Côte d’Ivoire: Les autorités de Man sollicitées pour un règlement définitif de la crise au sein de la communauté sunnite

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Des responsables de l’Association des musulmans sunnites, délégation du Tonkpi lors de la conférence de presse (Man, 26 juin 2017)

(AIP)- Les autorités de Man ont été sollicitées à une reprise diligente du processus de règlement définitif de la crise au sein de la communauté musulmane sunnite du quartier Domoraud. Au cours d’une conférence de presse donnée à la mosquée Salam du quartier Petit Gbapleu, des membres ont lancé un appel aux autorités locales afin de trouver une solution à la crise qui secoue depuis trois ans cette communauté religieuse. « Depuis le dimanche 25 juin, les femmes de l’ACI (Association des compagnons de l’islam) étant sorties de la mosquée, l’AMSCI (Association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire, délégation régionale du Tonkpi) estime que les conditions sont réunies pour une reprise du processus de règlement définitif

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2 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: Les autorités de Man sollicitées pour un règlement définitif de la crise au sein de la communauté sunnite”

  1. LE MAINTIEN PÉNIBLE DE CETTE PAIX

    Pendant qu’on s’évertue à trouver un récipiendaire au Prix FHB « honorant les personnes vivantes ou organismes en activité ayant contribué à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix…. » il est curieux de constater qu’un conflit latent subsiste sous nos pieds depuis belle lurette sans trouver une solution rapide.

    Le Grand Fromager dont l’ombre tutélaire recouvre des contrées lointaines, laissant au soleil ceux qui sont à ses pieds…

    Serions nous donc ce fromager allégorique ?

    Il y a 20 ans le prestigieux prix était accordé aux philippins (Le président de la République des Philippines et Le président du Front de libération nationale moro (MNLF)).

    Qui s’en souvient encore ? Qui sait quel effet cette remise a eu sur la gestion postérieure du conflit ? La guerre et la paix provisoire font toujours bon ménage aux Philippines.

    C’est Les USA de Obama qui ont coupé les financements substantiels à l’UNESCO depuis l’intégration de la Palestine. Cet Obama mérite-il un prix de cette Agence Internationale ? Ou s’agit-il d’un appel du pied aux USA ?

    L’agenda de choix d’Obama au moment où son successeur remet en cause cette main tendue a Cuba, est-il bien pensé ?

    Quel intérêt de venir nous dire qu’un récipiendaire coopté a décliné l’offre ?

    Charité bien ordonnée commence par soi-même.

    J’ai choisi à dessein le prix 1997 parce que j’étais par le hasard du temps à cette cérémonie de remise.

    Je viens attirer l’attention bienveillante de ce ministère de l’intérieur et de la sécurité qui dispose d’une Direction des Cultes de veiller en amont à agir afin de nous éviter la pire des guerres. Les batailles religieuses.

    La Direction des cultes qui fait plus parler d’elle à l’occasion des pèlerinages à la Mecque, a lourdes et aux lieux saints d’Israël, doit s’impliquer davantage dans ce conflit et non se contenter d’un petit aller-retour à Man.

    Sous le Président Houphouët-Boigny lui même, l’État a eu à rétablir l’ordre de manière dure mais exemplaire à Man pour une affaire d’inhumation en respect des règles d’hygiène. Avec une mission dirigée si ma mémoire est bonne, collégialement par le Ministre de la Défense (Jean Konan Banny), de la Sécurité Intérieure (Ouassenan ou Bombet) et de l’administration territoriale (Léon Konan Koffi). La population a été un peu secouée mais l’ordre est revenu et les pratiques convenues par l’État ont été acceptées.

    Houphouët-Boigny a mâté ce jour-là à Man. Comme ailleurs. Mais il était cohérent avec ses choix et sa doctrine. Le choix d’une injustice momentanée au règne du désordre ! C’est de son Prix qu’il s’agit !

    Qu’en est-il avec ce ministre d’État qui concentre plusieurs fonctions clés sous sa tutelle sans en être un référent dans un SEUL domaine ?

