Après avoir lancé le 27 mai dernier à Abidjan-Yopougon l’opération dénommée “CPI, ça suffit” , la direction du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) , était à l’étape de Grand-Yapo, village de la sous-préfecture d’Agboville situé à 14 km du chef-lieu de sous-préfecture, le dimanche 11 juin 2017 en présence d’Emmanuel Gnamien Konan, ex-ministre d’Alassane Ouattara qui a occupé les porte-feuilles de l’Enseignement supérieur et de la Fonction publique.
Abordant la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire depuis le 18 septembre 2002, Gnamien Konan, l’invité d’honneur du COJEP, estime que la guerre connue par notre pays ne devrait pas emmener certains Ivoiriens en prison. Témoignant de son amitié avec son ex-patron, l’ancien directeur des Douanes ivoiriennes sous Laurent Gbagbo a déclaré que le couple Gbagbo jouit d’un humanisme et est féru de justice. Il a regretté que la politique ait profondément divisé les Ivoiriens, faisant allusion à « des gens qui ont poussé les Ivoiriens à la guerre à laquelle ils y ont participé ». « La réconciliation passe nécessairement par la libération de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et de tous les autres prisonniers politiques (…) Le gel des avoirs du camp des hommes de Gbagbo n’a pas été une bonne chose », a-t-il ajouté. Raillant que : « On va parler, on va parler et même on va crier et crier encore jusqu’à ce le monde entier nous entende ». Pour lui, une fois libre, Laurent Gbagbo pourra apporter son appui à la réconciliation. « Je vous invite à la prière et j’espère qu’après les épreuves, nous allons sortir plus forts », a conclu l’ancien homme fort de l’UPCI qui a annoncé publiquement son départ à la tête du parti qu’il a lui-même créé.
« Laurent Gbagbo et Blé Goudé reviendront bientôt parmi nous », a lancé l’invité spécial du COJEP qui a fustigé les pratiques anti-démocratiques avec la résurgence des démobilisés des FRCI qui ont repris les barrages sur les routes. Il a annoncé une visite au mois de juillet aux prisonniers de la Haye. Gnamien Konan membre groupe parlementaire dont il est le secrétaire général, “Agir pour le peuple”, entend faire un lobbying auprès des députés européens en vue de la libération des deux détenus de la CPI.
Dr Patrice Saraka, coordonnateur de l’opération “CPI, ça suffit” et Dr Nogbou Hyacinthe, premier secrétaire du COJEP ont situé le cadre de cette opération. « Cette opération vise à rassurer la CPI, le pouvoir Ouattara et la population (…) parce que si Blé Goudé et Laurent Gbagbo sortent de prison cela va redorer le blason de la CPI qui s’est engluée dans ce procès. Quant à Alassane Ouattara, la libération des deux illustres prisonniers ne fera que démontrer son sens de grandeur. La population à qui l’on fait croire que le retour de Laurent Gbagbo Blé Goudé engendra le chaos devra comprendre que ces deux leaders sont des hommes de paix non revanchards. », ont justifié les deux premiers responsables du COJEP. Cette opération va s’étendre sur toute l’étendue du territoire.
Ahou Moayé, Correspondant à Agboville
Afrikipresse
LA SAISON DES ÉCAILLES DE POISSONS OU LE TEMPS DU “ZERO DECHET” !
Certains s’en frottent les mains ! Enfin les Ivoiriens se libèrent du du mythe ADO comme ….les écailles tombant des yeux des aveugles !
Quand certains pleurent leur jeunesse vendangée d’autres nous convoquent pour admirer un tableau idyllique d’un passé de saine gouvernance avec des chefs clean, soucieux de justice et d’équité.
Quand cela vient de fantomatiques personnages au passé sulfureux comme Youssouf Roger Banchi, le néo adhérent de la voie pure de la Tidjania et ex-chef MPIGO on peut lui trouver des excuses pour les élucubrations. L’absence de construction et de cohérence même dans les propos quel que soit le support ou le véhicule emprunté par son message, en dit long sur le discrédit consubstantiel du discours.
Que dire quand c’est le député de Botro ex-ministre du Gouvernement qui a occupé 3 porte-feuilles dont celui de l’Enseignement supérieur qui tient de tels propos ?
Je ne fais pas une mauvaise cartographie ou une hiérarchisation erronée des fonctions ministérielles. J’en viens …
Ce dont je suis certain, c’est que nous sommes à LA SAISON DES ÉCAILLES !
Il en tombe.! Des écailles de partout ! Des gros poissons de mer comme des sympathiques poissons d’ornement, ceux des aquariums !
Des écailles qui tombent des yeux ! Même des yeux des aveugles…
Je pourrais applaudir avec ceux qui se frottent les mains. Voici où mène la politique de faire feu de tout bois. Et de mettre tout bois sous n’importe quelle cuisson.
Autant la cuisinière est dotée de plusieurs mécanismes de sélection de feux et de leur dosage en fonction du mets en cuisson et de l’étape de préparation, il a manqué à ADO un dispotif de nomination de certaines personnes à certaines fonctions. D’où cette navigation interministérielle du Sieur Ngamien. Essayant comme un beau diable de s’adapter de poste en poste !
Il a pris goût au jeu des passations de service, des discours d’aurevoir…et du retournement de veste !
Il a beau jeu aujourd’hui d’avoir de la mémoire. Nous laissons juge de cette transhumance morale, ceux qu’il a traités hier de tous les noms et qui trouvent grâce aujourd’hui a ses yeux désormais….sans écailles ! Ils savent mieux que quiconque qui sont ceux qu’ils ont sorti…du trou !
Non je n’applaudirai jamais avec ce genre de personnage à la moralité étonnante. Et qui dans un très mauvais casting s’était vu attribuer la formation de haut niveau des enfants de ce pays ! C’est tout mon regret !
Le reste ? Que faire de ces tonnes d’écailles saisonnières !
Il semble que dans certains écosystèmes de zéro déchet, même les écailles de poisson sont récupérees et retraitées !
Dans des peausseries (le mot existe !), les peaux de poisson, precieuse matière première, sont tannées’ pour en sortir un cuir naturel qui servira à confectionner des chaussures ou des sacs à main.
Si je dis donc demain à mon ami Djibo qui a sa tannerie à Niamey non loin du pont Kennedy (Niamey en aura bientôt 3 comme…Abidjan) qu’il peut désormais se ravitailler en peaux de poissons a Abidjan, il ne croira point !
Il pensera à une nouvelle blague des Ivoiriens ! Et pourtant…