UA-UE : Regard rétrospectif de Don Mello sur les rapports et perspectives entre l’Afrique et l’Europe

AFREXIT

1885, la conférence de Berlin assassine et dépèce l’Afrique dont on relie, par des chemins de fer coloniaux, les morceaux enclavés, aux morceaux de la façade maritime. C’est le grand voyage des richesses du continent africain. Ces richesses qui partent en vrac en Europe et qui reviennent en emballage estampillé Europe et enfermé dans des containers au retour, après une transformation dans les cuves, hauts fourneaux et machines-outils des industries européennes.

1939, par une guerre éclair, l’Allemagne nazie occupe la moitié de la France et fait main basse sur le franc français et l’économie française. Le franc CFA naît officieusement pour les colonies françaises et servira de caisse noire à De Gaulle exilé en Angleterre pendant toute la période de guerre.

1942, De Gaulle, fait réquisitionner les matières premières à vil prix dans les colonies d’Afrique et les vend à prix d’or en Angleterre et aux USA pour financer l’effort de Guerre de la France Libre dont la capitale passe de Paris à Brazzaville. Cette réquisition s’étend aux jeunes africains valides pour se rendre sans visa sur les théâtres d’opération en Afrique du Nord puis en Europe et servir de boucliers humains.

Après avoir libérer la France, sur ordre de De Gaulle, l’armée française fût blanchie avec des héros n’ayant livré aucun combat pour défiler à Paris devant les officiels. Les soldats Africains serons regroupés à Toulon et réexpédiés à Thiaroye au Sénégal pour certains avec pour seule récompense la fusillade et des médailles. Ils ont ainsi été écartés et enterrés dans les sous-sols de l’histoire pour éviter qu’ils rentrent dans l’histoire glorieuse de la France. Leur commandant LECLERC eu droit à tous les honneurs et est rentré dans l’histoire sans ses soldats.

Le 26 Décembre 1945, le franc CFA sort de la clandestinité et naît officiellement pour financer l’effort de reconstruction d’une France sortie très abîmée de la guerre.

En Mai 56, par une lettre adressée à Guy Mollet Président de France, Gaston Deferre, alors Ministre de la France d’outre-mer, demande à Guy Mollet de conditionner la participation de la France au marché commun européen et à la communauté Européenne de l’Energie Atomique par l’adhésion des colonies à la Communauté économique européenne (CEE). Cette manœuvre française visait à obtenir un égal accès à l’Uranium Congolais sous contrôle de la Belgique. C’est en effet cet uranium qui a servi à la fabrication de la bombe atomique américaine. En satisfaisant ainsi les ambitions gaullistes de souveraineté nucléaire vis-à-vis des USA, la manœuvre permettait de faire porter les dépenses en infrastructures des colonies sur l’Allemagne, grand contributeur du Fonds Européen. Deferre n’écartait pas le risque de la perte d’influence de la France en accordant à l’Afrique en général et au pré-carré français en particulier l’accès des autres pays européens. Face à ce risque la Grande Bretagne refuse le traité qui fonde la CEE pour maintenir des relations privilégiées avec ses anciennes colonies qui sont entre autres les USA, le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du Sud, le Kenya et l’inde.

En 1957 lors des négociations du traité de Rome qui crée la CEE, De Gaulle obtient la création de la DG VIII, une direction Générale de la commission Européenne chargée de gérer les fonds Européens pour la mise en valeur des territoires coloniaux en vue d’un égal accès de l’économie européenne aux matières premières africaines. Cette direction était majoritairement sous contrôle de fonctionnaires français pour éviter toute ingérence des autres membres de la CEE dans le pré-carré français mais profiter du pré-carré Belge. L’éviction de l’Allemagne du continent africain à la fin de la deuxième guerre, faisait de la France, de l’Angleterre et de la Belgique les seuls maîtres du continent et les intermédiaires obligés des autres membres de la CEE pour l’exploitation des ressources en matières premières africaines. Après le refus de l’Angleterre d’adhérer à la CEE, La France assure le tutorat de l’Afrique et prend une ascendance diplomatique en Europe et sur la scène internationale. La France représente ainsi le continent Africain et a l’initiative des résolutions à l’ONU pour le compte des États africains.

