Une tribune internationale de Franklin Nyamsi
Professeur agrégé de philosophie
Paris -France
Comment accepter qu’une certaine vulgate veuille faire raser les murs de Côte d’Ivoire aux courageux citoyens qui refondèrent le contrat sociopolitique ivoirien le 19 septembre 2002 ? Tant que nous vivrons, nous témoignerons du sens de l’histoire de cette époque, envers et contre tous les révisionnistes et négationnistes de tous bords. Etre taiseux en ces temps de prospérité de l’ingratitude et de l’amnésie quasi officialisées, c’est mourir avant que d’être mort. C’est tuer pour une deuxième fois ceux qui sont morts pour que tous les Ivoiriens et tous les habitants de Côte d’Ivoire soient enfin traités comme des membres à part entière de l’espèce humaine. Dans bien des officines mal famées aujourd’hui, en effet, bon nombre d’esprits niaiseux s’échinent à prêter encore et encore à Guillaume Soro et à ses compagnons des Forces Nouvelles, l’intention de prendre le pouvoir en Côte d’Ivoire par un coup d’Etat. Toutes les semaines, on fait courir des rumeurs. Telle phrase, telle allusion, telle remémoration d’un proche de Guillaume Soro, rappelant un épisode de l’histoire de cette résistance citoyenne ivoirienne contre l’idéologie criminelle de l’ivoirité, est montée en épingle par les nouveaux sécurocrates zélés, pour éloigner par tous les moyens possibles, Guillaume Soro de son inéluctable destin national. Il importe donc de restituer la commémoration du 19 septembre 2002 à son vrai sens, afin de tuer dans l’œuf les récupérations politico-politiciennes dont cette date continue de faire malheureusement les frais. Il importe de montrer en quoi le 19 septembre 2002 a rendu irréversible, la désignation démocratique des dirigeants de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui comme de demain. Et cela devrait suffire à montrer la vacuité de la nouvelle tradition des auto-complots ourdis pour salir Guillaume Soro, horrible manipulation par laquelle certains croient, mordicus, pouvoir faire un pied de nez à l’intelligence du peuple.
La rancœur de l’aile radicale du FPI : un refus d’assumer toute l’histoire de la criminalité ivoiritaire
Pour l’ancien pouvoir du FPI, le 19 septembre 2002 correspond à l’agression délibérée de la Côte d’Ivoire par une coalition d’ivoiriens et d’étrangers déterminés à faire main basse sur les ressources et le territoire ivoirien. Il n’est que de lire le dernier témoignage de Laurent Gbagbo dans l’ouvrage de Mattéi pour s’en convaincre. Pourtant, la commémoration du 19 septembre 2002 est précisément celle des douleurs qui conduisirent Guillaume Soro et ses compagnons à risquer leurs vies pour changer l’intenable situation qui s’était installée en Côte d’Ivoire depuis la crise successorale du Président Houphouët-Boigny. Une partie de la nation, représentée successivement par les élites politiques du régime PDCI-RDA de 1993-1999, de la junte militaire du Général Guéi de 1999-, et du régime FPI de 2000 à 2002, avait décidée d’exclure d’autorité de la citoyenneté ivoirienne, une partie non moins importante du peuple de Côte d’Ivoire : harcèlements administratifs, spoliations foncières, destruction illégale de documents d’état civil, refus de renouvellement de pièces d’identité, violences et humiliations physiques graves, crimes de faciès, exécutions extra-judiciaires, idéologie haineuse dans les médias nationaux, tel était le quotidien des ivoiriens des années 2000 débutantes. C’est contre cette criminalisation outrancière de l’idéologie ivoiritaire que se dressèrent Guillaume Soro et ses compagnons du MPCI. Loin donc d’être une commémoration de revanche, le 19 septembre est une commémoration de méditation sur le tragique nécessaire à la réalisation de la liberté. Les Forces Nouvelles ne se vantent pas tous les 19 septembre de leur combat contre le régime du FPI. Elles se remémorent les durs sacrifices qu’elles durent consentir pour recouvrer la dignité des citoyens spoliés de tous bords.
