Les ex-rebelles démobilisés en Côte-d’Ivoire demandent à rencontrer Ouattara, suite aux négociations de Bouaké

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Ange Tiémoko

Les ex-rebelles démobilisés qui avaient bloqué lundi l’entrée sud de Bouaké (Centre ivoirien), pendant plus de quatre heures, pour réclamer des primes, ont demandé à rencontrer le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, à l’issue des négociations entamées avec le corps préfectoral de la ville.

« Nous voulons rencontrer incessamment le président de la République », a déclaré le porte-parole des ex-combattants, Adama Ouattara, après environ six heures de discussions avec les autorités de la ville.

« Le secrétaire général a promis de transmettre par fax notre doléance, ainsi que tous nos points de revendications » au chef de l’Etat ivoirien, a affirmé M. Ouattara.

Ces ex-combattants démobilisés réclament des « primes Ecomog de 12 millions de FCFA et des arrièrés de primes de grade de caporal de 2007 à 2011 ».

Un peu plus tôt lundi, près de 200 ex-combattants, en tenue civile et non armés, dont certains avaient attaché des banderoles rouges sur la tête, avaient bloqué l’entrée sud de Bouaké pour « réclamer une prime de 12 millions de FCFA ».

La manifestation a provoqué une longue file de véhicules à l’entrée sud de Bouaké.

Vers 10h30 (GMT et locales), après plus de quatre heures de manifestation, ils ont été invités à la discussion par les autorités préfectorales de Bouaké.

Le corridor a été rouvert et gardé par des militaires de l’armée ivoirienne.

Mercredi 05 avril, le gouvernement ivoirien avait empêché une marche de ces ex-combattants, qui projetaient de mener cette action pour « se faire entendre », avant d’être dissuadés par le conseiller technique du Premier ministre ivoirien, chargé de la politique, Souleymane Touré qui a appelé à « l’apaisement ».

Le conseiller avait promis de « rendre compte » et « revenir dans deux semaines avec des nouvelles d’espoir » pour ces ex-combattants.

Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries dans les casernes. Les soldats réclamaient le paiement de primes d’environ 12 millions FCFA dont les premiers versements ont débuté le 16 janvier.

ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net

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