La FESCI s’invite au sommet UA-UE en Côte d’Ivoire et déplore une non-implication des élèves et étudiants

Hilaire Gueby

La Fesci veut se faire entendre lors du 5ème sommet UA-UE des 29-30 novembre 2017 à Abidjan, selon des propos tenus mardi 28 novembre par son Secrétaire général, Assi Fulgence Assi (AFA), à Cocody.

« Nous avons décidé de nous inviter au sommet. Nous avons élaboré un certain nombre de recommandations par voie de courrier , et de presse à nos Chefs d’État. Nous croyons fermement qu’il ne faut pas laisser la question de la jeunesse, de l’éducation dans les seules mains de nos gouvernants. C ‘est à nous de prendre nos responsabilité pour que nos avis puissent compter. Nous avons cru que certains Chef d’État allaient venir dans le mode universitaire pour s’imprégner de nos réalités. Mais dans le chronogramme que nous avons vu, il n’y a aucune conférence ni aucune visite d’un Chef d’État », a dit AFA qui a décrit cela comme une volonté de la part des autorités ivoiriennes ou africaines d’omettre ou d’ignorer l’existence de la jeunesse estudiantine et scolaire ivoirienne.

Un tel sommet devrait, selon lui, mobiliser tous les acteurs de la jeunesse et poser son problème. La FESCI trouve que ce n’est pas le cas: « Au niveau africain n’avons pas été associés, ni même sur le plan national. On ne peut pas investir dans la jeunesse en omettant la formation. C’est en cela que nous sommes offusqués. Quel est l’objectif de nos Chefs d’État ? », s’est-il demandé.

Avec Afrikipresse.fr

 

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1 réflexion au sujet de « La FESCI s’invite au sommet UA-UE en Côte d’Ivoire et déplore une non-implication des élèves et étudiants »

  1. Ce sommet est incontestablement un d’envergure malgré les rouspètements des charognards et autres sorcières qui le dénigrent et aboient simplement parce que OUATTARA est le PR de la CIV.

    Les enjeux et défis sont multiformes. Avec les leaders de deux puissances européennes et bien du gotha des chefs d’Etats africains, on ne saurait trouver meilleure plateforme pour nos pays. Mon seul regret est que nos chefs en Afrique ne savent pas ou jamais ce qu’ils veulent et ce qui est et ce qu’il faut pour eux-mêmes.

    Mon regret est que l’on finira avec un de ces communiqués laconiques et diplomatiques comme on en a eu des tonnes sans actes concrets pour faire avancer la cause de nos pays face à leurs défis les plus pressants et ceux engageant fortement leur avenir et objectif de pays émergents…Hélas…Hélas…

    AFRIQUE MON AFRIQUE…WHAT DO YOU WANT? That’s the one billion dollar (or euro) question.

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