Le mépris d’une partie de l’élite actuelle au pouvoir : un dédit empreint d’ingratitude
On peut trouver aujourd’hui, au cœur du régime du RHDP au pouvoir, des élites qui regardent encore les combattants du 19 septembre 2002 de très haut. Bien souvent issue de la bourgeoisie cossue des familles politiques où l’on naît avec une cuiller en or dans la bouche, cette frange de l’élite de salon aime bien à dresser un portrait dégradant de Soro et de ses compagnons de lutte : des analphabètes, des bouseux, des sauvageons, des boyordjan, des vauriens, qui ne doivent d’avoir racheté leur vie sur terre qu’à leur enrôlement dans une rébellion de cul-terreux, sans foi ni loi. Pourtant, ce mépris cache mal une réalité historique : ces mêmes combattants des Forces Nouvelles qu’on présente volontiers aujourd’hui entre deux bouffées de cigares et deux gorgées de champagne comme de vulgaires bandits, sont à l’origine des négociations de paix qui ont permis au PDCI-RDA et au RDR d’être candidats aux élections présidentielles 2010. Et quant éclatait en février 2010, la crise de la double dissolution, c’est bien sur les Forces Nouvelles de Soro que le RDR et le PDCI-RDA comptèrent pour résister au diktat de Laurent Gbagbo, comme en témoigne éloquemment le communiqué historique du RDR publié le 13 février 2010. C’est encore Guillaume Soro, Premier ministre issu de cette résistance des Forces Nouvelles qui a organisé les premières élections présidentielles réellement transparentes de l’après-Houphouët et c’est lui qui a consolidé le retour de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national de 2010 à 2012, avant de passer à la tête de l’Assemblée Nationale. De cette longue période de 2002 à 2017, Guillaume Soro, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a indéniablement rempli les charges d’homme d’Etat, prenant les plus hauts risques de l’histoire de ce pays, en essuyant notamment le terrible attentat du 29 juin 2007 sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké. Au total, il apparaît donc objectivement que la remémoration du 19 septembre 2002 devrait être vécue en partage avec le RHDP, qui ne serait jamais devenu la coalition forte qu’il est aujourd’hui sans l’apport de cette génération intrépide des Forces Nouvelles, qui contraint le pouvoir FPI à renégocier le contrat sociopolitique ivoirien et à reconfigurer les rapports de forces dans le pays. Et l’attitude fraternelle du Président Bédié le 17 septembre 2017 à Daoukro envers Guillaume Soro et les soroïstes participe de cette juste reconnaissance politique…
L’incompréhension d’une partie du peuple : le tragique des genèses démocratiques
Enfin, en raison de l’effet conjugué des deux tendances négatives ci-dessus examinées, il y a une partie de l’opinion populaire ivoirienne qui continue de voir le 19 septembre 2002 comme une aberration de l’histoire nationale. Pour cette opinion plutôt candide, les spoliés de la période 1993-2002 auraient dû procéder autrement pour faire valoir leurs droits ou sauver leurs vies menacées. Ils auraient dû opter pour la voie sublime de la non-violence, à la manière d’un Martin Luther King ou d’un Mahatma Gandhi. Soit : comment ne pas saluer la bonté, et même la piété de cette opinion ? Elle a pour elle la bonne conscience de ceux qui ne font pas l’Histoire. Mais, une objection peut toutefois valoir contre cet angélisme populaire, fait de religiosité diffuse : qu’on regarde l’Histoire des grandes démocraties, de la Grèce à l’Amérique contemporaine. Les démocraties naissent toujours d’épisodes tragiques de confrontation préliminaire des forces archaïques-réactionnaires avec les forces nouvelles-révolutionnaires. Et c’est de la victoire des secondes que naissent les institutions de la liberté. La Côte d’Ivoire a malheureusement dû passer par cet épisode tragique, préliminaire de toutes les genèses démocratiques. Sans excuser les exactions, les excès, les débordements de la crise de 2002 ; sans nier ou mépriser les victimes et les morts parfois innocentes de cette terrible période, il appartient aux citoyens avertis de se hisser au niveau de la compréhension téléologique de l’Histoire pour se convaincre que cette souffrance fut une source de progrès qualitatif pour la conscience collective ivoirienne. Et c’est forts de cela que tous ensemble, nous devons aller au Pardon et à la Réconciliation de tous les Ivoiriens, dans une Côte d’Ivoire apaisée, où tous les prisonniers de la dernière crise postélectorale 2010-2011, tous les 40 mille exilés ivoiriens encore hors des frontières du pays, et plus tard, tous les détenus de la justice internationale, pourront renouer avec la vie et la liberté dans une patrie ivoirienne à jamais immunisée contre le retour des démons qui faillirent à jamais l’abolir.
