Nous avons appris par des médias notamment la presse écrite qu’une rencontre entre Guillaume Soro et un « proche de Laurent Gbagbo » a eu lieu à Paris.
Le Front Populaire Ivoirien rappelle au public que la Côte d’Ivoire a été attaquée le 19 septembre 2002 par une rébellion armée. Cette rébellion, hostile à l’exercice démocratique, a pris le pouvoir par la force en Côte d’Ivoire le 11 avril 2011, endeuillant ainsi plusieurs familles et poussant à l’exil de nombreux Ivoiriens.
Paradoxalement soutenus dans leur démarche violente par la Communauté internationale – qui dit agir en faveur des droits de l’homme –, les tenants actuels du pouvoir ont multiplié, depuis leur avènement, avec une arrogance inégalée, des arrestations arbitraires, la chasse aux sorcières, des emprisonnements à tour de bras, des expéditions punitives et la justice des vainqueurs, … Pire, les mêmes demandaient aux victimes de leur demander pardon.
L’état d’enivrement est passé ; et la raison commence alors peut-être à gagner les esprits. Si cela inspire un devoir de mémoire ou de conscience, il convient d’être précis.
Depuis quelques jours, Guillaume Soro multiplie des déclarations ; certaines sont implicites et d’autres allusives. Alors qu’il n’y a pas mieux indiqué que Guillaume Soro pour identifier clairement et emprunter la voie d’une réconciliation viable.
Le Front Populaire Ivoirien réaffirme que le Président Laurent Gbagbo est un homme de paix. Il en a donné l’illustration brillante à plusieurs reprises en prônant le dialogue politique et Guillaume Soro, un des acteurs majeurs l’Accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007 en est parfaitement édifié.
Ainsi, si la volonté d’aller à la paix et à la réconciliation nationale des Ivoiriens est réelle et ferme chez Guillaume Soro, il doit s’adresser au Président par intérim du Front Populaire Ivoirien pour évoquer la question avec lui.
La rencontre que Guillaume Soro aurait donc eu avec un proche de Laurent Gbagbo, telle que présentée par la presse, crée inutilement un amalgame car l’interlocuteur en la matière n’a ni la voix de Laurent Gbagbo ni celle du Front Populaire Ivoirien. En cela, il convient de préciser que cette rencontre est une aventure personnelle et ne doit aucunement prêter à confusion.
Fait à Paris, le 4 mai 2017
Claude KOUDOU
Secrétaire National chargé de la Communication du FPI
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