Presse en Côte-d’Ivoire: La Nouvelle loi et les ventes des journaux au cœur des échanges entre Koné Bruno et le Synappci

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Abidjan, 23 octobre 2017

Le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Koné Bruno Nabagné a accordé une audience au Bureau exécutif national du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI). C’était le 19 octobre dernier à son cabinet sis au 23ème étage de l’immeuble Postel 2000 au Plateau. A la tête d’une forte délégation, le Secrétaire général Guillaume Gbato-qui rentrait il y a quelques jours d’une mission de Belgique où il a représenté le Synappci à l’Assemblée générale de UNI-MEI Europe (Union des syndicats européens des médias, des arts et du spectacle)-, a dans un exposé partagé avec le ministre un certain nombre de préoccupations et des projets sur lesquels travaille le Synappci pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels de la presse.Toutes ses préoccupations et projets d’ailleurs ont été consignés dans un mémorandum, qui a été remis au ministre.

Guillaume Gbato a ainsi expliqué à Koné Bruno la démarche du Synappci dans le processus d’adoption du projet de la nouvelle loi portant régime juridique de la presse, qui à l’en croire, ne vise qu’un consensus autour de dispositions légales dans un cadre inclusif. Il a pour ce faire, sollicité auprès de son hôte un cadre permanent d’échanges entre le ministère et les organisations professionnelles, pour débattre des questions importantes qui concernent la corporation et trouver ensemble des solutions idoines. Guillaume Gbato a aussi présenté au patron de la communication et porte-parole du gouvernement, le tableau sombre des agents des radios de proximité, qui travaillent dans la précarité avec des rémunérations en dessous du SMIG.

 

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Saluant la démarche du Synappci, le ministre Koné Bruno a indiqué que c’est une joie pour lui de recevoir le syndicat et échanger sur des questions qui concernent l’amélioration des conditions d’exercice du journalisme. « Avec beaucoup de responsabilité et d’intelligence, on peut régler beaucoup de chose. Quand j’étais à Côte d’Ivoire Télécom, où j’ai occupé les postes de Directeur-adjoint et Directeur général, j’ai eu affaire à des syndicalistes (…) Par le dialogue on a fini par avoir nos intérêts communs. Un syndicat n’est pas forcément un adversaire, c’est un partenaire avec qui on peut travailler et faire avancer le secteur. Donc je suis ouvert aux échanges pour l’amélioration du secteur », a-t-il déclaré. « C’est vrai qu’il y a beaucoup de difficultés, mais il faut reconnaître qu’on ne sera jamais à bout de ses difficultés dans l’adversité », a-t-il ajouté, non sans saisir l’opportunité pour expliquer en quoi « la loi sur la presse de 2004 est plus sévère que le projet de loi de 2017 », dont le processus d’adoption a été suspendu du fait des divergences entre le gouvernement et les professionnels des médias.

Koné Bruno a aussi exprimé sa peine quant au marasme économique que traverse la presse ivoirienne. « Je suis ouvert à toutes les discussions pour l’avancement de la presse sur les questions pécuniaires, l’impression, la distribution, le financement des entreprises de presse et bien d’autres problèmes. Et pour moi, ce n’est pas la loi sur la presse qui va résoudre tous ses problèmes qui sont réels. Les journaux ne vendent plus. Il faut trouver des solutions. Et nous travaillons déjà sur les voies et moyens pour faire face à cette situation que traversent nos entreprises de presse, que ce soit dans le public comme dans le privé (…) Nous pensons par exemple qu’en ce qui concerne la distribution à l’intérieur du pays où les journaux arrivent tard dans l’après-midi ou le lendemain, dans un environnement où la presse numérique et les réseaux sociaux ont une longueur d’avance sur la presse papier, la solution est de décentraliser l’impression en créant des imprimeries dans les régions », a-t-il soutenu.
Il faut noter enfin que Koné Bruno a donné son accord pour des sollicitations à lui adressé par le Synappci. Il s’agit entre autres de son accord pour le parrainage de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire de l’organisation. Heureux de cette rencontre fructueuse, le Secrétaire général du Synappci a au nom de ses camarades, salué l’esprit d’ouverture du ministre et l’a rassuré de l’engagement du Synappci à l’accompagner dans sa mission à la tête du Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste.

Le Secrétariat national à l’information et à la communication

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1 réflexion au sujet de « Presse en Côte-d’Ivoire: La Nouvelle loi et les ventes des journaux au cœur des échanges entre Koné Bruno et le Synappci »

  1. Avec internet, en s’informant via diverses sources variées et en recoupant les informations, on arrive a se faire une excellente idée de l’actualité.
    Il faut être vraiment être fou pour acheter le support papier des journaux ivoiriens.

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