Comprise de cette façon, la commémoration du 19 septembre 2017 ne sera ni joie des vainqueurs, ni chantage envers les gouvernants, encore moins mépris pour les victimes et morts de tous bords. C’est une commémoration de la mémoire de vigilance qui est l’antichambre de l’élévation du niveau de conscience et de responsabilité de tous, pour un avenir meilleur. Guillaume Soro et les Forces Nouvelles, disons-le avec force, n’ont besoin d’aucun coup d’Etat pour accéder au pouvoir d’Etat. Pour eux, ce qui compte et comptera toujours, c’est de préserver les acquis de la démocratisation de la Côte d’Ivoire, afin que l’accès, l’exercice, la conservation ou la transmission du pouvoir d’Etat se fassent résolument pour et dans la justice, la paix, la stabilité et le bien-être de tous.
Le 19 septembre 2017
Source : guillaumesoro.ci
Sans surprises, les refondus frontistes de la bhéthépack s’autoproclament les victimes uniques de la tragédie que nous avons connue dans ce pays. Ils attendent des excuses ou dirais-je des sacrifices expiatoires pour le mal qui leur a été fait….Oh, les pauvres…. Et depuis peu les microbes dans leur jeu favori de développement de bhéthéories s’en donnent à cœur-joie. Alors, regardons-les s’émasculer sur ce thème et rappelons-leur qu’ils ne sont pas (que des) victimes mais acteurs à part entière de cette tragédie. Alors, eux aussi doivent des excuses. Tous nous devons des excuses. Tout le monde a sa part de responsabilité. Un point. Un trait…
Comme l’observateur que nous avons toujours été, nous continuons de le faire so-le-ment… Allez….
Chaque camp se considère, sinon a le droit de se considérer comme le seul camp victime de la crise ivoirienne, ceci en s’appuyant sur des arguments divers.
Ici, les approches sont subjectives.
Par contre, ce qui choque, c’est quand on parle des victimes au niveau officiel, auprès d’une institution internationale comme la CPI, qui juge à charge et à décharge, et que l’on ne voit que des savaneux dans les listings retenus par cette institution mondale !!?!?!?!
La question demeure, la CPI va t-elle ou non se pencher sur la question du charnier de DUEKOUE ou alors se limiter seulement au 6 femmes d’ABOBO (l’une ayant été apparemment un homme, vu le test ADN récent effectué) ??
Non, au delà de l’arbitre, il faut remettre tout à plat, avant même de parler de « responsabilités » !!
Mais il y a des gens qui n’ont aucun intérêt à ce que les ivoiriens s’asseyent et discutent de nouveau !!
Pop !!
@Franklin Nyamsi,
Je dois reconnaître que tu es un excellent sophiste.
Tu fais bien ton travail de laudateur et ton employeur doit être fier de toi. Mais sache une chose:les écrits restent. Ces paroles cyniques et gravissimes que tu graves dans le marbre t’engagent pour toujours et tu répondras d’elles.
Tu as choisis délibérément de téter à la mamelle du mensonge et tu assumeras l’histoire.
franklin a écrit:
« Une partie de la nation, représentée successivement par les élites politiques du régime PDCI-RDA de 1993-1999, de la junte militaire du Général Guéi de 1999-, et du régime FPI de 2000 à 2002, avait décidée d’exclure d’autorité de la citoyenneté ivoirienne, une partie non moins importante du peuple de Côte d’Ivoire : harcèlements administratifs, spoliations foncières, destruction illégale de documents d’état civil, refus de renouvellement de pièces d’identité, violences et humiliations physiques graves, crimes de faciès, exécutions extra-judiciaires, idéologie haineuse dans les médias nationaux, tel était le quotidien des ivoiriens des années 2000 débutantes. »
MA REACTION
1- Soyons factuels @Nyamsi, donne-nous des références de textes, discours ou lois dans lesquels un responsable politique de quelque bord que ce soit, déclare dans ce pays que les habitants de Korhogo, séguéla, …bref du nord de la CI, ne sont pas des ivoiriens. Cela fait des années que sur ce site, j’attends que des menteurs éloquents, étayent leurs allégations d’éléments vérifiables.
