Le revenu brut des producteurs ivoiriens de Cacao passe à 2.013 milliards franc cfa, en hausse de 28%

Roland KLOHI

Le revenu brut des producteurs de cacao en Côte-d’Ivoire est passé de 1.565 milliards FCFA sur la campagne 2015-2016 à 2.013 milliards FCFA en 2016-2017, a affirmé vendredi le président du conseil d’administration du Conseil du café-cacao, Lambert Kouassi Konan, lors d’une cérémonie à Abidjan.

“Le revenu brut global perçu par les producteurs sur la campagne 2016-2017 ressort aujourd’hui à environ 2.013 milliards FCFA contre 1.565 milliards en 2015-2016, soit une augmentation de plus de 28%”, a dit M. Kouassi, à l’ouverture de la 4e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC).

Le PCA du Conseil Conseil café-cacao s’est réjoui de ce que les producteurs ont obtenu des “revenus substantiellement plus élevés, malgré la baisse du prix garanti”, lors de la campagne intermédiaire.

Le prix garanti du kilogramme de cacao pour la campagne principale 2016-2017, annoncé le 29 septembre 2016 à 1.100 FCFA (un record), avait été revu à la baisse le 1er avril 2017 à 700 FCFA pour la campagne intermédiaire.

Cette baisse est principalement imputable à la chute des cours internationaux du kilogramme de cacao de plus de 35% (de 1.800 à moins de 1.300 FCFA), liée à la surproduction, à partir de décembre 2016.

Le prix garanti du kilogramme pour la campagne principale 2017-2018 sera annoncé le 1er octobre, date officielle du démarrage de cette dernière.

Avec deux millions de tonnes de cacao produits sur la campagne 2016-2017, la Côte d’Ivoire est le leader mondial en termes de volume (40% de l’offre mondiale), mais aussi de qualité marchande.

RKO

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1 réflexion au sujet de « Le revenu brut des producteurs ivoiriens de Cacao passe à 2.013 milliards franc cfa, en hausse de 28% »

  1. La solution durable pour nos producteurs et notre pays, c’est la transformation quasi-totale de nos mat. prem. Voici la voie du futur.

    Le « brut » augmente de 28%, c’est noté…mais pour combien de temps avant sa chute. Et puis ce n’est que le “brut”…Afrique, mon Afrique, passons à toute allure à la transformation des fruits de nos terres riches…

    Les efforts doivent continuer dans ce sens et ne devraient cesser que lorsque le compteur marquera transformation à au moins 95%. Et nous devons poursuivre cela avec FERMETE, pardon, RESOLUTION, voire HARDIESSE.

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