Côte d’Ivoire: Un syndicat dénonce la mise à l’écart de directeurs d’école opposés aux cours les mercredi

Le lancement officiel des activités du syndicat de l’enseignement primaire, ESPOIR a eu lieu samedi à la salle polyvalente du CAFOP de Yamoussoukro.

Le Secrétaire national de ce mouvement syndical, Akré Richard Search Akré Richard a à l’occasion fait des doléances à la ministre Kandia Camara au nombre desquelles figurent entre autres l’instauration d’une prime mensuelle de 50 mille pour l’instituteur qui servira, selon lui, à dédommager l’instituteur qui est le « seul fonctionnaire à travailler dans de pénibles conditions ».

Akré Richard s’est ensuite insurgé contre le trop long temps mis par le pouvoir public pour octroyer des matricules et procéder aux virements des rappels des salaires des instituteurs après leur titularisation.

Selon lui cette situation est incompréhensible et humiliante pour ces enseignants, puisque le monde est informatisé.

«Nous voulons que cela cesse,», a-t-il martelé.

Le Secrétaire national a évoqué le sujet relatif aux directeurs d’école primaire démis de leur fonction à la suite des mouvements de protestation contre les cours de mercredi.

Il souhaite leur intégration dans leur ancienne fonction, puisqu’un terrain d’entente a été trouvé avec les syndicats sur la question des cours de mercredi. «Nous voudrions que nos camarades qui ont leurs salaires suspendus et les directeurs démis de leur fonction soient réhabilités, » a ajouté Akré.

Il réclame du pouvoir Ouattara « la décharge du directeur d’école de l’enseignement des classes pour se consacrer essentiellement à la fonction administrative ».

En attendant de déposer toutes ces revendications sur la table de la ministre Kandia Camara, le Secrétaire national a rappelé que ESPOIR a été créé parce que l’atmosphère dans le milieu syndical à l’enseignement primaire n’est pas propice pour les instituteurs.

«Nous avons constaté que nos camarades sur le terrain se sentent désabusés, déçus et désorientés. Nos camarades ne croient plus en la lutte syndicale. Or, seule la lutte paie. D’où la naissance du syndicat ESPOIR,» a conclu Akré Richard
Koaci

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