2- Concernant l’épisode des cartes d’identité et les dérives constatées dans les contrôles, elles ont été une réalités regrettables. Mais , même à ce niveau, les nordistes qui ont été victimes n’étaient pas visés. Les faits le démontrent et toutes les démonstrations ont été faites sur ce phénomène.
Mais il se trouvent que ces dérives ont été du » pain béni » exploité par des gens que l’on sait, pour assouvir leurs ambitions politiques.
PETIT RAPPEL POUR RECADRER ENCORE LES FAITS
Après l’instauration de la carte de séjour par Alhassane ouattara , alors 1er Ministre d’Houphouet, l’on a constaté UNE FLAMBÉE au niveau des fraudes sur la carte nationale d’identité ivoirienne. C’EST UN FAIT HISTORIQUE VÉRIFIABLE.
L’obtention de la carte de séjour, jugée extrêmement paperassière, a poussé des milliers d’immigrés, a opter pour la fraude sur les CNI ivoiriennes, afin d’avoir du répit, car la carte de séjour, en plus d’être un parcours du combattant, devait être renouvelée chaque année.
Les forces de l’ordre, composées des ivoiriens de toutes les origines, ont donc commencé à être regardantes dans les contrôles. La majorité des étrangers en CI est composée de sahéliens qui sont les cousins des ivoiriens du nord, avec les mêmes noms sans compter qu’ils sont tous francophones.
Voilà comment, dans l’accomplissement de leurs tâches, les policiers ont commencé à être plus regardants, lors des contrôles, sur toutes les cartes avec des noms nordiques. Ils ont même eu l’idée, de poser quelques questions aux détenteurs des cartes pour vérifier s’ils étaient vraiment originaires des zones mentionnées sur les cartes. Ce stratagèmes permettaient de démasquer de nombreux fraudeurs. Voilà la réalité.
IL EST CURIEUX QUE TOUS CEUX QUI MENTIONNENT CE FAIT PRENNENT BIEN SOIN DE NE PAS REL3VER LE CONTEXTE DANS LEQUEL CELA ÉTAIT FAIT !
Malheureusement, comme les œuvres humaines riment avec avec imperfections, des abus ont eu lieu. Bien évidemment, je partage la colère des citoyens ivoiriens frustrés de devoir répondre, dans la rue, à des questions comme des écoliers.Ils ne sont pas responsables de la faiblesse de notre administration face à la fraude et n’avaient pas à subir cela. Leur colère étaient donc légitime.
Mais en quoi ceci démontrent-ils la volonté des autorités sous qui ces choses ont eu lieu, d’exclure une partie de la population comme le prétendent les affabulateurs du RDR ?
Ces choses ont débuté D’ABORD SOUS ALHASSANE OUATTARA 1ER MINISTRE et se sont poursuivies brièvement sous BEDIE. Mais les rodoro prennent bien soin de ne pas mentionner l’époque haho 1er ministre. Cela est bien la preuve que c’est de la récupération politique.
« harcèlements administratifs, spoliations foncières »
De quel spoliation foncière parle ce Monsieur. @Franklin, donne-nous le nom d’un seul ivoirien du nord ayant été spolié de ses terres ?
Il est facile de faire des déclarations. Mais les étayer est ne autre paire de manche. Moi, je peux déclarer que Franklin Nyamsi a sodomisé son père. Vous voyez, on peut déclarer tout et n’importe quoi si l’on ne se soumet pas à la rigueur scientifique des preuves.
« Mais il y a des gens qui n’ont aucun intérêt à ce que les ivoiriens s’asseyent et discutent de nouveau !! »
Etrange, étrange ces mots…Des gens qui voudraient que nous nous asseyons entre Ivoiriens de noveau, et ces mêmes gens qui prient ici et bavent ici à longueur de journée pour que l’apocalypse s’abattent sur la CIV. Des gens qui dansent le gbégbé sur ce site quand un pneu de poids lourd ou Gbagbo éclate car voyant leurs prédictions apocalyptiques se réaliser…. Hmmm? Il faut être vraiment inspiré aux sens frontiste et machiavélique du terme pour donner un sens à de tels versets.
Regardons-les so-le-ment comme les observateurs que nous sommes…
Plutôt lire : …de nouveau,…
….un pneu de poids lourd ou gbaka s’éclate…
Ce n’est pas parce que l’on parle de dialogue et de réconciliation que l’on sera obligé de s’aimer et de s’échanger de longs baisers langoureux et savoureux !!
