Le président ivoirien, Alassane Ouattara a animé un point de presse avec le président du parlement européen, Antonio Tajani après la séance plénière de la session de ce mercredi 14 juin 2017. Profitant d’une série de question posée par notre envoyé spécial, Philippe Kouhon, il a re-précisé ses propos sur plusieurs sujets notamment, la question des migrants ivoiriens bloqués dans les pays de transit et qui subissent des pires atrocités, la question de la réforme de l’armée et enfin celle de sa succession au pouvoir en 2020.
« Concernant la migration, nous condamnons toute humiliation des êtres humains et des jeunes. Ce qui se passe dans ces pays de transit est inacceptable. Mais je vais dire que beaucoup de personnes qui arrivent en Italie et qui disent qu’elles sont de nationalités ivoiriennes ne le sont pas. Nous avons engagé avec l’Italie un travail de clarification à cet égard et les derniers sondages ont montré qu’on a seulement 10% de ces personnes qui sont ivoiriennes. Sinon ce qu’il faut, c’est de créer des emplois pour que ces jeunes gens ne se retrouvent pas dans des situations dramatiques » a-t-il répondu s’agissant du sort des ivoiriens dans les pays de transit de l’immigration clandestine.
Concernant la question de la réforme de l’armée le président Alassane Ouattara a déclaré qu’elle se déroule bien : « Le DDR a coûté près de 100 milliards de Fcfa et la Côte d’Ivoire l’a réalisé en moins de trois ans. C’est exceptionnel». Il a ajouté que c’est un processus qui doit se poursuivre : « Nous avons besoin de renforcer la formation des jeunes soldats, les envoyer en stage etc… Nous avons besoin de renfoncer le commandement et tout cela est en perspective et par conséquent, je n’ai pas de doute qu’avec cette amélioration du professionnalisme de notre armée, nous pourrons contribuer encore plus aux opérations de maintien de la paix. Depuis trois mois nous avons envoyé un contingent au Mali et nous comptons porter notre contribution au retour de la paix au Mali ».
Sur la question de sa succession, Alassane Ouattara s’est voulu clair : « Nous avons une belle constitution qui est en place et qui a été votée à plus de 93%. Moi-même mon élection s’est faite en 2015. Des élections transparentes, démocratiques, reconnues par tous. J’ai été même félicité par mes adversaires.Et j’ai été élu à 83% . Donc je vais vous dire simplement que 2020, ce n’est pas maintenant ». A bon entendeur….
Philippe Kouhon, envoyé spécial à Strasbourg- Photo DR –
Afrikipresse.fr
EN CLAIR…
Ceux qui sont déjà dans les starting blocks, peuvent continuer leur échauffement s’ils le désirent sur d’autres pistes..d’entraînement !
Mais la réglementation interdit l’occupation anarchique et anarchiste des espaces de compétition !
Fermez moi le stade principal. Les petits stades peuvent rester ouverts aux apprentis Usain Bolt !
Philippe Kouhon, dis-nous de quelle façon Dramane a été clair sur la question de sa succession… Si on s’en tient à ce que tu as écrit. Dramane a esquivé la question, il n’a pas réppondu. Ce qui fait qu’on ne sait pas s’il va violer la constitution pour faire un troisième mandat ou s’il va quitter en 2020… Et puis de quelle succession tu parles ? Est-ce une succession à la tête de son parti RDR ? Est-ce une succession à la présidence de la Côte d’Ivoire? Dans ce 2e cas, on ne peut pas parler de succession à la présidence car c’est le people qui décide à travers une élection démocratique… Mais des bruits courent que la France et l’UE en général sont en train d »inciter Dramane à rester président à vie en Côte d’Ivoire. Ces magouilles qui sont inacceptables dans leur pays, ils nous les servent en Côte d’Ivoire…
Le hic c’est que en occident quand tu es élu à 83% c’est que soit ton adversaire est un pestiféré (style les le pen) soit tu as pris des libertés avec les standards mondiaux d’élections démocratiques. A la place de notre président je n’aurais pas insisté sur ce deuxième point: on appelle ça scores tropicaux.
Mr Gbagbo libéré, si ça vous chante faites autant de mandats que vous voulez! de toutes les façons l’offre politique actuelle est très limitée.
Mais il faut être aveugle pour ne pas voir que cette modification constitutionnelle était destinée à relancer le brave tchè. Vous l’avez voté (notamment le parti sénile), assumez en les implications.
Positionnons GKS dans le starting bloc et donnons lui vent favorable en lui permettant de réussir la réconciliation. Et regardons à la suite.
Pendant un jeu de dame ou d’échecs, il y’a des pions qu’on appelle » pions taquins ». Il y’a aussi des « dames ».
