(Agence Ecofin) – Hier, en Côte d’Ivoire, le premier festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (FEJA) s’est achevé. L’évènement organisé par Paradise Games, soutenu par Orange, a accueilli au palais de la Culture d’Abidjan, 330 gamers issus de plusieurs pays du continent.
D’après les premiers retours, la première édition du FEJA a été un véritable succès, tant au niveau de la compétitivité dans les différents tournois, qu’au niveau des conférences et autres panels affiliés. Il faut rappeler que des sommités continentales de l’industrie des jeux vidéo étaient présentes à cette grand-messe du gaming pour entretenir les participants sur différents enjeux de l’industrie du gaming.
Ainsi, Emmanuel Yao, réalisateur adjoint chez Ubisoft Singapour, a tenu un atelier sur les métiers du jeu vidéo. Jean Patrick Ehouman, fondateur de SheistheCode, un programme d’insertion des femmes dans le secteur de l’informatique, a animé un panel sur le rôle des femmes dans le développement d’applications mobiles et de jeux vidéo. Mohammed Housseyni, directeur général du studio nigérien de jeux vidéo MMG, a tenu une conférence sur la culture africaine dans les jeux vidéo. Un atelier sur le rôle du scénariste dans la conception d’un dessin animé et d’un jeu vidéo a été animé par Honoré Essoh, le directeur général de Studio6, un développeur ivoirien. Le panel le plus attendu des professionnels était celui de Serge Thiam, responsable du contenu chez Orange France, sur le thème « Gaming et eSport, un écosystème qui se construit ».
Côté tournois, autant les joueurs que les participants ont été impressionnés. « Pour les joueurs béninois présents, c’était la première expérience dans un tournoi d’une telle ampleur avec des enjeux réels. Le monde est très grand. On se croyait forts. C’est dommage pour ceux qui n’ont pas pu faire l’expérience. Les joueurs avaient un niveau très élevé dans la plupart des jeux », a expliqué Malkier Sanya, de la délégation des joueurs béninois présents au FEJA, à l’Agence Ecofin. Selon lui, les prochaines éditions seront encore plus intéressantes, à condition d’avoir plus de temps et d’espace pour le déroulement des tournois.
« Le FEJA est bien la preuve que dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, « gamer » c’est un métier, ce qui est normal quand on sait que les jeux vidéo forment la principale industrie ludique de la planète », complète Malkier Sanya.
Les organisateurs du festival sont du même avis et souhaitent que les professionnels du jeu vidéo africain, développeurs, mais également joueurs, captent une partie des 109 milliards de dollars que vaut l’industrie mondiale du gaming.
De quoi motiver les acteurs du secteur qui tentent de plus en plus, ces derniers mois, de meubler le circuit africain des jeux vidéo avec des évènements de portée internationale.
Servan Ahougnon
Que c’est cool !
Un festival de l’électronique…Que c’est cool ! Oui, avec la cagnotte de 109 milliards de dollar sur le marché pourquoi pas chercher un morceau de ce gâteau ? Bravo…Et bonne continuation… Avançons dans le pays, dans tous les domaines…
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Je veux encourager les développeurs qui pourront nous aider à convoir un jeu où on peut passer de la prison au palais et du palais en prison en pissant et poopant dans ses culottes. Moi, je suis prêt à contribuer au financement d’un tel projet…(Voyons, c’est pour rire un peu…Même les bétés peuvent sourire même si c’est jaune comme le visage hideux de gbagba à la Haye…)
#PrisonaupalaisetPalaisenprisondanspipietpoop
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Plutôt lire : ….concevoir…