L’épuisement des matières premières en Europe et le besoin de nouvelles ressources ainsi que des matières premières typiquement tropicales (coton, hévéa, palmier à huile, cacao, café, fruits tropicaux, etc.) imposent une alliance entre l’Afrique et une Europe sous perfusion du plan Marshall que De Gaulle considérait comme un moyen de chantage pour mettre l’Europe sous la coupe de l’arme nucléaire américaine.

Après les indépendances, pour éviter les émules de l’Afrexit de l’Algérie, de l’Egypte, du Ghana et de la Guinée, et avant la convention de Yaoundé en 1963 qui prolonge l’alliance CEE-ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) en les contextualisant, De Gaulle s’empresse de donner une forme juridique au maintien de l’économie coloniale sous surveillance de l’armée française dans ses ex-colonies. C’était la signature des accords de coopération militaro-économico-financiers en 1961 qui fondent la françafrique pour financer la reconstruction de la France et contraindre les chefs d’États africains au respect de ses accords par le maintien de l’armée française sur leur sol. Ainsi les accords françafricains s’imposent aux accords CEE-ACP. Ces derniers deviennent un complément des premiers.

Les accords de 1961 et de 1963 après les indépendances, ont donc laissé intact l’économie coloniale et entraîné le sous-développement perpétuel ainsi que la sanction ou l’élimination physique des Chefs d’États qui tentent l’Afrexit. Le passage de l’économie coloniale à une économie industrielle est pris en otage par ces deux cordes qui lient les mains et les pieds du continent africain.

Les révisions successives des accords UE-ACP ont renforcé le lien entre l’économie coloniale et le FED (Fonds Européen de Développement) avec la création du STABEX (Fonds de stabilisation des recettes d’exportation sur les produits agricoles) et du SYSMIN (Fonds de stabilisation des recettes d’exportation des produits minéraux) Ces différents fonds étaient financés par des ristournes sur les énormes bénéfices issus de la réquisition sans fin des matières premières. Ces «aides » ont été conçues comme une arme de guerre pour détourner les chefs d’États africains contre un nouvel acteur international porteur d’une idéologie dite « indésirable » : l’URSS. Après l’effondrement de l’URSS, le STABEX et le SYSMIN ont disparu et les avantages non réciproques en faveur de l’Afrique deviendront bientôt réciproques avec les APE (accords de partenariat économiques) entre l’Union Européenne (UE) et les ACP pour étouffer toute tentative d’industrialisation de l’Afrique par l’accès sans barrière des produits industiels européens au marché africain.

L’aide au développement ne suffisant pas à contraindre les chefs d’États souverains et pour maquiller les coup d’États de Foccart et de Bob Denard, les révisions des accords UE-ACP de 1990 et de 2005 introduisent des dispositions relatives au respect des droits de l’homme et celles relatives à la déportation à la CPI pour les Chefs d’État les plus récalcitrants qu’on prend le soin de dépeindre devant le peuple européen par des reportages médiatiques dignes des séries hollywoodiennes où la victime devient un tueur en série et le bourreau un parfait démocrate respectueux des droits de l’homme.

Ces accords n’ont jamais été soumis au vote des peuples d’Afrique. Cette omission volontaire permet d’entretenir l’ignorance des causes profondes du sous-développement du continent en focalisant les esprits sur le vote des Présidents qu’on peut étouffer financièrement ou débarquer à tout moment lorsqu’ils s’écartent du chemin de fer de l’UE-ACP au nom des droits de l’homme.

A l’image du Brexit (British exit), vivement l’Afrexit par un référendum sur ces accords pour briser les chaînes du mouvement perpétuel du sous-développement et emprunter enfin le chemin de fer du panafricanisme pour mettre en place les institutions fédérales qui reprennent les fonctions de l’UE-ACP et de la Françafrique afin de créer, sur l’ensemble du continent, les quatre piliers qui déclencheront et accèleront le développement des hauts fourneaux, des cuves et des machines-outils en Afrique : La liberté des personnes, des biens, des capitaux et des services.