Je dis et je répète que GKS est notre meilleur allié pour :
1) la réconciliation
2) la formation d’une armée républicaine
3) la paix
4) le progrès
Ne perdons pas notre temps dans des tergiversations inutiles.
Effectivement, 2020 ce n’est pas maintenant. Mais la préparation de 2020, c’est maintenant si on ne veut pas être surpris. Et puis, même, cela dissuade et permet d’éviter tous troubles.
QUAND UN ATHLÈTE REFUSE DE QUITTER LE STARTING BLOCK QU’IL OCCUPE PRÉMATURÉMENT ….
C’était il y a bien longtemps sur la terre d’Eburnie. Au temps où la parole publique n’était pas libérée.
Une conférence contradictoire fut organisée en 1981/82. Aux prises le gouvernement représenté par un de ses jeunes loups, Jean Jacques BECHIO. En face la crème des crèmes des anti-houphouetistes du campus de l’Université nationale, Botey Dynard lui même. Celui que beaucoup connaissent sous le nom Zadi Zaourou Bernard. En lui et place de Gbagbo annoncé.
Arène choisie : Le Grand Amphi Leon Robert. Heure du duel en nocturne : 18h30.
Dès 15h plus de passage ni de place dans un périmètre de 150m autour de l’arène. Même pour le comité d’organisation !
18h : Très grande tension sur le campus. Bechio accompagné de jeunes ministres Balla Keita et Bernard Ehui (le trio des 3 ministres du pagne wax de même nom) venait de faire son entrée dans l’enceinte de l’Université. Mais… Impossible de les orienter vers l’amphi C retenu. Faute de passage.
18h15 : Botey Dynard, le Zaourou des très grands jours sort lui aussi de son bois sacré, habillé d’un manteau africain, genre bogolan ! Un large sourire aux lèvres. Le campus qui avait déjà pris fait et cause pour le très grand maitre du verbe entre en ébullition.
18h30 : Le comité d’organisation tente d’évacuer le public déjà calé dans ….le starting block.
Manœuvre impossible. C’est du « nous pas bougé, nous pas bougé ! ».
19h : Devant le risque de lynchage qui planait sur leur tête, en cas d’annulation, le comité et les duellistes furent conviés vers l’amphi D. Le temple du Professeur a la double agrégation. Celui qui dit-on sait tout. Wodié est son nom !
Coup d’envoi de la conférence contradictoire » Jeunesse et Politique en Afrique » !
Premier kata de Dynard : » Et si on parlait plutôt de la situation en Côte d’Ivoire ! ». Dynard avait le don de mettre en transe le campus ! La clameur monstre qui accompagna cette entrée en scène, provoqua une ruée venant de Léon Robert.
Bechio tout feu tout flamme, s’apprêtait à répondre au tacle a la Kuyo Tea « Cercueil », qu’on assista à un violent déferlement de ceux qui ayant occupé toute la journée une place dans le starting block de l’amphi C initialement retenu. Ils ne pouvaient admettre de se faire rouler a la dernière minute. Dans un sac de farine ! Avec ce changement d’arène.
Avaient ils enterré quelque chose a leur place dans l’amphi C ? On ne le saura jamais.
Toujours est-il que le cafouillage qui se produisit cette nuit-là était indescriptible. La lumière fut coupée sur le campus pour une exfiltration des ministres….
Moi même je ne sais plus comment je regagnai mon Yop-City…
Leçon des choses et du monde. Il ne suffit pas de s’accrocher à une place pour vaincre ou être aux premières loges de la course. Encore faut-il être a l’écoute du vent. Le vent qui tourne. Etre a l’écoute comme la porte Dogon. Qui voit dedans. Qui voit dehors.
Les Dogons, ce curieux peuple des falaises de Bandiagara dont les grands prêtres connaissaient l’existence de certaines étoiles, dont Sirius C, bien avant qu’elles ne soient détectées par la Nasa et les Russes !
Certains feraient mieux d’aller consulter les devins Dogons et leur renard pâle…sur 2020 ! Ils accepteraient alors sagement la bonne proposition à eux faite !
Le terrain, les règles du jeu a la CEI, le président de cette institution et d’autres paramètres inconnus voire non maîtrisables, peuvent rendre caduques un activisme précoce voire dérangeant et irrespectueux de l’État et des fonctions incarnées !
Mais peut-on en vérité condamner celui qui est aveuglé par le feu trop brillant du pouvoir ?
@Wara,
Qu’y a-t-il de mal à se réconcilier ???
Y’a-t-il meilleurs éléments à réconcilier que les vrais acteurs ?
Reconnaissons tout de même la sagesse dans ce propos et en tenons compte.
Mais, une question : comment prévenir de ce qui est dit et anticiper les réactions si nous n’en avions pas parlé ???
Merci wara.
