Ange Tiémoko
L’accès sud de Bouaké (centre ivoirien), bloqué depuis 06h30 (GMT et locales), par près de deux cent ex-rebelles démobilisés qui réclament « une prime de 12 millions de FCFA » a été rouvert à la circulation vers 10H30, à l’entame des négociations avec le préfet de la ville, ont rapporté des témoins à Alerte info.
« Après plus de quatre heures de siège, les ex-combattants qui manifestaient au corridor ont été invités à la discussion par les autorités préfectorales de Bouaké », ont indiqué ces témoins, joint au téléphone par ALERTE INFO.
« Vers 10h30, après qu’un grand nombre d’entre eux soit parti à la préfecture, des militaires de l’armée ivoirienne, armés sont arrivés au corridor. Ils se sont alignés de part et d’autre de la route, créant une sorte de couloir pour permettre aux véhicules stationnés depuis 06h30 de circuler », ont-ils expliqué.
Un peu plus tôt, près de 200 ex-combattants, en tenue civile et non armés, dont certains avaient attaché des banderoles rouge sur la tête et encadrés par une dizaine de policiers, avaient bloqué l’entrée sud de Bouaké pour « réclamer une prime de 12 millions de FCFA ».
La manifestation a provoqué une longue file de véhicules à l’entrée sud de Bouaké.
Mercredi 05 avril, le gouvernement ivoirien avait empêché une marche de ces ex-combattants, qui projetaient de mener cette action pour « se faire entendre », avant d’être dissuadés par le conseiller technique du Premier ministre ivoirien, chargé de la politique, Souleymane Touré qui a appelé à « l’apaisement ».
Le conseiller avait promis « rendre compte » et « revenir dans deux semaines avec des nouvelles d’espoir » aux ex-combattants.
Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries dans les casernes. Les soldats réclamaient le paiement de primes d’environ 12 millions FCFA dont les premiers versements ont débuté le 16 janvier.
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Les commentaires sont fermés.