L’Afrexit permettra donc de ressusciter, d’industrialiser et de recoller les morceaux du continent africain mort et dépecé en 1885.

Dr DON MELLO Ahoua

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9 réflexions au sujet de “UA-UE : Regard rétrospectif de Don Mello sur les rapports et perspectives entre l’Afrique et l’Europe”

  1. « les révisions des accords UE-ACP de 1990 et de 2005 introduisent des dispositions relatives au respect des droits de l’homme et celles relatives à la déportation à la CPI pour les Chefs d’État les plus récalcitrants… » Dixit Don Mello. A l’évidence l’argumentaire de notre éminent Docteur n’a également rien à envier à un scénario de film hollywoodien

  2. INTELLO MODE D’EMPLOI

    C’est simple !!

    On produit une analyse depuis son point de chute, qui se nourrit de la critique ou de la validation, sans bouger de chez soi et on signe son papier !!

    que nous propose donc @wara en guise de réponse ??

    Des bruits de tam tam sous la ligne des commentaires !!

    Pfff…

    Montez d’un étage !!!

    Merci à DON MELLO !!
    Merci à @wara de suivre.

    Pop !!

  3. parlant de scénario de film hollywoodien
    où était monsieur Don Melo
    entre 1990 et 2005 ?
    avec le pouvoir en vos mains, parler
    d’afrexit aurait eu une franche portée.
    en 2017, malgré vos nombreux soit-disant
    intellectuels, il faut attendre un énergumène,
    genre Kemi pour vous rappeler votre souveraineté.

  4. UNE BOUTEILLE A LA MER ?

    @Pop, l’honneur est grand celui que tu me fais de relire l’article de Don Mello.
    Je ne m’y déroberai point ! Je me garderai cependant de critiques « excessives » eu égard aux nobles fonctions qui sont les siennes actuellement dans le cadre du développement africain.

    Commençons par le commencement !

    Beaucoup qui parlent de la Conférence de Berlin ne se donnent pas toujours le temps de lire l’Acte signé à Berlin ! Don MELLO aussi ???

    Savez vous que l’un des points majeurs de cette rencontre organisée par le chancelier BISMARCK, a été de lutter contre l’esclavage et la traite négrière qui sévissait alors en Afrique. Un Chapitre II entier lui est consacré ! La Déclaration concernant la traite des esclaves !

    Concernant ce commerce des esclaves, thème aujourd’hui d’actualité, il faut noter le rôle néfaste de certains africains et notamment des chefs traditionnels qui y trouvaient leurs comptes. Comme en Libye aujourd’hui hélas !

    BERLIN A PERMIS DONC DE METTRE FIN A CETTE PRATIQUE HONTEUSE !

    De manière plus générale, les fleuves Niger et Congo, les grandes voies de navigation et du commerce futur, occupent une bonne partie des Accords.

    Cependant, on admet qu’en définissant à l’article 34, des modalités de modus operandi, à respecter pour une appropriation à l’avenir d’un territoire, Berlin a précipité la colonisation en bonne et due forme.

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    Relisons le « Chapitre VI – Déclaration relative aux conditions essentielles à remplir pour que des occupations nouvelles sur les côtes du continent africain soient considérées comme effectives »
    Article 34.
    La Puissance qui, dorénavant, prendra possession d’un territoire sur les côtes du Continent africain situé en dehors de ses possessions actuelles, ou qui, n’en ayant pas eu jusque-là, viendrait à en acquérir, et de même la Puissance qui y assumera un protectorat, accompagnera l’acte respectif d’une notification adressée aux autres Puissances signataires du présent Acte, afin de les mettre à même de faire valoir, s’il y a lieu, leurs réclamations.
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    Sur un autre point, la carte de l’Afrique en 1885 était différente de celle d’aujourd’hui ! En Afrique de l’ouest très peu de pays (actuels) existaient. Juste les premiers territoires occupés sur les côtes.
    Chose curieuse la présence des Résistants Africains dont SAMORY est mentionnée sur cette carte de 1885 ! Mais ce n’était pas encore le grand Samory. A cette époque il faisait plutôt face à beaucoup de révoltes internes dont le « GBan-Kélé ou « La Guerre du refus ». Et la collaboration de certains chefs locaux bien content de se cacher sous le parapluie du protectorat !

