Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe a rencontré ce jeudi 16 décembre 2017 la haute hiérarchie militaire de son pays conduite par le Chef d’État Major, le General Constantino Chiwenga.
Cette rencontre dont la présidence du Zimbabwe a diffusé des images, a enregistré les présences du ministre sud-africain de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula [en jaune sur les images] et des ministres zimbabwéens de la Sécurité et de la Défense, le Commandant Kembo Mohadi et le Dr Sydney Sekeramayi. Aucune information n’a filtré de la rencontre.
Les vaches sont mieux gardées quand chacun reste à sa place. Et celle des militaires n’est pas l’arène politique. Sans conscience (ou plutôt si, ils sont téléguidés), ils poussent pour remettre en selle un vice-président prévaricateur englué dans des scandales économiques de très grande ampleur, un effroyable dictateur en puissance. Une lutte de palais entre l’épouse de Mugabé et l’ex vice-président tombé en disgrâce. Aucun mot, aucune ambition en faveur de la démocratie, de la liberté de réunion ou d’association, de la liberté d’opinion, ni pour le combat de Morgan Tsvangirai… rien dans ce sens venant des militaires. Non, tout ce qu’ils veulent, c’es rétablir Mnangagwa, ponte du régime en délicatesse. Non, définitivement, la place des militaires est en caserne.
BREAKING NEWS…BREAKING NEWS…
Le parti au pouvoir au Zimbabwe vient de limoger Mugabe de sa tête, et lui demande de démissionner de la présidence du pays dans les 24 heures (demain à 10 heures GMT, date butoir) ou être destitué.