Côte-d’Ivoire: Contestation de Thiam, “La supercherie de dame Ouffouet et de Dahouët Monique éventée” !

Contestation de la légitimité d’Augustin Thiam : La supercherie de Dame OUFFOUET, puis Houphouët-Boigny, et enfin Dahouët Monique éventée !

Le 1er juin 2017, la Cour Suprême a mis un terme aux gesticulations de Augustin Dahouet qui n’a eu de cesse de contester la légitimité du Chef du Canton Akouè Augustin Thiam, par ailleurs Gouverneur du District autonome de Yamoussoukro. La juridiction suprême a reconnu la légitimité de ce petit-fils du président Houphouët Boigny, désigné, selon le rituel en vigueur, pour succéder à l’ancien Chef Canton Akouè Nanan N’gô II, décédé.

Le Gouverneur Augustin Thiam, Chef du Canton Akouè, vient de remporter une victoire importante. Pendant longtemps contesté par Augustin Dahouet, qui lui déniait toute légitimité à prétendre au ‘’trône’’ des Akouè, il a vu son autorité reconnue, le 1er juin dernier, par la Cour Suprême.

Une décision qui met un terme à un débat qui n’en finissait pas de finir ; puisque Augustin Dahouet et ses complices n’ont pas arrêté de multiplier les artifices et arguties pour ‘’pourrir’’ la vie à Augustin Thiam.

Mais, pour comprendre cette affaire, il ne serait pas inutile de remonter le temps. Soit jusqu’en 1974, lorsque la génitrice du susnommé, née Dame Ouffouet Monique, a décidé, pour des raisons que l’on devine aisément aujourd’hui, de changer son patronyme pour prendre celui de Houphouët-Boigny comme le certifie la grosse No 66 du 14 juin 1974 du Tribunal de 1ère Instance de Bouaké dont nous détenons une copie.

Ce changement d’identité est motivé pour sa volonté de devenir fille de la famille, notamment de Augustin Houphouët-Boigny, un frère cadet de Félix Houphouët-Boigny, décédé en 1938.

Aussi, Damme Ouffouet Monique, s’appellera-t-elle, à compter de cette date, Houphouët Boigny Monique.

Elle a aussi demandé à faire changer le nom de son père. Mais pas seulement ; puisqu’a été également changer son année de naissance.

Ayant découvert que Augustin Houphouët , celui dont elle pretent être la fille, est mort en 1938, et qu’elle-même est née en 1942.
Soit quatre (4) ans après la mort de son prétendu père.
Elle demande donc au ttribunal de Bouaké d’augmenter son âge de 5 ans, et de la faire naître en 1937…

Pour pouvoir être née un an avant la mort de celui dont elle se pretend la fille…Ouf !

Comment s’étonner que le sieur Augustin Dahouet, devenu, par la volonté de sa mère, un ‘’descendant’’ du président Houphouët Boigny, revendique, lui aussi, le ‘’trône’’ des Akouès? N’a-t-il pas de qui tenir ? Et surtout, ne suit-il pas, par cette attitude, le destin que lui a tracé sa génitrice ? Quant celui-ci, pour élargir les sillons tracés par sa mère s’établit un prétendu arrêté de nomination selon lui établi par le royaume de Walèbo. Nous pouvons prouver qu’il s’agit d’un faux.

De plus, Selon le N° d’établissement de l’arrêté de Augustin Daouhet, il a été le seul et unique délivré par Walèbo.

Il n’y a pas eu avant et pas eu un autre après.

Si le royaume Baoulé de Sakassou était habilité à délivrer des arrêtés de nomination des chefs canton, ce qui n’est pas le cas, il ne commencerait pas et ne s’arrêterait pas qu’en un seul.

Mais, la chefferie traditionnelle qui a ses réalités ne saurait tomber entre les mains du premier venu. C’est le sens de la victoire du Gouverneur Augustin Thiam sur son plus grand détracteur. Une victoire confirmée le samedi 10 juin dernier par la présence de Nanan Boigny N’dri III ( le nom de règne que s’est donné le gouverneur de Yamoussoukro) au nombre des chefs canton grand centre. Lors du meeting de soutien aux actions de paix et de développement du président Ouattara et Bedié organisé par l’union des élus et cadres du Grand-centre. Il a été invité dans le protocole de Nanan Assi Ettien chef de canton de Tiassale, porteur du message Nanan N’ga Tanoh Monique, reine du Walèbo qui dirigeait la délégation de la chefferie traditionnelle présente à ce rassemblement. On imagine difficilement, cette garante de la tradition, associer un ‘’usurpateur’’ à une telle manifestation.
En toute logique, Nanan Kouassi N’gô III, nom de règne que s’est attribué Augustin Dahouet, devrait tirer toutes les conséquences de son absence à ladite cérémonie. Surtout que cela vient s’ajouter à l’arrêt de la Cour Suprême qui met un terme à ses gesticulations. Acta est fabula ! Comme disent les Latins (la pièce est finie).

Christ Kemondé.

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Contestation de Thiam, “La supercherie de dame Ouffouet et de Dahouët Monique éventée” ! »

  1. Bien dit. “Acta est fabula !” Il est temps de clore ce débat une bonne fois pour toute. La remontée du temps à travers cette pièce a remis toutes les pendules à l’heure. Voici ce qui manquait à beaucoup de personnes pour bien comprendre cette saga. Quand on va en justice pour réajuster son âge ou renaitre CINQ ans plus tôt, alors allez-y comprendre quelque chose. L’acte également de la puissante Reine du Walèbo et sa Cour qui connaissent mieux que quiconque les traditions et différentes lignées devrait finir de convaincre les mauvaises langues et faire comprendre que Augustin Dahouet, et ses tactiques de gangster, est l’usurpateur.

    En effet, cela vient à point nommé car bien de personnes par ignorance ou par pure mauvaise foi veulent faire croire que Thiam est supporté par le pouvoir en place d’où la décision de la CS en sa faveur ou d’où son occupation ce trône. Non à tous ces derniers. Thiam est bel et bien la figure qui mérite ce trône dont la lignée, la légalité, et la légitimité ne souffrent d’aucun doute.

    Merci @Kemondé et @La Rédaction pour cette pièce.

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