    Cette crise de Man, aux relents identitaires, appelons les choses par leurs noms, est un révélateur. D’un échec qui ne dit pas son nom !

    Le cirque de soutien aux victimes de Marietou KONE, véritable politique du médecin après la mort, on n’en veut pas à Man ou à Bereby. Ni ailleurs. Ce n’est pas la personne du Professeur Marietou qui est en cause. C’est l’effet de lassitude. De manque d’imagination voire de courage pour dire qu’on n’avance pas.

    Les conflits sont mieux résolus à leur source en amont. Quand la gangrène religieuse s’installera a nos portes via des financements occultes, CE SERA TROP TARD !

    L’échec c’est aussi et ENCORE ce ministère de l’intérieur incapable d’exercer un contrôle efficace sur la délivrance des actes d’identité et de lutter contre le trafic des recruteurs ou passeurs locaux ! C’est pénible et lamentable, en fin de processus, de vouloir refuser les statistiques des réfugiés repêchés en mer en Italie quand la plaque tournante et le point de départ connu et reconnu était la ville de Daloa en Côte d’Ivoire.

    « Nous devons appeler les choses par leur nom et bien nous rendre compte que nous tuons des millions d’hommes chaque fois que nous consentons à penser certaines pensées. On ne pense pas mal parce qu’on est un meurtrier. On est un meurtrier parce qu’on pense mal ! »

    La crise de l’homme – PHILOSOPHIE MAG N°15 – Novembre 2007 – Albert Camus.

    La mal pensée (je m’autorise l’expression) n’est ni plus ni moins qu’une forme de mal gouvernance !

    Dieu ne veut pas de l’enrichissement illicite ni de l’argent sale. Il veut des coeurs propres qui viennent à Lui ! Le message COURAGEUX des Imams est clair.

    ADO, ton ministre de l’intérieur et de la sécurité est l’un des moins bons à ce poste surchargé.

    Commander et distribuer des équipements aux forces de police ce n’est pas cela la plus importante de ses missions. Encore qu’un audit n’a jamais été fait sur ces achats voyants. On pourrait y trouver des facturations bizarres.

    Mais de cela faut-il en parler ?

    La HABG, L’IGE, LA COUR DES COMPTES….Bon dodo !

    ==========*=====*
    Je ne passais pas.

    J’étais assis tranquillement et la réflexion s’est déportée chez moi. Je vous l’ai renvoyée. Le plus simplement du monde. Afin que cette sale guerre fratricide religieuse ne survienne sur nos terres.

  2. Parler de la pire des guerres, en tant que musulman e en indexant les guerres religieuse, sera exagéré concernant la cote d’Ivoire, pour la simple raison que le contexte politico-militaire pour le moment prévaut sur le contexte religieux.

    Une guerre religieuse, au sein de la communauté religieuse musulman, dans ce pays, signifierait des divisions internes au sein du RDR / FAFN, qui perdrait en cohérence et se fragiliserait.
    Et on sait tous que la politique de ralliement du RDR est à la fois tribale, mais aussi religieuse. Une tension interne religieuse n’est pas du tout souhaitable, à un moment où le RDR se doit d’amorcer sa mutation avec la fin de règne sans partage de OUATTARA.

    Heureusement pour tout ce beau monde, l’épouvantail FPI suffit à resserrer les rangs, aussitôt que l’équilibre commence à souffrir dans la faction !!

    Non, il n’y aura rien, tant que des gens comme SOUMAHORO ou même HAMBAK sont dans les parages, car voici, imaginez vous, un ministre d’état et donc de la république, qui n’hésite pas à battre la fibre religieuse et tribale pour renforcer sa faction, ce qui est strictement interdit quand on agit au nom d’une nation !!

    Non, HAMBAK est votre meilleur allié et il n’a jamais hésité à se salir les mains ou la bouche pour sa faction, au nom de la république des savanes ivoiriennes !!

    Épilogue !!

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