    D’autres souverains africains sont mentionnés comme Ahmadou TALL ou Le MADDHI au Tchad…

    C’est dommage que dans son excellent document « Regard rétrospectif de Don Mello sur les rapports et perspectives entre l’Afrique et l’Europe », Don MELLO ne fait pas une lecture croisée avec la résistance africaine et les raisons d’échec, face à toutes ces entreprises qui ne prennent par leur racine en 1885 mais trois à quatre siècles plutôt ! Ce serait une belle contribution d’éclairer notre marche vers les sommets en analysant notre contribution à notre propre échec !
    POURQUOI L’ECHEC DE L’UNION AFRICAINE QUAND LES AUTRES S’ENTENDENT SUR LES MODALITES DU PARTAGE FUTUR DE L’AFRIQUE ?

    Quand Don MELLO écrit enfin à la veille du Sommet Europe-Afrique : « A l’image du Brexit (British exit), vivement l’Afrexit par un référendum sur ces accords pour briser les chaînes du mouvement perpétuel du sous-développement et emprunter enfin le chemin de fer du panafricanisme pour mettre en place les institutions fédérales qui reprennent les fonctions de l’UE-ACP et de la Françafrique.. », je me demande si c’est une contribution à la conférence comme celui du contre-sommet en cours à Abidjan avec les MK et autre ou une simple bouteille à la mer ?

    Mais c’est déjà çà….

  5. Je ne partage pas l’« Afrexit », néologisme qui colle bien à la réalité du moment avec le Brexit.

    Il faut souligner aussi que ces accords UE-ACP portent bien de potentiel économique pour nos pays. Le problème de nos pays en Afrique, toute initiative même les meilleures, les plus prometteuses finissent toujours comme un passif. Simplement parce que, nous ne mettons jamais les mains à la patte pour tirer avantage de ces accords. Ils ne sont pas parfaits, loin de là, mais nos pays n’ont pas connu au fil des années les ajustement infrastructurels et structurels de leurs économies pour en tirer avantage. Pareil comme la mondialisation. Nous n’avons jamais su nous positionner dans l’utilisation de nos avantages comparatifs comme l’ont fait bien de pays d’Asie pour en tirer plein avantage.

    Non, ADM, je propose plutôt une évolution de ces accords dans le nouveau contexte des défis et réalités du 21ème siècle. Pas un Afrexit…

    Et puis, dans tous les cas, on peut amener un chameau au bord de la rivière mais on ne peut le forcer à boire. Aucun accord et aucune situation ne seront jamais bons pour nos pays africains si la mentalité est toujours celle du mendiant à qui l’on doit tout et incapable de s’organiser pour son propre bien ou savoir décerner ce qui est essentiel pour son propre développement.

    Arrêtons de trimbaler a tout bout de champ cette mentalité de victime éternelle.

    A bon entendeur !

  6. QUESTIONS A DON MELLO

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    « A l’image du Brexit (British exit), vivement l’Afrexit par un référendum sur ces accords pour briser les chaînes du mouvement perpétuel du sous-développement et emprunter enfin le chemin de fer du panafricanisme pour mettre en place les institutions fédérales qui reprennent les fonctions de l’UE-ACP et de la Françafrique afin de créer, sur l’ensemble du continent, les quatre piliers qui déclencheront et accèleront le développement des hauts fourneaux, des cuves et des machines-outils en Afrique : La liberté des personnes, des biens, des capitaux et des services. »

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    Le chemin de fer du panafricanisme est-il bloqué par l’existence des Accords UE-ACP ?

    Non ! Les Africains ont toute la latitude de se réunir et concevoir une démarche commune et cohérente pour leur développement.

