Serge Alain KOFFI
Le procès à Abidjan de l’ex-ministre ivoirien, Assoa Adou, cadre du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo), a été renvoyé à jeudi, l’un de ses sept co-accusés n’ayant pas d’avocat pour sa défense.
Environ 1H30 après son ouverture, l’audience a été renvoyée par le juge Emile Kouadio. L’ancien milicien Metch Metchro, un des huit accusés, n’ayant pas d’avocat.
Face à la presse, à l’issue de l’audience, Me Martial Gawa, l’un des avocats de la défense, a expliqué qu’un procès en assises ne peut se tenir si un accusé n’a pas de conseil.
A sa suite, Me Rodrigue Dadjé, un autre avocat de la Défense, a souligné les difficultés pour trouver un avocat pour Metch Metchro : “Tous les avocats déjà désignés par le Bâtonnier ont refusé de le défendre’’.
L’ancien milicien avait témoigné à charge contre M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) et contre Simone Gbagbo, l’ex-première dame, lors de son procès en assises à Abidjan.
Dans ce procès, il est le principal accusateur de M. Assoa Adou, poursuivi pour les chefs de “complot contre l’autorité de l’Etat, organisation de bandes armées, détention illégale d’armes à feu et de munitions, complicité d’attentat contre l’autorité de l’Etat’’.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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