Serge Alain KOFFI
Mamadou Touré, porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), parti du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a assuré que « les incompréhensions ont été aplanies » avec les partisans du président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro, dans une interview accordée dimanche à ALERTE INFO.
Vous avez désormais en charge au sein de votre parti, le Rassemblement des républicains (RDR), la mobilisation, la communication et le porte-parolat. Quelle sera votre approche communicationnelle ?
La communication faisait partie des sujets à discussion à l’occasion de notre congrès. Il y a même eu une commission qui a traité la problématique de la Communication de notre parti. Il y a un diagnostic qui a été fait et des perspectives dégagées et nous travaillerons dans la droite ligne des résolutions qui ont été émises à l’occasion de notre congrès. Au niveau des diagnostics, s’il est vrai que le RDR a eu une communication dynamique lorsqu’il était dans l’opposition, cette communication a présenté quelques faiblesses depuis notre arrivée au pouvoir dans le cadre du RHDP. Il s’agit donc d’identifier ces faiblesses et les corriger. Ensuite, nous pensons qu’aujourd’hui avec les nouveaux outils de communication, le RDR doit s’adapter et doit partir à la conquête de l’opinion. Il est important que la perception des Ivoiriens sur les actions du chef de l’Etat ne soit pas brouillée. Nous allons, au-delà du parti, avoir une véritable stratégie de communication en soutien aux actions du chef de l’Etat et du gouvernement.
Après les congrès, la nouvelle équipe dirigeante du parti a été dévoilée. On remarque que les jeunes sont les grands absents d’une direction largement dominée par les dinosaures et autre militants de la première heure. Mamadou Touré, 41 ans, de Guillaume Soro, 45 ans, et de Hamed Bakayoko, 52 ans, sont les plus jeunes cadres de l’équipe…
Il y a Maizan Koffi, Karamoko Yayoro, Odjé Tiacoré, Diaby Lanciné, il y a pas mal de jeunes qui sont dans la quarantaine, qui ont été promus au niveau du secrétariat général de notre parti. Et nous n’avons pas fini la mise en place des instances dirigeantes de notre parti puisque nous aurons dans quelques semaines la nomination des secrétaires nationaux qui sont membres de la direction du parti et dans la perspective de ces nominations, la présidente du parti, le Premier vice-président Amadou Gon Coulibaly et Mme la secrétaire générale ont à cœur de faire la promotion des jeunes. Je vous demanderai d’attendre la finalisation de la mise en place de l’ensemble de la direction du RDR et en ce moment là, nous pourrions parler de la présence ou non des jeunes. Je peux vous assurer qu’il y aura pas mal de jeunes qui seront promus au sein de la direction de notre parti.
Trois des six lieutenants du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, étaient présents hier jeudi à la 1ère réunion du secrétariat général du RDR. Faut-il en conclure que les brouilles relèvent désormais du passé ?
Toutes les incompréhensions qui ont pu exister à un moment donné, ont été aplanies. Le RDR a travaillé dans le sens de rassembler tout le monde. D’ailleurs, le Rassemblement a été l’un des thèmes forts de notre congrès. La direction a été formée pour rassembler tous les cadres et les mettre à contribution pour le renforcement de notre parti et dans l’optique de la création du parti unifié.
Dans le cadre de la remobilisation des militants, la direction du RDR avait décidé en avril 2016, de mettre sur pied un fond de solidarité pour aider ses militants les ces derniers. Que devient ce fond dont on n’a plus entendu parler ?
Le fond existe. Avant le congrès, il n’y a pas mal de militants dans différentes localités de notre pays qui ont pu bénéficier d’appui financier à partir de ce fond.
Combien de militants ont pu bénéficier de ce fonds ?
Je n’ai pas de chiffres exacts en ce moment parce que nous sommes en train de mettre en place les différentes instances de notre parti. Quand les passations de charge vont se faire entre les anciens dirigeants et les nouveaux, nous aurons les détails de tous ces points et je serai en mesure de vous dire exactement le nombre de militants qui à ce jour ont pu bénéficier de ce fond.
La création du parti unifié ressemble à une partie de poker menteur entre le RDR et le PDCI. On se demande comment ses deux partis pourraient y arriver quand on voit leurs directions travailler activement et beaucoup plus à l’implantation de leur formation politique qu’à parler de parti unifié à la base…
Bien vrai que les différents partis politiques continuent de fonctionner normalement, cela n’empêche pas les initiatives en faveur du parti unifié. La dernière initiative c’est la mise en place du comité de haut niveau qui est composé des cadres des différents partis.
Six cadres du RDR, sont membres de ce comité de haut niveau. Guillaume Soro, tout président de l’Assemblée nationale qu’il est, n’est pas membre. Qu’es-ce qu’il explique cette mise à l’écart ?