    Pourquoi échouent-ils à le faire dans la durée ?

    Un bref coup d’œil dans le rétroviseur africain en nous limitant à 30 ans en arrière !

    LE PLAN D’ACTION DE LAGOS (PAL), Pour le développement de l’Afrique 1980-2000, adopté en avril 1980 par la défunte Organisation de l’Unité africaine (OUA), rédigé par des experts africains et de grands économistes dont feu Oupoh Oupoh (qui sera plus tard du FPI originel…), et qui visait ni plus ni moins que « l’autosuffisance nationale et collective dans le domaine économique et social, en vue de l’instauration d’un nouvel ordre économique international » a été un échec ! 132 belles pages (version française et 104 version anglaise) de belles résolutions…à l’africaine !

    Et pourtant avec cet instrument, l’Afrique et la CEA voulaient répondre à la Banque Mondiale et son fameux rapport Berg et les propositions d’ajustement structurel !

    Où en sommes-nous CONCRÈTEMENT avec Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) synthèse du Plan Oméga (Sénégal/Algérie) et du Millenium African Plan de l’Afrique du Sud ?

    Beaucoup de bureaucratie dirait l’autre….

    MA PETITE RÉPONSE

    On aura beau accuser l’occident, il faudra balayer devant notre porte !

    En économie du développement comme en ce qui concerne l’esclavage…

  7. « INTELLO », EN MODE DE DESEMPLOI ?

    @Pop, qui parle tant de faux intellectuel, pseudo intellectuel et que sais-je, me concernant …Dans quel camp te situes-tu ?
    1. INTELLO, EN MODE EMPLOI ?
    2. intello, en mode de désemploi (chômage chronique !) ?
    3. EX-DG (1, Place Sorbonne) en mode retraite anticipée (version dream) ?
    4. Rien (poussière… exactement AKOBO POUSSIERE !)

  8. @wara,
    Qui se souvient encore de ce fameux plan d’action de Lagos qui devait libérer l’Afrique de la « charité » des pays du Nord et nous permettent de retrouver notre pleine souveraineté économique? Ce bel outil de développement rangé aux calendes grecques avec la disparition de l’OUA et l’avènement de l’UA en 2001, qui n’est ni plus ni moins qu’un « copié -collé » du modèle européen
    Certainement pas nos neo panafricanistes dont le fond de commerce repose sur les pseudo antagonismes Nord Sud, et de ce fait sont incapables de s’exercer à un effort d’auto critique

  9. A tiger does not shout its tigritude : it pounces !

    ( Le tigre ne crie pas sa tigritude : il bondit sur sa proie)

    Pour l’ami @Pop.

    C’est très commode de discuter librement sans que le nom ou la fonction ne brouillent d’avance la communication.

    En effet, face à toutes ces injures distribuées au quotidien parfois moins sur le contenu du message que sur l’ethnie du locuteur, WARA ou EAC est bien pratique.

    Afin que les petits esprits soient contraints de se focaliser sur le message.

    Par ailleurs à un certain niveau, on n’a plus besoin de prodada. Quitte à se voir voler ses idées ! C’est le tribut de la contribution anonyme.

    Enfin dois je ajouter pour ta gouverne que certaines fonctions sont sujettes au necessaire devoir de réserve et toute intervention publique soumise à l’autorisation hiérarchique ?

    Que je signe un article Jacques, Degbalou ou Siaka n’est pas le plus important. Travailler avec une fausse adtesse ip n’est pas non plus sorcier.

    Que je n’intervienne qu’en commentaires n’est pas un crime en soi !

    Mais quelle est la quintessence de ma parole ? Est-elle une litanie d’imbécilités ou une réponse pertinente à des propos visant l’idée ou l’oeuvre je defends ? Celle d’Ado très souvent et pour ton malheur !

    Que je sois traité de répondeur automatique peu importe. Le tigre n’a jamais eu besoin de crier sa tigritude surtout devant une chèvre intellectuelle !

    Big respect Wolé Soyinka.

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