Lu pour vous
Friday, 16th June 2017
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DÉVALUATION : Le Franc CFA, ce que l’on redoutait est désormais sur la table de Macron
By Ici Brazza Posted in Économie International Posted on 15 juin 2017
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Franc CFA
DÉVALUATION PROGRAMMÉE du Franc CFA
Le Trésor français vient de communiquer au Président Emmanuel Macron un rapport sur la situation du franc CFA en relation avec le compte des opérations d’où il résulte qu’il faut conforter la division géographique de la zone CFA Afrique centrale et Afrique de l’ouest. Le président Macron a successivement reçu les présidents Alassane Ouattara et Macky Sall pour des entretiens à ce sujet. On se rappelle que la Directrice du FMI Madame Christine Lagarde était déjà venue au Cameroun en compagnie du ministre français de l’économie et des finances Michel Sapin pour entretenir les chefs d’états de la CEMAC sur une éventuelle dévaluation du franc CFA XAF. Il est désormais manifeste que cette dévaluation du franc CFA ne concerne pas le franc CFA XOF de l’UEMOA.
Les conclusions des économistes du Trésor français sont précises que l’Afrique de l’ouest a mieux géré ses réserves monétaires dans le compte des opérations françaises que l’Afrique centrale. La première dévaluation du franc CFA était le fait de l’Afrique centrale et c’est pourquoi l’Afrique de l’Ouest ne veut plus le lien monétaire entre elles. Et notamment Monsieur le président Ouattara a bien géré ses devises en bon économiste, en important moins et en consommant plus les produits locaux. Car plus on importe plus on épuise ses réserves dans le compte des opérations. C’est le lieu de rappeler que la Cote d’Ivoire dispose de 40% des devises de toute l’UMOA et d’une balance commerciale excédentaire. Il est clair que l’Afrique de l’ouest cible avec bonheur ses importations alors que l’Afrique centrale importe tout en chine jusqu’à l’ail qui est pourtant produit localement. La conséquence est que les importations sont garanties par le compte des opérations en France, lequel compte est précisément destiné au paiement de nos dettes et de nos importations en devise.
Il s’avère donc qu’en important tout, les pays de l’Afrique centrale ont épuisé rapidement leurs réserves dans le compte des opérations. A contrario, les pays de l’UMOA, pilotés par la Cote d’ivoire et le Sénégal ont encore des réserves dans leurs comptes des opérations.
Face à cette situation, le président français Emmanuel MACRON a proposé aux présidents de Cote d’Ivoire et du Sénégal d’aider la zone CEMAC en leur faisant des avances de devises. Ce à quoi ces deux ont opposé une fin de non-recevoir au motif, dit le président Ouattara, que « chacun assume ses propres turpitudes » et qu’on ne demande pas aux uns (qui ont bien géré leurs devises) de venir au secours des autres (qui ont mal géré). Comme chacun sait la fourmi n’est pas prêteuse.
Le trésor français face à cette situation a proposé au président Macron d’envisager la dévaluation du franc CFA XAF (de la CEMAC) au taux de 1 Euro = 1300 francs CFA XAF soit de 50% la valeur actuelle et de réévaluer le franc CFA XOF au taux de 1 Euro = 500 francs CFA XOF (de l’UMOA).
Il est clair que cette situation déplorable est le résultat d’une gestion catastrophique de certains pays de la CEMAC qui impacte sur tous les autres. Les importations massives au préjudice des produits locaux dont la promotion n’a pas été assurée est, à n’en point douter, à l’origine de la dévaluation projetée.
C’est pourquoi le Parti politique Les Patriotes (ancien PADDEC) demande instamment aux chefs d’Etats de la CEMAC de réduire les importations et les cantonner au strict nécessaire vital.
Le parti politique Les Patriotes demande à la France, terre des droits de l’homme, de liberté et de justice, de faire une lecture attentive des accords de coopération monétaire qui lient la France aux pays de la CEMAC et notamment en ses articles 7 et 9 qui disposent que la France garantit la convertibilité illimitée du franc CFA. Ainsi la France en exécution de son obligation contractuelle doit injecter les devises dans les économies exsangues de l’Afrique centrale pour éviter la dévaluation projetée qui sera préjudiciable aux peuples africains.
Par ailleurs, la France doit prendre toutes les dispositions pour que le Franc CFA redevienne une devise internationale, comme avant la dévaluation de 1994 intervenue en toute violation des accords de coopérations monétaires sus visés.
À chacun sa lorgnette
@quoi
merci pour l’info. Mais qui en est l’auteur?
À tous je propose ce texte de Tiburce Koffi. Lisons le. Quelle hauteur !!!
Voici le lien:http://www.connectionivoirienne.net/127293/cote-divoire-guillaume-soro-reflexions-autour-du-heros-legendaire-et-du-heros-historique-tiburce-koffi
@Mariane il faut cliquer sur le lien http pour plus d’infos