le CC, il aurait été débouté.
Maintenant, tournons la page Billon, et comme le pragmatique que je suis, je vous encourage à reconquérir ce poste que vous occupiez. Allons aux élections et gagnez le quitus des populations. C’est tout. Voilà comment en intelligent et civilisé – pas comme ces microbes fainéants et gueulards sauvages de la bhétépack qui voient des nattes pour la « grâce » matinée partout et le retour d’un certain missionnaire ignare – on avance et sort grandi de situations.
Allez…. Vive les élections et bonne chance cher Billon. Vous êtes une fierté de notre beau pays.