Non, le dialogue est une option logique et obligatoire à mon sens, si on veut préserver les intérêts communs que nous avons, mais aussi un futur paisible qui verrait nos enfants, éventuellement, vivre ensemble (pas au sens savaneux du terme), dans un cadre plus serein.
Vu ce que vit ce pays, la réconciliation est la seule issue possible qui nous éviterait de finir comme certains pays africains, qui ont loupé le coche (Libéria, Centrafrique, Congo, Soudan, etc.)!!
Et comme dans ces pays, nous suivons exactement le même chemin, quand tout tend à confirmer que la Cote d’Ivoire a tout pour être une puissance africaine et un modèle politique de référence, après l’Afrique du Sud, qui elle, a su faire la sienne, de réconciliation.
Alors oui, voir son adversaire se prendre des poteaux et applaudir est une réaction tout a fait normale, quand on voit que celui-ci se fout complètement des suppliques formulées par notre camp.
A défaut de ne pouvoir obtenir une réconciliation vraie, il est tout a fait souhaitable que ce soit plutôt l’adversaire qui peine le plus, et non soi-même, même si on n’en a pas la garantie !!
Mais oui, la réconciliation n’est pas obligatoire à ce niveau, d’autant plus que de nombreuses personnes dans le camp des « vainqueurs » n’en voient pas l’utilité !!
Mais moi, je parle pour moi : il faut savoir s’élever de temps à autres et avoir une vue globale de la situation ivoirienne.
Fondamentalement, personne ne veut voir son pays sombrer dans l’Apocalypse. Personne ne peut se le souhaiter délibérément. Mais si l’adversaire n’en a que faire de la réconciliation salvatrice, alors oui, s’il faut aller à l’apocalypse, on y ira bravement !!
Je ne crois pas qu’il soit possible d’ignorer tout rapprochement comme ceux d’en face le font, tout en évitant une situation, tardive ou proche, qui nous obligerait à panser de nouveau nos blessures.
Plus le temps passe, plus la tension monte et la garantie d’une explosion à terme est certaine (explosion qui n’arrangera personne), mais aussi, plus le besoin de se rapprocher de parler se fait présent !!
Tout y est !!
Pop !! (et oui, entretemps, OUATTARA n’en a que foutre de votre réconciliation, quand il finira son travail de rapine, au service de ses patrons, il se cassera chez lui, au village, pour y prendre sa retraite…à MOUGINS !!)
Ah…Lui au moins il saura prendre une retraite. Pas comme le stupide à La Haye à qui tout le monde a parlé. Tout le monde, mais comme tout bon bété sauvage sous les hallucinations de ses pasteurs évangéliques lui promettant des boules de feu sur ses ennemis, il a engagé une guerre sauvage contre notre pays et s’est fait capture comme un rat. Et puis, même les frontistes s’en foutent pas mal de la réconciliation donc…eh beh…vous n’êtes point diffèrent de OUATTARA sur ce volet donc…Hmmmm ?!?!
Ah oui, là c’est superbement dit…
Mais tout le reste, ce sont les mêmes serpillères effritées auxquelles nous sommes habitués…Donc allons-y…
Allez…Envoyez-lui encore le maïs au sauvage…C toujours et encore pré-payé…
Crétin !
@ peace 001
essaye de ne plus mettre sa tête a cet énergumène dans ses vomissures.
UN ANE qui a cru que les anges viendront se battre pour eux !!!!!
fhoummmmm
Il faut être très très très idiots ou soit imbu de sa personne que la réconciliation se fera au bon vouloir ou selon les conditions imposées par la Bhetepack sauvage.
Non la réconciliation ne pourrait se dérouler ainsi (trop facile là!).
Quand on passe son temps à tout boycotter (Et c’est votre droit) on assume les conséquences.
Ne vous inquiétez pas la Côte D’Ivoire ne s’écroulera pas et les ivoiriens ne seront pas des canibalistes quelque soient votre piètre personnalité et vos visions apocalyptiques.
La réconciliation est une option mais pas forcément une obligation pour un regroupement sectaire.Celles ou ceux là désespérés de la perte du pouvoir qui dans leur haine génétique voudraient maladroitement instaurer la chienlit assumeront les conséquences de leur inconscience.
À chacun sa lorgnette !!!
