Bientôt une ligne directe Côte d’Ivoire – USA avec Delta Airlines ou South-African ?

blank

Le gouvernement ivoirien prévoit de relancer les négociations avec les compagnies aériennes Delta Airlines (États-Unis) et South African Airways pour l’ouverture de vols directs entre l’aéroport d’Abidjan et les États-Unis.

À cet effet, le ministre des Transports, Amadou Koné, se rendra à Johannesburg le 10 juin afin d’en discuter avec le gouvernement sud-africain. Des démarches similaires seront entreprises auprès de l’américaine Delta Airlines au cours de ce même mois, avec le soutien d’Air France, l’un des partenaires de cette compagnie au sein de l’alliance SkyTeam.

Malgré la certification de l’aéroport Félix Houphouët Boigny, obtenue en avril 2015, par la Transportation security administration (TSA – agence américaine de sécurité des transports), aucun vol direct n’a encore été effectué, alors que les autorités ivoiriennes avaient pourtant parié sur le début 2017 pour les premiers décollages.

En 2016, les négociations avaient échoué avec ces deux compagnies, pour qui la ligne Côte d’Ivoire-USA serait peu rentable. « Pour un pays comme la Côte d’Ivoire, le coût d’un vol en aller-retour, c’est pratiquement 200 millions de francs CFA. La compagnie qui accepte de le faire doit donc s’assurer que le potentiel existe», a confié à JDA une source proche du dossier, qui précise qu’en 2016, les compagnies approchées avaient poliment décliné l’offre. En attendant qu’Abidjan ait un vol direct vers les États-Unis, l’Afrique de l’Ouest est déjà desservie par trois lignes directes à partir de Dakar au Sénégal, Accra au Ghana, et Lagos, la capitale économique du Nigeria.

Ouakaltio Ouattara (Fratmat.info)
In JDA

Commentaires Facebook

1 réflexion au sujet de « Bientôt une ligne directe Côte d’Ivoire – USA avec Delta Airlines ou South-African ? »

  1. Nos amis anglo-saxons diraient : “It’s just business; nothing personal!”

    Combien d’Ivoiriens peuvent-ils se rendre au pays de l’oncle Sam sur une base assez régulière pour justifier une telle desserte de SAA ou Delta ? Combien d’expatriés existent-ils sur place pour rendre cette desserte rentable ? Combien d’agents économiques des deux bords ? Combien de touristes à destination de la CIV existe-il de l’autre côté de l’Atlantique ou vice versa ?

    Sous un autre angle, on pourrait dire aussi que parfois l’offre crée sa propre demande, mais cette maxime économique sera-t-elle appréciée par SAA ou Delta ? Une chose est certaine, ne baissons pas les bras, et je salue les efforts du gouvernement dans ce sens. Ces compagnies ne font que de la RealEconomik à ce stade, mais elles reverront leurs copies tôt ou tard car la CIV est irremplaçable, même pas par le Sénégal dans cette sous-région. Juste un « petit » délai.

Les commentaires sont fermés.