Le corridor de Gesco à nouveau ouvert

Mamadou KANE

L’entrée ouest d’Abidjan, bloquée par des hommes en armes lundi vers 11H (GMT et locale) a été ouverte à la circulation aux environs de 12h20, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Des hommes en armes, vêtus en civil et d’autres en tenue militaire, avaient pris possession de l’entrée ouest d’Abidjan, appelée « corridor de Gesco », de la commune de Yopougon, créant une longue file d’attentes de véhicules.

Après des négociations menées par une unité de la gendarmerie, le corridor a été rouvert à la circulation aux environs de 12h20.

Par ailleurs, des tirs ont été entendus vers 7h30 à la caserne de la marine nationale à Attécoubé (ouest) et plus tôt à Akouedo, le plus grand camp du pays, à l’est d’Abidjan.

Au plateau, le centre des affaires des tirs ont été entendus au camp Gallieni, les commerces avaient fermé.

Vendredi dernier, des soldats se sont mutinés de nouveau à Abidjan notamment au camp Gallieni, siège de l’état-major au Plateau (centre des affaires), à Bouaké (centre), et dans des villes de l’intérieur du pays, quelques heures après qu’un groupe présenté comme issu des 8.400 soldats qui s’étaient mutinés début janvier, a présenté ses « excuses » au président Alassane Ouattara et promis de renoncer « définitivement à toute revendication d’ordre financier ».

Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries. Les soldats réclament le paiement des primes individuelles de 12 millions FCFA dont les premiers versements ont été effectués en janvier.

Le chef d’état- major Sekou Touré avait menacé vendredi de prendre des « sanctions disciplinaires sévères » à l’encontre des soldats mutins a qui il a demandé de « déposer les armes et libérer les corridors »

MAK

Le corridor Gesco « fermé »

Le corridor nord d’Abidjan, dit de la Gesco − qui mène notamment à Yamoussoukro et Bouaké − est bloqué par des hommes en civil qui se présentent comme des mutins, rapporte un témoin. Des pneus et des bouts de bois ont été installés au sol pour faire barrage.

« Ils m’ont dit qu’ils avaient décidé cela dans la nuit, et qu’ils avaient débuté leur blocage vers 8h du matin, ils réclament de l’argent », explique cet habitant d’Abidjan. Le barrage engendre des embouteillages très importants sur cet axe majeur. (Jeune-Afrique)

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