Il faut éviter de personnaliser le débat. Il a plu aux présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara de choisir des cadres pour composer ce comité de haut niveau. Cela ne fait pas des autres cadres des moins méritants. Nous avons beaucoup de cadres aujourd’hui au sein de notre parti et chacun aurait pu être membre de ce comité. Il faut qu’on sorte des débats personnalisés pour regarder l’objectif à atteindre.
Le débat sur l’alternance ne s’est pas encore estompé. Après une période d’accalmie, certains cadres du PDCI ont recommencé à faire feu de tout bois en exigeant du RDR qu’il soutienne en 2020 un candidat issu de leur rang.
Les points de vue personnels des individus ne peuvent pas l’emporter sur la dynamique générale impulsée par nos deux chefs Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara qui veulent que nous allons au parti unifié. Nous nous en tenons au cadre qui a été mis en place, cadre par excellence des discussions, sur les conditions pour aller au parti unifié.
Pour des cadres et militants du PDCI, le débat sur le parti unifié est en réalité une tentative de diversion du RDR pour ne à avoir soutenir un candidat de leur parti à la présidentielle de 2020…
Le parti unifié ne peut pas être une diversion. C’est plutôt la suite logique de notre engagement commun autour d’un idéal commun qui est notre pays. En 2005, nous avons mis en place le RHDP qui était une alliance de nos différents partis politiques. Nous avons gagné les élections de 2010 en RHDP, nous cogérons le pays depuis 2010 en RHDP. Nous sommes allés à la présidentielle de 2015 en RHDP. Nous avons évolué au niveau de notre alliance, puisque depuis le 3 août 2015, notre alliance s’est transformée en groupement politique reconnu au ministère de l’Intérieur. Nous sommes allés aux élections législatives en RHDP. Dans la perspective de consolider la paix, la stabilité et l’élan de développement de notre pays, nos deux chefs ont estimé que pour l’avenir de ce pays, il fallait donc continuer dans cette dynamique en allant au parti unifié. Le parti unifié, c’est ramener tous les enfants d’Houphouët-Boigny au sein d’une même et grande famille et garantir pour le long terme la paix et la stabilité dans notre pays. Et cela ne peut pas s’accommoder de calculs politiciens.
Dans la nouvelle direction du RDR, le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro occupe le poste de vice-président chargé de la région du Tchologo au même titre que le ministre Birahima Téné Ouattara, n’y a-t-il pas de risques de conflits de compétence ?
Mais pourquoi vous ne dites pas qu’à Séguéla, le ministre Amadou Soumahoro est vice-président en même temps que le ministre Hamed Bakayoko ? Je pense qu’il faut sortir de cette logique qui veut qu’ont voit des confrontations. D’abord vous devez savoir que dans la configuration du RDR, nous avons des vice-présidents et ensuite conformément à certains souhaits exprimés par les militants qui veulent que les cadres soient de plus en plus proches d’eux, il a été décidé qu’en plus de leur fonction de vice-président, de confier la supervision des activités du parti à l’échelle des régions à certains cadres. Il y a beaucoup de régions où les cadres sont en binôme pour la gestion. C’est un choix qui a été fait et qui répond à une logique d’efficacité et de proximité avec les militants.
Le président Alassane Ouattara après avoir à plusieurs reprises déclaré qu’il ne briguerait pas un 3e mandat, a commencé à entretenir le flou sur cette éventualité. Pourquoi le chef de l’Etat, par ailleurs président d’honneur du RDR, laisse -t-il planer ce doute ?
(Rires)…Vous parlez de laisser planer un doute, cela dépend de l’appréciation que les uns et les autres peuvent se faire. Ce que le chef de l’Etat dit, pour l’heure, il est à la tâche. Il a à cœur d’agir tous les jours pour ses concitoyens et de mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu. Pour les questions récurrentes sur une probable candidature en 2020, il donne rendez-vous en 2020 pour donner sa réponse. Mais pour l’heure, sa préoccupation c’est d’agir à régler les préoccupations essentielles des Ivoiriens. Nous nous en tenons à cela.
SKO
Ah…Les imbéciles de la bhétépack disent que ce n’est pas vrai. Les microbes bétés disent qu’il y’a la guerre en CIV et que la guerre arrive à grands pas. Ils sont si désabusés que l’enfant de djandjou (sa chienne de mère aux orifices puantes) @ma-caca parle de « stabilité instable »…Pa..pa..pa…pa…Ah, c’est la ohhhh… Les charognards parlent maintenant de stabilité instable… Riresss….
Mais au fait, c’est comment comment la réconciliation des sauvages de la meute ? Au moins Soro et ses camarades du RDR lavent leurs linges sales en famille. Oh, j’oubliais, les sauvages de la bhétépack ont essayé mais les bâches étaient vides avec une dizaines de badauds…. Krrrr….Krrr….
Moi, je crois qu’il existe une instabilité stable au front des pisseurs et sauvages du FPI…Oui, bien lire UNE INSTABILITE STABLE au FPI qui ne laisse que 5400 égarés… Les pauvres…