Hamsatou ANABO
La police ivoirienne a interpellé, mardi à Yopougon (Ouest d’Abidjan), plusieurs personnes dont trois dealers de drogue, lors d’une opération visant à protéger les populations contre l’insécurité.
L’opération de bouclage menée par la police au quartier Siporex de Yopougon a permis d’interpeller plusieurs personnes dont trois dealers de drogue.
Le calme est revenu quelques heures après l’opération, ont confié des habitants du quartier à Alerte info.
Le 7 septembre, lors d’une opération de sécurisation menée à Adjamé (Nord d’Abidjan), la police a interpelé une centaine de personnes, saisi deux kilogrammes de cannabis et des armes blanches, et détruit un fumoir.
En juillet 2016, pas moins de 9.500 personnes ont été interpellées et 195 fumoirs détruits, dans le cadre d’une opération similaire (l’opération « épervier 2 »), pour la sécurisation du district d’Abidjan.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Offensive contre les microbes : des tirs de gaz lacrymogènes à Siporex (Yopougon)
Abidjan, 12 sept (AIP) – Les forces de police ont fait usage de gaz lacrymogène ce mardi dans le quartier Siporex à Yopougon pour explique-t-on, rétablir la sécurité dans cette zone considérée comme un nid de fumoirs abritant des gangs à la machette, les « microbes » ou « les enfants en conflits avec la loi ». Plusieurs véhicules de police ont fait irruption dans ce quartier pour poursuivre l’opération de sécurisation entamée depuis quelques jours. La zone est restée inaccessible pendant trois heures durant. « Nous sommes réfugiés dans la gare UTB pour nous mettre à l’abri de cet intense fumée », a conté un témoin. « Plusieurs jeunes ont été raflés pendant que d’autres piétons en majorité des femmes ont été agressés par des jeunes délinquant ».
Très actif, le successeur de Hambak. Pourvu que cela dure et soit suivi de façon stratégique. A titre d’exemple, le CeCOS que certains se plaisent à stigmatiser sans ménagement, avait travaillé patiemment de longues années aux côtés de la PJ. Résultat : 7000 truands ont été vidés du bain abidjanais (dans lequel ils ont été reversés en 2011 pour les besoins de conquête du prrrrécieuuux fauteuil). On était en 2001 au chiffre effrayant de 24 à 35 braquages et agressions par jour dans la seule capitale économique. Ce qu’il faut remarquer, c’est que quand la pression policière se fait forte dans cette ville, la pègre opère un repli stratégique à l’intérieur sur les grandes villes : Bouaké, Yamoussoukro, Daloa, etc. Observera t-on le même phénomène ?