Secundo il faut laisser chaque ivoirien qui le désire en fonction de la constitutionnelle d’être candidat et Non l’éliminer pour des raisons fallacieuses.Etre candidat et être Président sont deux parcours différents car pour le second cas c’est peuple qui décidera en fonction du projet de société à lui présenter.On n’est pas obligé d’être adoubé par un parti politique.C’est peut-être rare qu’un candidat indépendant gagne les élections Mais c’est possible(deux fois au Benin et tout récemment en France).Seul le peuple a le dernier mot.
À chaque combat suffit sa peine et donc à chacun sa lorgnette !!!
Le primo est en mode modération.
À l’impossible nul n’est tenu Et Donc viva la liberté d’expression.
À chacun sa lorgnette !!!
Prendre sa retraite n’est pas une fin en soi.
C’est le cadre et la valeur de la retraite aux yeux des ivoiriens qui est d’envergure.
Vu comme cela, un homme politique peut avoir pus de valeur mort en martyr, mort en prison, retraité à 110 ans, qu’en fuite à MOUGINS, après avoir pillé le pays et vendu ses richesses aux blancs.
Le cas MANDELA est encore présent dans nos mémoires, qui a pris la sienne après avoir passé 27 ans en prison. GBAGBO LAURENT est encore jeune, et toujours éligible !!
La valeur de l’homme politique va donc au delà des perceptions de bien être individuel et égoïste que l’on ressent, et sur lesquelles on se base pour savoir si aller à MOUGINS vaut mieux qu’aller en prison !!
GBAGBO LAURENT est un homme politique de naissance et la prison le grandit plus qu’elle ne l’humilie. Sa cote de popularité nationale et internationale a grossi quand il es entré en prison (et c’est d’ailleurs ce qui l’en fera sortir), -son plébiscite évidemment aussi- quand celle de OUATTARA est en chute libre, avec dans son propre camp de plus en plus de désillusions et de déceptions.
Et pendant que l’on continuera de croire que les anges ont veillé sur le président GBAGBO (sinon qui l’aurait fait, surtout après ces bombardements ? Je demeure chrétien et croyant), il est évident que nous sommes vaccinées contre les attaques venimeuses de savaneux qui se tapent le front sur le sol 7 fois par jours, qui pensent qu’une bonne douche a moins de valeurs que des ablutions de parties intimes souillées et qui pense que des sachets de sable vert attachés autour de la taille, trempé dans du sang de fœtus humain, pourrait protéger des balles !!!
Et l’idiotie du jour : « Secundo il faut laisser chaque ivoirien qui le désire en fonction de la constitutionnelle d’être candidat et Non l’éliminer pour des raisons fallacieuses. »
Non mon ami, même avec la constitution de OUATTARA, un étranger ne peut se présenter pour devenir président de ce beau pays. Cette constitution en l’état aurait rejeté OUATTARA, le candidat dérivé (et oui, on a tendance à l’oublier !! Dérivé je vous dis), s’il n’avait pas falsifié son origine et répudié son parcours de vie, depuis l’âge de 12 ans !! Il ne s’agit donc pas ici de conditions d’éligibilité larges et ouvertes a respecter, mais avant tout de mauvaise foi, d’arrivisme et d’ingérence perfide, soutenue par des moutons savaneux qui ont refusé de réfléchir.
Je ne vois pas l’autre se présenter à la présidence du Mali ou du Burkina Faso, après tout ce qu’il a fait sur ce site, mais aussi dans sa vie en tant que Pisse, l’ivoirien !!
Franchement, il faut être sérieux quoi !! Depuis l’âge de 5 ans au moins, on produit des documents d’état civil, on sait où on a étudié, avec qui on l’a fait, on sait quand on s’est marié et avec qui, dans quels groupes on s’est inscrit, que ce soit des groupes de recherche ou des formations musicales. Et ce sujet, même en ce moment précis, tous les militants RDR continue de l’éviter et de verser dans la polémique, quand ils savent pertinemment que ce monsieur n’est pas, n’a jamais été ivoirien, pendant au moins 40 ans de sa vie (vu qu’après, il a brouillé les pistes) !!
