Pour Affi, Soro doit se mettre à la disposition de la justice au lieu de demander pardon à Gbagbo

2 réflexions au sujet de “Pour Affi, Soro doit se mettre à la disposition de la justice au lieu de demander pardon à Gbagbo”

1. Alors là Affi, tu mets la barre extrêmement, voire exagérement ou déraisonnablement, haute pour Soro dans l’accomplissement de son « homework ». Donc, et donc, il doit se faire juger, et partant se faire incarcérer, et subir une certaine peine pour que ce « homework » satisfasse le patron de l’autre aile dure FPI. Alors là ça promet…On observe donc et on reste à l’écoute.
   Au fait, M. Affi, avant que je ne termine, quelle sentence vous conviendrait-elle dans ce cas d’espèce ? Je suis juste curieux…

2. « Il faut qu’il en tire les conséquences de cette reconnaissance, d’abord en allant témoigner à la Cour pénale internationale (CPI) : que Laurent Gbagbo n’a rien à voir avec les crimes dont on l’accuse, que le véritable coupable c’est lui, que Gbagbo soit relaxé, parce que innocent, et que lui-même se mette à la disposition de la justice. »

   C’est cela la mauvaise foi politique !!

   Je ne sais pas quel calcul AFFI fait sur ce coup, mais je crois qu’il verse tout simplement dans la démagogie et dit ici des choses juste pour plaire à la masse et se profiler politiquement, après la perte de vitesse enregistrée sur l’échiquier politique ivoirien.

   Non, AFFI était premier ministre de la république de Cote d’Ivoire quand en septembre 2002 ce pays fut attaqué. Il était le chef de gouvernement quand des enquêtes furent diligentées pour savoir les responsables du coup, les sources de financement, les bases arrières, etc.

   AFFI est aussi instruit que GBAGBO LAURENT sur le dossier, qui fut bouclé par … TAGRO Désiré et qui a mené au projet de loi d’amnistie.

   AFFI sait donc que SORO n’était qu’un faire valoir et qu’il ne disposait pas des fonds suffisants pour entrainer des hommes, les équiper et les armer. Par la suite, la constitution de la rébellion, son financement, les liens diplomatiques montés pour la soutenir, ce n’était pas SORO qui était en charge. Enfin la stratégie globale des FAFN, les moyens d’action et la motivation insufflée dans les rangs, provenait d’ailleurs et non de SORO, qui n’était que la pointe d’un iceberg.

   AFFI sait pertinemment que la rébellion a été financée par des cercles proches de OUATTARA et c’est OUATTARA qui aura mis SORO en mission, tout comme les autres personnages d’envergure dans ce groupe de criminels (IB, soutenue énormément et directement par la femme qui a ordonné son assassinat, DOMINIQUE OUATTARA).

   Alors, si AFFI veut être conséquent, il devrait demander à SORO, puisque c’est de lui dont on parle, d’aller témoigner à la CPI, non pas pour dire que c’est lui le responsable, mais pour dénoncer la personne qui l’a envoyé et comment cela s’est fait. Il faut que SORO aille dénoncer OUATTARA et qu’il décrire exactement la mission dont il était investi.

   C’est cela la réalité politique et militaire.

   Mais si AFFI préfère jouer au politique et manier la langue de bois, qu’il le fasse devant les crédules et les assoiffés de paix factice.

   Ce pays ne pourra trouver la paix que si les acteurs sont confrontés à leurs responsabilités (France y compris !!), et que si certaines questions de fond sont abordées (qui a gagné les élections de 2010 ?) !!!

   C’est aussi pourquoi les initiatives de SORO concernant la réconciliation ne pourront aboutir !! La réconciliation dépend de OUATTARA, car c’est lui qui détient les cartes et le pouvoir. Si SORO veut avoir de l’impact sur cette réconciliation, il lui faut prendre le pouvoir !!
   Je parie que s’il le fait, il oubliera rapidement ses prétentions pacificatrice pour en jouir, exactement comme OUATTARA l’aura fait !!

   TDR.

Les commentaires sont fermés.