France: «Ce Parti socialiste est mort», affirme Valls, nouveau militant de « La République en marche! »

Manuel Valls et Emmanuel Macron, à Matignon le 8 février 2016 Crédit : CHAMUSSY/SIPA

L’ex-premier ministre a officialisé sa décision sur RTL ce mardi matin. Invité d’Europe 1 dans le même temps, le porte-parole d’Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux, a pourtant indiqué qu’il n’avait pas déposé sa candidature.
Cela fait des semaines qu’il préparait le terrain. Après avoir trahi ses engagements de la primaire et soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, Manuel Valls vient de franchir un nouveau cap dans son rapprochement avec son ancien ministre de l’Économie. Invité de RTL ce mardi matin, l’ex-chef du gouvernement a annoncé qu’il renonçait à l’étiquette PS pour les législatives de juin prochain, et qu’il briguerait la bannière «La République en marche» dans la première circonscription de l’Essonne.

«Parce que je suis un républicain, parce que je suis un homme de gauche, parce que je reste socialiste, parce que je ne vais pas renier 30 ans d’engagement de vie politique, parce que j’ai aussi exercé les responsabilités, parce que je sais que gouverner la France est difficile… Je ne suis pas en embuscade, je veux la réussite d’Emmanuel Macron», a-t-il d’abord détaillé. Avant de conclure: «Je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m’inscrire dans ce mouvement qui est le sien, La République en marche».

«Ce Parti socialiste est mort»

Il n’était jamais allé aussi loin. Toujours prompt à critiquer le parti dont il est adhérent depuis son plus jeune âge, Manuel Valls a durci le ton contre sa formation politique. «Ce Parti socialiste est mort, il est derrière nous», a-t-il acté ce mardi matin sur RTL. «Ça n’est pas une histoire de valeurs, mais il doit se dépasser», a-t-il encore espéré, invitant la direction a être «beaucoup plus claire que cela» sur sa position par rapport à Emmanuel Macron. L’ancien premier ministre a toutefois écarté de se livrer à un aggionamento de son parti dans l’immédiat. «Ça n’est pas en quelques jours que l’on va traiter son bilan, son histoire, et voir la forme qu’il prendra demain», a-t-il balayé, sans dire s’il chercherait à en prendre la tête dès le prochain Congrès.

Avec lefigaro.fr

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