Le plus amusant dans tout ceci, c’est que dans le RDR, on évite toute personnes ayant le même profil que OUATTARA, pour justement ne pas tomber dans les mêmes conneries, pour se donner un représentant qui penseraient avant tout aux RDR et à sa régions de prédilection, donc exit les BICTOGO et consort, pour nationalité douteuse, quand SORO, l’ivoirien, a le vent en poupe !! Au demeurant, il y a tellement d’ivoiriens dans le RDR. Pourquoi se choisir encore une fois un étranger qui obligera encore une fois les ivoiriens à s’affronter, juste avant de partir à la retraite à BAMAKO ou a OUAGA ??
Qui aurait pu penser que même dans le RDR, il pourrait y avoir des poussées identitaires républicaines ??
Mais pour le moment, je distribue du popcornnnn a tout va !!
En voulez vous mon cher @didiga ???
En voilà !!!
Pop !!
Dr Rantanplan alias @bon maïs le psychopathe qui s’ignore et cela va de soit quand on est en pleine phase délirante.
« Et l’idiotie du jour : « Secundo il faut laisser chaque ivoirien qui le désire en fonction de la constitutionnelle d’être candidat et Non l’éliminer pour des raisons fallacieuses. »
Non mon ami, même avec la constitution de OUATTARA, un étranger ne peut se présenter pour devenir président de ce beau pays »
Où ai je insinué qu’un étranger peut être candidat ?
Vraiment la haine comme un bon CANCER a metastasé le peu de cellules cognitives que tu possèdes.
Tu es encore dans Mr OUATTARA est étranger sinon depuis là il est Président et mieux il est entrain d’achever son second mandat (quadrupède femelle idiote!!)
Même dans votre camp et dans votre race Mr Dacoury Tabley,Mr Ouraga Obou vous avaient prévenu de vos dérives identitaires mais comme des chiens enragés et mal encagés sous la leste de votre Messie que des anges auraient installé à vie sur un trône vous avez voulu les assassiner.Ils étaient Et resterons toujours à vos yeux des bhete du Nord ouest de la Côte D’Ivoire; quel sacrilège de la part des sauvages poilus.
Même entre eux tribun ils font des classifications.Pauvre AFFI d’avoir attaché bagage avec ses aliénés psychopathes.
À chacun sa lorgnette !!!
Dr rantanplan alias @bon maïs ou le psychopathe qui s’ignore en pleine bouffée aiguë délirante.
Vous êtes halluciné par Son Excellence Président OUATTARA a telle enseigne qu’après avoir sollicité tous vos prophètes pour sa mort comme vous vous préparez pour les funérailles de votre historien SEPLOU,vous vous apprêtez à l’éliminer physiquement à l’aide d’un cure dent qui vous sert d’aphrodisiaque et d’une fourche qui vous sert à picorer vos Bon Maïs pardon popcorn.
« 5400 microbes haineux et aigris à gauche, 5400 microbes sauvages à droite, ce pays avance et avancera malgré ses challenges comme tous les pays du monde en ont d’ailleurs… »
À chacun sa lorgnette !!!
Loool @quoi
Même dans son rôle de chien, @rantanplan-pop reste le chien bhété le plus bête …
Un « étranger » parvient à prendre le pouvoir dans ton pays et expédie Luke GbagbO, l’ivoirien bhété de souche multi-bhétépack-maraka en prison et lui, le chien bhété sans maître depuis 2011, c’est des envies de popcorns qu’il a pour assister juste à des éclats de pneus … même un chien savaneux chercherait plutôt à organiser les autres pour aller mordre l’ennemi !!!!
Du maïs à @rantanplan-pop … et qu’il se débrouille pour les transformer lui-même en bon maïs ou popcorns !!!
té ande
Loool
Même un chien savaneux chercherait plutôt à organiser les autres pour aller mordre l’ennemi….
@lakota
Tu vas me tuer
Je dis ohh
J’ai une question pour toi .. depuis qu’on a quitté l’école coranique de SINDOU l’islam a changé ? On prie 7 fois maintenant ? Lol et puis dans une prière là on abaisse son front une fois par prière ?
Loool et ça c’est une intellectuelle du parti fasciste ivoirien….
Complètement perdue et dépassée dès qu’on sort de son univers et de sa culture….
Saabe
Lool @mantape
Et lui qui fait toute une grève de popcorns lorsqu’un savaneux coranique se trompe de bonne foi en écrivant « Saint Mathieu » au lieu de « Saint Matthieu » !!!
Donnez-lui du maïs et un appareil à popcorn !!!
té ande