Philippe Kouhon
Le parti des démocrates républicains (PDR) a présenté samedi 30 décembre 2017 à Paris au cours d’une conférence publique, les grands axes de son projet de société à l’approche des élections locales en Côte d’Ivoire.
« Il ne peut y avoir d’émergence dans un pays désorganisé, non démocratique, sous développé et dépourvu de toute intelligence artificielle endogène » a introduit M. Soko Gbalehi, président du PDR.
Au plan moral, le PDR entend combattre la corruption et la gabegie sur toutes leurs formes. Au plan institutionnel, il propose des mandats électifs limités à cinq ans non renouvelables. « Lorsque vous êtes élu député, maire, président de région ou président de la république, vous ne devez plus vous présenter à ce même poste pour les cinq années suivantes. Ceci afin de renouveler la classe politique et donner la chance à plus de citoyens de se faire valoir » a expliqué M. Soko. Au plan économique, le parti compte revaloriser le secteur agricole en le mécanisant afin de faire de l’autosuffisance alimentaire une réalité dans notre pays. Au plan social, le PDR veut miser sur la jeunesse en lui garantissant une formation multi-qualifiante. « Pendant qu’un jeune est formé dans le domaine de la maçonnerie, il suit concomitamment une formation en plomberie, en électricité….afin d’être compétitif sur le marché de l’emploi. Aussi une de nos propositions phares sera l’allocation d’un revenu minimum de dignité, RMD qui sera arrimé sur le Smic à hauteur de 70% pour tous les chômeurs. Elle sera par contre conditionnée par une formation à l’auto entreprenariat », selon le PDR qui n’a pas expliqué comment cette allocation va être financée dans un pays où la masse paysanne et le secteur informel sont élevés, contrairement aux pays développés où ceux qui cotisent pour les chômeurs sont les plus nombreux. Au plan culturel, le PDR propose une langue nationale en Côte d’Ivoire, somme ou combinaison de plusieurs ethnies (près de 70 ethnies en Côte d’Ivoire, NDLD). « Un pays sans identité culturelle et linguistique est exposé aux conflits ethniques et autres guerres civiles » a-t-il martelé. Aussi, le conférencier qui garde un souvenir peu reluisant de la presse ivoirienne lors des élections législatives dernières, a exhorté celle-ci à être équitable dans la couverture de l’actualité : « Il faut que les médias s’intéressent aux petits partis. Nous sommes les porte-paroles d’une partie du peuple ».
Créé le 7 août 2008 en Côte d’Ivoire, le PDR est de gauche et milite en faveur d’un régime parlementaire. Il est représenté dans plusieurs pays en Europe. Son président, candidat malheureux aux législatives de 2016 à Guibéroua dans l’Ouest du pays a confirmé sacandidature aux présidentielles de 2020. « Mais avant, le parti participera aux prochaines élections locales en Côte d’Ivoire » a informé Soko Gbalehi, en souhaitant la traditionnelle bonne et heureuse année 2018 à tous ses militants et à tous les ivoiriens.
Afrikipresse
bravo !
bienvenue dans le marigot politique ivoirien.
un ami sur ce site m’a dit qu’en Côte-d’Ivoire,
la politique est semblable aux options binaires.
si t’es pas pro-ouattara , alors t’es pro-gbagbo.
quand vous arrivez au pays, on vous demandera,
bien que vous ayez votre propre parti, si vous êtes
pro-ouattara ou pro-gbagbo ?
bonne chance !
Il faudra aussi écrire dans vos textes : un candidat qui n’a pu se faire élire Maire, Député, Sénateur, n’a pas le droit de se présenter à la magistrature suprême.
Qui ne peut le moins, tombera sûrement devant le plus.
Mr Solo est-il conscient de ce qu’il dit? S’il n’y avait pas de démocratie, laisserait-on des citoyens comme Solo s’exprimer ainsi ? En voilà encore un autre. Celui-ci prend les ivoiriens pour bêtes mêmes. Vraiment. Humm.