Côte d’Ivoire: Réponses à Tibeu Briga « Un brigand pseudo-intellectuel de la pensée GOR, au service de la haine et de la division »

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Par Franklin Nyamsi

Professeur Agrégé de philosophie

Docteur de l’Université Charles de Gaulle-Lille 3

IL y a des individus qui vivent pour haïr, pour diviser et pour semer la désolation éternelle autour d’eux. ILS ne vivent que de répandre le désespoir profond dont leur âme est profondément imbibée. ILS souffrent d’une carence irréversible en résilience morale. Défaites en eux de longues date, les aptitudes humaines de base que sont la sensibilité, l’imagination, l’entendement, la raison et la volonté ont été transformées en facultés dévouées au service du Mal. Ils voient donc tout sous les oripeaux du sombre, du glauque, du funeste et du funèbre, parce qu’en eux, la Parole d’Amour qui fait la dignité de l’Humain s’est éteinte. Ces êtres sombres, dévoués à l’horreur, à la terreur et à l’indignité, sortent souvent de leurs repaires quand une aurore de bonté se lève pour leur pays. ILS n’aiment pas les bonnes nouvelles, combattent les bonnes résolutions, nuisent de toutes leurs forces éperdues à tout ce qui peut rassembler ce qui demeure épars. A cette engeance, appartient sûrement le sieur Tibeu Briga, spécialisé depuis de longues années dans l’insulte à l’Histoire, à la révolution citoyenne et à l’espérance nées des décombres du régime ivoiritaire de Laurent Gbagbo. Lâche, poltron et sans visage, encagoulé comme tous les êtres larvaires de son espèce, Tibeu Briga est un de ces GOR – Gbagbo Ou Rien- détenteurs d’ordinateurs et de connexion internet qui croient que tout ce qu’ils pianotent sur leur machine se réalise aussitôt dans l’Histoire. Face à l’indéniable succès de L’Appel historique du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Son Excellence Guillaume Kigbafori Soro, lancé lors de son Discours du 3 avril 2017 pour le Pardon et à la Réconciliation durables des Ivoiriens, les partisans de la pensée GOR deviennent fous de rage. ILS ne veulent pas voir triompher la paix démocratique, le pardon et la réconciliation inter-ivoiriens. ILS espèrent tôt ou tard, gagner la guerre contre ceux qui les ont débouté par les urnes et par les armes du pouvoir. Leur tactique est donc d’attaquer systématiquement les initiatives positives, dans le but de garder intactes les troupes réservées au prétendu « match-retour », qu’ils croient pouvoir livrer lors du retour de l’enfant prodigue de Mama, le grand prêtre de la doctrine ivoiritaire qui médite actuellement son sort à La Haye. Nous allons précisément illustrer cette folie impuissante en analysant, point par point: I) Le lexique grossier du sieur Tibeu Briga; II) Les mensonges délirants du phraseur de haine Briga; III) Les preuves patentes de l’inconsistance intellectuelle du personnage Briga; IV) La vraie portée transcendante de la politique de re-civilisation de la Côte d’Ivoire, promue par le Président Guillaume Soro, leader générationnel incontestable de la Côte d’Ivoire imminente.

I

Lexique grossier d’un personnage pervers: Tibeu Briga en exhalaisons

L’écrit du sieur Briga relève clairement du registre de l’ordure pure. Il puise essentiellement ses images dans le fécal, l’animal et le libidinal: « fesses », « pus », « abcès », « bêlement », « gangrène », « moutons », « aboiement », « grenouillage », « narcotrafiquant », « singeant », etc. C’est avec ces mots que T. Briga parle de ses adversaires et ennemis politiques déclarés, que sont le Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro, le Président de la République Alassane Ouattara, le Professeur Franklin Nyamsi, La vice-présidente de l’Assemblée Nationale Olibe Tazere, le journaliste et ex-Porte Parole de Laurent Gbagbo, Alain Toussaint. Le moins qu’on puisse dire est que le sieur Tibeu Briga a le verbe boueux et nauséeux.

