Joseph KONE
Le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Intérieur, Vincent Toh Bi, a évoqué jeudi à Yamoussoukro (Centre) une crise humanitaire sérieuse » à Guiglo où « 3.000 personnes » ont trouvé « refuge » mardi à la préfecture, à la suite d’un conflit entre autochtones et allogènes qui a fait deux morts.
« Mardi, nous avons eu 3.000 déplacés qui se trouvent actuellement à la préfecture de Guiglo », a indiqué M. Toh Bi, faisant état d’ »une crise humanitaire sérieuse ».
Ce conflit a fait « deux morts, autant de campements incendiés, de nombreux blessés et 1.500 personnes déplacées », selon un bilan du gouvernement mercredi, qui a annoncé « la mise en place de comités de gestion » de ce conflit.
Pour le gouvernement, ces troubles ont pour « origine principale le fait que des forêts classées ou non sont convoitées par les communautés autochtones et allogènes ».
Les autochtones Guérés et allogènes Baoulés sont en conflit depuis début septembre. Les premiers ont entrepris de déloger les seconds des plantations qu’ils occupent dans la forêt classée de Goindébé.
Le gouvernement a également « décidé de poursuivre le redéploiement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), des gendarmes et la police » pour maintenir l’ordre dans cette zone.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
« Les autochtones Guérés et allogènes Baoulés sont en conflit depuis début septembre. Les premiers ont entrepris de déloger les seconds des plantations qu’ils occupent dans la forêt classée de Goindébé. »
C’est bien ce que je disais, l’objectif des feignasses ce n’est pas de protéger une quelconque forêt classée mais plutôt de s’emparer des plantations parce qu’on est en campagne cacao.
Voilà un gouvernement qui ne sait pas ce qui se passe sur son propre territoire; et pourtant il a des préfets des services de renseignements. Un conflit qui est en cours depuis des semaines, c’est aujourd’hui que lui le gouvernement, il est au courant… Si ce n’est pas la mauvaise foi et l’irresponsabilité, il n’y a pas d’autres qualifications… tout le monde en Côte d’Ivoire est informé sauf le gouvernement… Putain… Bon, maintenant que vous êtes informés, allez-y régler ce conflit… Ces Guérés qui se font braiser par milliers comme des biches par les rebelles, ont trouvé des Baoulés sur qui exercer leurs frustrations… Vous les Guérés, vous étiez ou quand les Baoulés commençaient à exploiter ces forêts classées? Pourquoi vous ne les avez pas dissuadés au début? Maintenant que leurs plantations sont viabilisées et produisent, c’est à ce moment là que vous vous rappelez qu’ils ont occupé des forêts classées et vous les chassez pour vous accaparer de leurs plantations… Ces forêts dites classées sont la propreté du gouvernernement. Allez vous plaindre au gouvernement au lieu de chasser les Baoulés…
Les occupations anarchiques de terres à l’Ouest l’ont souvent été avec la complicité des responsables de l’administration eux-mêmes recevant des consignes dans ce sens, parce que les exploitations agricoles des forêts classées génèrent beaucoup d’argent qui donnent un coup de fouet à la production des cultures de rente.
Le problème aujourd’hui est arrivé à un seuil de saturation telle que la rareté des terres disponibles entraine des conflit interminables. Pourquoi baoulé, burkinabé, Lobi, sénoufo peuvent occuper et exploiter des forêts classées en zone Wè sans que les derniers cités ne puissent le faire ?
L’État doit veiller à ce que la justice soit pour tous, si non les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.
L’Ouest ne peut indéfiniment accueillir tous les « sans-terre » de ce pays sans que cela n’entraine un phénomène de rejet.
Zott personne n’a obligé quelqu’un à venir faire des plantations à l’Ouest. Ils peuvent toujours prendre leurs plantations et les emporter chez eux !! loollll !!!