Toutes les structures publiques et parapubliques de Côte-d’Ivoire auditées d’ici à 2020 (Inspecteur général d’Etat)

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Roland KLOHI

Toutes les structures publiques et parapubliques ivoiriennes seront auditées d’ici à 2020, selon les « moyens humains, matériels et financiers » disponibles, a indiqué mercredi l’inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, face à la presse.

« Tous les ministères et structures parapubliques seront audités d’ici à 2020 », a déclaré M. N’Doli, expliquant que ces contrôles se feront « dans la possibilité des moyens humains, matériels et financiers que nous aurons ».

Ces audits, a dit Ahoua N’Doli, visent deux objectifs. Le premier « est de voir si ces administrations et structures fonctionnent bien, fonctionnent en fonction des textes et des objectifs qui leur ont été fixés ». Le second « est de voir si les ressources de l’Etat sont utilisées à bon escient »

Les contrôles qui s’inscrivent dans une optique de bonne gouvernance, vont débuter par quatre structures parapubliques, à savoir l’Ecole nationale d’administration (ENA), l’Ecole normale supérieure (ENS), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la Société ivoirienne de contrôle technique automobile (SICTA).

L’inspection générale d’Etat va mener les contrôles avec l’appui de l’inspection générale des finances et des inspections générales des ministères.

« Certains audits qui sont complexes (ceux des sociétés d’Etat notamment) », seront sous-traités par des cabinets privés, a précisé M. N’Doli.

L’inspection générale d’Etat, qui relève directement du président de la République, a « compétence générale » sur toutes les structures publiques. Elle a pour mission de coordonner, d’encadrer, d’’apporter un appui technique et méthodologique à toutes les structures publiques d’inspection et de contrôle.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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2 réflexions au sujet de “Toutes les structures publiques et parapubliques de Côte-d’Ivoire auditées d’ici à 2020 (Inspecteur général d’Etat)”

  1. J’aime bien cette expression “selon les « moyens humains, matériels et financiers » disponibles”.

    C’est typique en Afrique particulièrement; la notion d’éthique, de déontologie ou de conscience professionnelle fout le camp très facilement.

    Pour une véritable et très bonne compréhension de la gestion d’Etat il faut que les audits soient menés de la façon la plus professionnelle, rigoureuse et sans compromissions. Si vous n’avez pas les moyens pourquoi vouloir faire toutes les sociétés d’Etat (sur une courte période de temps – d’ici 2020) si leur importance dans notre économie sont différentes (Centre Ivoirien Antipollution???). Faite une évaluation de risque et procède par élimination et cibler les sociétés qui d’urgence ou par priorité ont besoin d’être audite proprement et sans équivoque ni compromis. Cela préviendrait que la mauvaise gestion de ces sociétés n’affecte grandement notre économie ou contraignent la croissance potentielle. Ainsi vous aurez servi à quelque chose au près du contribuable plutôt que de nous fournir ces phrases amphibologique Mr l’Inspecteur Général d’Etat!
    Autrement nous servir de l’a peu prêt ne sert à rien et personne.
    Meilleurs salutations!

  2. Bonne nouvelle. Etant moi-même un faucon quant à l’utilisation de l’argent du contribuable, je ne peux que saluer cela.

    “Ces audits, a dit Ahoua N’Doli, visent deux objectifs. Le premier « est de voir si ces administrations et structures fonctionnent bien, fonctionnent en fonction des textes et des objectifs qui leur ont été fixés ». Le second « est de voir si les ressources de l’Etat sont utilisées à bon escient »”

    Oui, ce sont les objectifs clairs de tout audit.

    Et ça, c’est le rôle de l’IGE. Commençons dès maintenant à intégrer les bonnes pratiques et ne pas nécessairement avoir peur ou dramatiser tout quand on entend le mot « audit ».

    On avance…

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