Selon Ipsos/Sopra Steria, La République en marche et le MoDem obtiendraient 361 sièges alors que les sondages leur donnaient plus de 400 députés. À Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet a reconnu sa défaite.
Jean-Luc Mélenchon, élu, confirme le groupe France insoumise
Jean-Luc Mélenchon, victorieux dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône avec 60 % des voix, vient de prendre la parole au Dock du Sud de Marseille. D’emblée, il critique la légitimité du pouvoir en place : « Il y a des bonnes nouvelles et même des très bonnes : l’abstention écrasante qui s’est exprimée aujourd’hui a une signification politique offensive. Notre peuple est entré dans une forme de grève générale civique dans cette élection. Il présente la démonstration de l’état d’épuisement des institutions. (…) Je vois dans cette abstention une énergie disponible pour autant que nous sachions l’amener au combat. Cette force peut se déplacer, passer de l’abstention à l’offensive. »
Le leader de La France insoumise a ensuite confirmé que son mouvement aura un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale : « Pour le faire, le peuple français dispose à l’Assemblée d’un groupe La France insoumise cohérent, discipliné, offensif. C’est lui, avec tous ceux qui voudront le rejoindre et qui seront les bienvenus, qui mènera un combat où l’on cherchera toujours à rallier le maximum, c’est lui qui appellera à une résistance sociale. Pas un mètre du terrain social ne lui sera cédé sans lutte. Cette majorité boursouflée qui est constitué à l’Assemblée nationale n’a pas, à nos yeux, la légitimité pour perpétrer le coup d’État social qui est en prévision. (…) C’est au contraire la résistance la plus totale qui est légitime dans cette circonstance. »
Cambadélis démissionne après la débâcle du PS
Il pouvait difficilement faire autrement. Depuis sa cinglante défaite dès le premier tour des législatives dans la seizième circonscription de Paris, la légitimité de Jean-Christophe Cambadélis était sérieusement menacée à la tête du PS. Après une semaine d’entre-deux-tours de tractations et consultations – il s’est notamment entretenu avec Matthias Fekl et Benoît Hamon, vendredi – l’ex premier secrétaire du PS a annoncé dimanche soir qu’il démissionnait de la direction du parti, après trois ans resté à ce poste. En coulisses, beaucoup de socialistes réclamaient son départ.
«Ce soir, malgré une abstention alarmante, le triomphe d’Emmanuel Macron est incontestable ; la défaite de la gauche est incontournable ; la déroute du PS est sans appel ; la droite fait face à un véritable échec ; et enfin les populistes de tous bords sont relayés aux marches. Les électeurs ont voulu donner sa chance au président de la République, et ils n’ont laissé aucune chance à ses adversaires. Ce soir, le président la République a tous les pouvoirs, un gouvernement à sa main, et un Parlement aux ordres. Pour autant, le triomphe a un côté artificiel, parce que tous les problèmes du pays ne se règleront pas à coup de baguette magique. Cette imposante majorité ne correspond pas à la réalité économique et sociale du pays. Le pouvoir absolu et concentré en toute verticalité se heurtera à cette contradiction», a d’abord constaté l’ex-patron de Solférino.
(LeFigaro.fr) et lepoint.fr
Oui c’est toujours le même discours des populistes.Mr Mélenchon qu’avez vous fait pour tirer à votre avantage ces citoyens qui se sont abstenus ?
Pire vous y voyez déjà dans ce lot d’abstention des futurs militants de votre fameux groupement politique qui ne croiseraient plus aux institutions dont vous faites entièrement partie.
Comme le dit le frère @Coigny posez vous la bonne question:POURQUOI que de penser les plus de 50% d’abstention ne sont déçus que des autres partis politiques.
À chacun sa lorgnette !!!