Par Connectionivoirienne
Amis et connaissances parlent de l’autre Simone Gbagbo, une femme de cœur
Ce que Me Dadjé n’a jamais dit de sa cliente
Simone Gbagbo a 68 ans. Sa famille biologique et ses camarades du Fpi ont marqué l’événement ce 20 juin 2017 par une célébration festive sur fond de témoignages mélioratifs. Des membres de son cabinet de première dame, Michel Gbagbo, ses filles, l’ancienne Dg du Trésor Djédjé Mama (par message)… ont souhaité longue vie à ‘’une combattante de la liberté’’, celle qui a ‘’porté la grossesse de la démocratie’’ en Côte d’Ivoire, selon Sangaré Aboudrahamane.
Folquet Marie Chantale, anciennement membre de la cellule de communication et des relations publiques s’est souvenue d’une femme maternelle, aimante, souriante, douce, attentionnée, rigoureuse et différente de celle que dépeignaient les mauvaises langues. « J’ai vu une femme différente de tout ce que j’avais entendu. Elle m’a prise à ses côtés, elle m’a formée. J’ai vu une femme qui aimait son mari et l’a défendu bec et ongle, j’ai vu une femme attachée à son pays et à sa culture », ajoute-t-elle, la voix étreinte par l’émotion. Gba Tiémoko, un autre collaborateur ajoute que Simone Gbagbo a un leadership transformatif. « En prison à Odienné, elle a pris en charge la fille du soldat des Frci qui la surveillait », révèle-t-il avant d’indiquer que par elle, cette petite fille a pu gouter au bonheur d’aller à l’école.
Michel Gbagbo s’est quant à lui rappelé sa tendre enfance à travers quelques anecdotes. Il relate qu’alors que son père était en exil et que Simone était enceinte de ses jumelles ici à Abidjan, elle lui vouait toute l’attention d’une mère à son fils. Il se souvient toutes les peines qui étaient celles de Simone lorsqu’un jour, il avait fraudé le bus (par curiosité) pour se retrouver plus tard, au central, lieu d’incarcération des « voleurs de bus ».
« Restez soudés autour de Sangaré… »
« Tout son cursus, son parcours brillant ont été volontairement occultés par les transnationales de la communication. Ils l’ont haï sans la connaître », a signifié Sangaré dans un long portrait riche retraçant son parcours de militante de la cause des autres.
Il est revenu à maitre Dadjé Rodrigue, son avocat, de livrer son message qu’elle lui a confié lors d’une visite dans son lieu de détention. « Elle dit merci à son époux qui, dit-elle, n’a pas un autre choix que de tenir jusqu’à ce qu’on revienne. (…) Elle vous dit merci et elle a une pensée pour les prisonniers surtout les anonymes. Elle est très préoccupée par leur sort. Elle vous demande de garder espoir parce que nous sommes arrivés au bout du tunnel. Restez soudés autour de Sangaré et pensez à l’après-pouvoir », a-t-il communiqué. Comme les autres, l’avocat en chef de l’ex-première dame a ajouté sa part de témoignage. « Avoir l’honneur de défendre une première dame, avoir l’honneur de défendre l’ex-première dame c’était important pour moi », dit-il d’entrée de jeu. Rodrigue Dadjé retient au-delà de tout, la loyauté de madame Gbagbo vis-à-vis de lui-même car elle n’a jamais cherché à le remplacer alors qu’elle en avait le droit. « A partir de là, j’exhorte toutes les personnes à revoir leur notion de la loyauté », a déclaré l’avocat.
Pour la partie festive, plusieurs mouvements et organisations politiques ont apporté des présents et offert des gâteaux d’anniversaire. Des artistes également ont apporté la note de gaieté. « Vous avez joué avec le petit serpent et il a grandi. Maintenant il dévore tout le monde », a dit Dodo Lather dans une chanson.
S. Debailly à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
L’ex-première dame Simone Gbagbo « a foi en sa libération » selon son parti
Edwige FIENDE
L’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison en 2015 pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », « a foi en sa libération », selon la frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Abou Drahamane Sangaré, dans une note mardi.
« Simone (Gbagbo) a foi en sa libération, à l’instauration de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés », a indiqué M. Sangaré, dans un message, à l’occasion de l’anniversaire de naissance de l’ex-première dame.
Pour lui, « les récentes libérations » des cadres dont l’ex-ministre Hubert Oulaye, « annoncent l’aurore des jours nouveaux de la renaissance de la Côte d’Ivoire ».
Fin mars, la justice ivoirienne a déclaré Mme Gbagbo « non coupable de crimes contre l’humanité » commis lors de la crise postélectorale de 2011.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
@Sinous Art
Peine perdue cher ami. C’est ce à quoi il est bon. C’est ça le FPI …. Quand nous disions « grâce » matineur en chef. Comme par enchantement, le parti des gueulards n’a jamais pris la peine de questionner ouvertement l’approche de cet individu et lui demander un bilan de son leadership. Les victimes éternelles n’ont pas ce temps, ils continuent de baver et lécher leurs plaies qui certainement les emporteront dans un abyme sur l’échiquier politique de ce pays. Bien sûr, ils ne peuvent comprendre cela.
Ce parti et son culte de la personnalité est tellement archaïque et grégaire. Mêmes pratiques quand ils étaient au pouvoir. Mais, bon, ces derniers n’ont que ce qu’ils méritent !