(Agence Ecofin) – Au cours du semestre écoulé, les réserves de devises extérieures du Nigéria ont enregistré une hausse de 16% pour atteindre 30,27 milliards $ le 29 juin dernier, contre 26,09 milliards $ en début d’année. C’est ce qu’indiquent des statistiques récemment publiées par la Banque centrale du pays, la CBN.
D’après l’institution financière, le chiffre enregistré le mois dernier affiche une augmentation de 14,8% par rapport à l’année dernière, à la même période. En effet, les réserves de devises du pays s’élevaient à 26,34 milliards $ en juin 2016.
La hausse actuelle serait due à une augmentation des prix du pétrole dont l’économie tire la majorité (70%) de ses revenus, ainsi qu’à l’augmentation de la production de l’or noir. Cette dernière s’explique entre autres par les négociations menées avec les militants du Delta du Niger qui ont saboté plusieurs infrastructures pétrolières l’année dernière.
S’exprimant sur le niveau actuel des réserves de devises extérieures du pays, le directeur de la supervision bancaire à la CBN, Ahmed Abdulahi (photo), a affirmé que celui-ci suffirait à satisfaire la demande des populations. En effet, depuis février passé, la Banque centrale a injecté dans le marché interbancaire près de 6 milliards $ pour pallier le déficit de réserves de change résultant de la chute des cours du brut.
Après la dégringolade de près de 20% et la volatilité qu’il a connues face au dollar américain l’an dernier, le naira s’est petit à petit stabilisé. Bonne nouvelle pour le volume des réserves de ce pays en hausse. Espérons que le « pissan » pays et voisin sous régional à travers la CBN et le gouverneur Emefiele continueront leurs efforts pour plus de stabilité monétaire. N’oublions pas, notre objectif à terme est l’eco. Voici le « big picture » que les bornés qui jouent dans la basse cour au lieu de la cour des grands ne peuvent comprendre. Yes and yes! Voilaaaaaaa !
Allez, allons-y seulement !
Vivement que nos chefs d’états et de gouvernements planchent sur un nouvel échéancier pour l’eco comme promis. C’est vrai, quelques difficultés restent encore à aplanir mais l’immobilisme sur cette question ne saurait être une option. Je crois que si nous nous y mettons, à ce stade, d’ici 3 à 4 ans, sinon plutôt, les phases préparatoires actives pour le lancement de l’eco pourraient commencer…
Et avec cela il y en a qui pensaient sincèrement que des spécialistes se seraient rencontrés pour « changer le nom d’une monnaie », sans en savoir le fonctionnement ….
Hummm !!!
J’ai expliqué et explique ….
Épilogue !!
Il est bien que les aboyeurs comprennent à travers présentations qu’une monnaie ne se créent sur la base de leurs petites émotions de femmelettes. Mais, nous leur répétons, être pro-Peace101/011, c’est super. Il n’y a pas à avoir honte à cela. Nous sommes par ailleurs heureux que nos commentaires promeuvent la libido de ces dernières.
Allez, Allons-y seulement !
Bande de clown panafricanistes ratés !
@mantape
LOL….C’est toi qui a bien raison…Mon commentaire à l’instant vient d’être admis en mode « attente de modération »….Oh la la… (Rires)… Nous sommes patients…Koné Bruno rit encore….
La phrase la plus importante de cet article à mon avis est la suivante : « En effet, depuis février passé, la Banque centrale a injecté dans le marché interbancaire près de 6 milliards $ pour pallier le déficit de réserves de change résultant de la chute des cours du brut ».
C’est en cela que la gestion de sa propre monnaie est importante pour un pays, « DECIDER DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE EN FONCTION DE SES REALITES ECONOMIQUES ».
Au delà des arguments politiques – luttes panafricanistes, souverainistes et « françafricaniste » (permettez le terme), il est un objectif que l’indépendance monétaire doit viser. Celui d’adapter la monnaie au contexte du pays ou de l’union.
Le F CFA ne joue malheureusement pas ce rôle d’adaptation aux réalités économiques Ivoiriennes et l’idée de création d’une monnaie Africaine est pour moi bien beau dans le projet et dans la présentation, mais ne sera qu’un autre F CFA version Africaine. On quittera un bourbier pour se retrouver dans un autre bourbier (on pourra se consoler qu’il soit au moins Africain…. Lolll). Car comment adapter une monnaie à des états tout aussi différents les uns que les autres?
Les USA ont réussi à avoir le dollars dans une période de l’histoire ou la monnaie n’étaient pas une suite de calculs mathématiques basées sur des hypothèses futures.
L’UE qui a une histoire plus récente et qui est un groupe plutôt homogène à eu beaucoup de difficulté à utiliser l’Euro avec seulement moins de 15 pays.
Aujourd’hui on veut créer une monnaie de 51 pays tous aussi différents les uns que les autres et avec la complexité actuelle de la monnaie.
Mon avis est peut être personnel mais je pense que cette monnaie ne sera pas salvatrice mais tout au contraire
elle permettra aux pays comme le Nigéria, le Maroc et l’Afrique du sud d’avoir la main mise sur tous les autres pays plus faibles. Pour se réconforter on peu toujours se dire aussi : Eux au mois sont Africains…..
Les modèles économiques actuels UEMOA, CEMAC ne sont pas tant mauvais que cela (il faut savoir garder ce qui est bon de l’autre) mais il leur faut une indépendance réelle en terme de politique monétaire sans quoi elle sont vides de sens comme actuellement.
Cdt
Cdt
@chas …
Vous dites : « Les modèles économiques actuels UEMOA, CEMAC ne sont pas tant mauvais que cela, mais il leur faut une indépendance réelle en terme de politique monétaire »
Il y a énormément de tension dans votre assertion. Appartenir à l’UEMOA, la CEMAC, avec le franc CFA comme monnaie, interdit par définition cette indépendance que vous vous souhaitez, vu que notre monnaie est clampée sur le franc français / EURO. De fait, cette monnaie ne nous appartient pas et ne nous permet pas d’afficher ce genre de latitude à laquelle vous vous attendez et que vous saluez chez les nigérians.
C’est seulement maintenant que de nombreuses personnes comprendront pourquoi l’on définit la monnaie comme un facteur économique de souveraineté.
Pouvoir décider librement de sa monnaie et de l’usage que l’on en fait, est un facteur de souveraineté économique. Ne pas pouvoir le faire signifier que l’on est encore sous le joug d’une autre entité qui décidera pour nous !!
J’ai fait simple !!
Épilogue !!