Côte d’Ivoire agro-business : Des banques « n’ont pas encore commencé » les remboursements (Source interne)

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Hamsatou ANABO

Des établissements bancaires, notamment la Bank of Africa (BOA), Ecobank et la Société ivoirienne de banque (SIB), n’avaient « pas encore commencé » les remboursements des souscripteurs d’agro-business, ont confié vendredi certains responsables, à ALERTE INFO.

« Les remboursements n’ont pas encore commencé et nous n’avons aucune idée de quand ils se feront », ont confié des cadres de la SIB et la BOA, sous couvert de l’anonymat.

Ecobank Côte d’Ivoire a pour sa part reçu « l’ordre de ne pas payer les souscripteurs par prudence », a indiqué une source interne de la banque, sans donner plus de précisions.

Nsia banque, a quant à elle commencé « les virements dans les comptes des souscripteurs depuis jeudi », selon l’un de ses responsables.

L’enregistrement pour le remboursement des souscripteurs d’agro-business, dont les activités consistent globalement à proposer des investissements dans l’exploitation agricole avec des taux d’intérêt allant jusqu’à 300%, a débuté la mi-mars par les banques.

Après une enquête qui a relevé des failles dans ce système d’investissement, le gouvernement ivoirien a décidé de geler les comptes des entreprises et rembourser les montants investis par les souscripteurs sur la base des fonds disponibles.

« Les fonds disponibles sur les comptes s’élèvent à 24,5 milliards FCFA à repartir entre 53.553 souscripteurs », a dit Bruno Koné, à l’issue d’un conseil des ministres.

Les taux de remboursement vont de 0,04% à 100%. Ils ont été déterminés à partir du ratio trésorerie disponible/nombre de souscripteurs par entreprise, selon le ministère de L’Economie.

HAN

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6 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire agro-business : Des banques « n’ont pas encore commencé » les remboursements (Source interne)”

  1. On est tous fatigués de ces dits suivis de dédits concernant ce chapitre. Trop de brouhaha autour ! Je ne sais même plus si le terme incompétent est approprié pour décrire les autorités en charge de la question. Avons-nous affaire à une arnaque dans l’arnaque ?

    Entre autres, on apprend que les taux de remboursement vont de 0,04 à 100%. Je serais bien curieux de savoir sur quelles bases les taux de 100% seront attribués. Au nom de quels critères de traitement équitable devrait-on accommoder un tel gap ou écart ? Je dis que non ! Personne ne devrait être remboursé à 100%. Tout un chacun doit y laisser des plumes car tous sont “victimes” (???) de la même arnaque. Pourquoi d’aucuns seraient remboursés à 100% pendant que d’autres le seront à des taux on ne peut plus dérisoires ? Voyons !

  2. Pour paraphraser @Coigny, le « sorrow » des dédommagé(e)s à 0,04% (un taux risible), ou disons même 4%, ne pourra que croître à la vue des bienheureux qui seront compensés à 100%.

  3. @Peace

    Pourtant l’explication est dans le texte :

    « Les taux de remboursement vont de 0,04% à 100%. Ils ont été déterminés à partir du ratio trésorerie disponible/nombre de souscripteurs par entreprise ».

    Les comptes de chaque agence d’agrobusiness étaient individuels on peut comprendre que les situations de trésorerie soient différentes. Mais comment expliquer la procédure ayant perdu la sortie massive de fonds quand on sait la chaine de contrôles imposés par la réglementation.

    C’est ici qu’on attend à défaut d’arrestations immédiates mais un début de plaintes à titre conservatoire, des suspensions administratives contre cette CINQUIÈME COLONNE qui au sein de l’administration centrale comme en dehors, a favorisé de par son incompétence, son silence ou sa complicité déguisée, la situation complexe de ce dossier.

    On ne peut pas toujours tolérer tout au seul motif qu’on appartient au même cercle des loges secrètes de plombiers ! Du 1er responsable de la sécurité d’État aux grands commis ! Cela ne repose sur aucune éthique ni code déontologique. Encore moins sur quelque forme d’orthodoxie administrative. C’est la porte ouverte à cette impunité qui nous a empêché d’émerger depuis les grandes surfacturations de 1977 !

    C’est étouffant !!! Ado’2017 n’a-t-il plus l’énergie ou la liberté de manœuvre de celui de 1990 qu’on regrette toujours ?

  4. @wara

    Merci pour la précision. En résumé, c’est dire donc que, en principe, j’insiste, en principe car on se connait, si le souscripteur @wara1 et le souscripteur @wara2 sont des “victimes” de la même entreprise agro-business ABC alors, ils devront toucher des dédommagements semblables. N’est-ce-pas ? Aussi longtemps que cela est fait et acquis alors tout baigne à mon niveau. J’espère que toi et moi n’entendrons pas des personnes de la même structure ABC se plaindre de traitements différents. Si cela se produit alors on reviendra sur ma préoccupation plus haut. Ceci dit tu as bien fait de souligner un manquement grave qui est celui des retraits massifs enregistrés en dehors de la légalité, la définition même de la fraude des Madoff made in Eburnie.

    Peace!

  5. @Peace

    Sur le compte xx1 de ABC où wara1 et wara2 sont souscripteurs, on a retrouvé 6 000 F. Or l’ensemble des versements clients sur la base des documents RETROUVES s’élève à 30 000 F.

    Le ratio trésorerie disponible/Montant de souscripteurs (et NON nombre) = 6000/30000 soit 20%.

    On regarde dans le dossier de wara1 a ABC combien il a misé ? On multiplie son versement par 20%.

    On en fait de même pour wara2, coigny1, dabak12 etc sans injustices !

    Le problème (UN des multiples problèmes en vérité) c’est que les agences de Agrobusiness ont refusé de collaborer tôt.

    De sorte que les 30000 de mon exemple sont parfois plus faibles que le montant cumulé de la liste reelle !

    Wara3 et wara4 peuvent aussi être « actionnaires » ailleurs chez CBA avec une situation où on a retrouvé EXACTEMENT sur le compte ce qui a été versé par les souscripteurs. Pas de détournement donc. Les remboursements se feront à 100% !

    wara1 et wara2 ne peuvent pas se plaindre de cette différence de traitement MEME SI LES COMPTES DE ABC ET CBA sont logés dans la même banque NSIZ ! Ou dans des banques différentes !

    Juste un aspect sommaire de la question. Hors les aspects complexes de droit !!!

  6. @Peace

    On observe donc que la prise en compte d’un SEUL retardataire modifie le taux de remboursement ! Sensiblement là ou il y a peu de clients et de manière non significative pour les grosses structures !

    L’un des risques réels est la diffusion des données personnelles des souscripteurs sur internet (identité, numéro de compte etc). La technique offre de meilleures solutions.

    Ces informations sont la porte ouverte a beaucoup de risques.

    Un DRH qui veut recruter un caissier ou pour un poste sensible peut décider de contrôler si les candidats retenus ne figurent pas dans cette liste Agrobusiness….

    Les autres risques de cette diffusion illegale je préfère ne pas en parler ici…

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