Comment comprendre ce registre lexical? J’y vois quatre raisons. IL est clair que le sieur Briga est en colère, puisqu’il ne parvient ni à choisir ses mots, ni à honorer sa cause par un effort de maîtrise de soi et de transcendance du discours par le sens de la responsabilité. IL apparaît aussi clairement que Briga insulte délibérément les autres parce qu’il se croit à l’abri sous son pseudonyme et sous son identité brouillée pour échapper, croit-il, aux poursuites pour diffamations et pour outrage à autorités que ses écrits fondent absolument. IL apparaît aussi que Briga croit réveiller par la violence de ses propos et le choix des images verbales les plus choquantes, le camp endormi des GOR, ces Gbagbo-Ou-Rien qui ne rêvent que de guerre et de vengeance comme futurs possibles de la Côte d’Ivoire. Enfin, la grossièreté typique du sieur Briga n’est pas sans rappeler le régime haineux dont il est une fabrication: sous le FPI au pouvoir de 2000 à 2011 en Côte d’Ivoire, tous les observateurs s’accordent pour reconnaître que le verbe n’avait jamais volé aussi bas, de la Présidence encanaillée et vulgaire de Laurent Gbagbo aux joutes ensorcelées des Agoras-Parlements animées par le Général de la Rue, Charles Blé Goudé dit La Machette.

Contre quoi, il faut rappeler au sieur Briga que la colère qui rend stupide est la pire des conseillères, car elle pousse à des fautes irrécupérables. Que nous savons parfaitement qui est T. Briga et où le trouver, contrairement à l’illusion d’invisibilité dont il se gargarise à peu de frais, comme il s’en rendra vite compte. Que la défaite intellectuelle de la pensée GOR en Côte d’Ivoire est un acquis irréversible, comme est irréversiblement fermée la voie d’un retour de Laurent Gbagbo au pouvoir en Côte d’Ivoire. Et enfin, que nous avons choisi avec le Président Guillaume Soro au parlement, et sous le magistère du Chef de l’Etat Alassane Ouattara à la tête de la République, de célébrer la noblesse du verbe politique, dont nous ne démordrons point.

II

Les mensonges délirants de Tibeu Briga: parfaite illustration de la perte du sens de la réalité dans la pensée GOR

La saillie colérique du sieur Tibeu Briga contre les autorités légales et légitimes de l’Etat de Côte d’Ivoire est construite sur un paradigme systématique: la négation de la réalité.

En voici quelques illustrations:

– Guillaume Soro, sans baccalauréat, licence ou maîtrise universitaires? Franklin Nyamsi, détenteurs de faux titres universitaires? Aucune preuve de Tibeu Briga à ces allégations. Les diplômes et titres universitaires de Guillaume Soro, mon camarade de fac à l’Université d’Abidjan-Cocody dans les années 90, sont tous avérés et vérifiables, par une simple enquête à la scolarité de ladite université, encore fonctionnelle à ce jour. Briga, comme tous les brigands intellectuels de son espèce, est loin de connaître par ailleurs l’étoffe qu’a pris le CV intellectuel de Guillaume Soro depuis la fin de ses études classiques. En termes de validation des acquis et d’équivalence, Guillaume Soro en sait plus aujourd’hui sur l’art de gouverner les hommes qu’un Professeur de Sciences Politiques sorti fraîchement de la meilleure des universités de ce monde. L’expérience est aussi une grande école, M. Briga! Et le plus célèbre des politiques ivoiriens, le Président Félix Houphouët-Boigny, n’avait guère de plus grand titre universitaire que son diplôme de « Médecin Africain » délivré à Saint-Louis du Sénégal. En a t-il été moins capable de tenir sous sa férule pendant 33 ans, une Côte d’Ivoire bardée d’intellectuels de tous acabits? Quant à moi-même, que je sois détenteur de l’Agrégation Française de philosophie, du Doctorat de l’Université Charles de Gaulle Lille 3, que je sois ou que j’aie été professeur dans plus de vingt lycées d’Afrique et de France et dans plus de trois universités contemporaines de France, d’Afrique et du Moyen-Orient, cela est aussi aisé à vérifier. Et dame Anna Mvondo, une psychopathe délirante qui s’est évertuée à me diffamer, se souviendra toujours de la réplique cinglante de l’Académie de Rouen à ses invectives haineuses contre ma personne. Comme si enseigner des Lycées aux Universités était un signe d’infériorité intellectuelle! Comme si des thèses de doctorat ne s’écrivaient pas sur des penseurs qui n’ont jamais eu de doctorat! Pauvre et sinistre Anna Mvondo! Qu’elle publie donc la réponse que le Rectorat de Rouen lui a envoyée, quand elle croyait pouvoir démontrer qu’il existe plusieurs agrégations françaises de philosophie, et non l’unique agrégation dont je suis détenteur, comme Sartre, Bergson, Bachelard, Althusser, Bachir Diagne, Hountondji, Ngoué Joseph, Guillaume Bwélé, Bernard Henri Lévy, Simone de Beauvoir, et nombre de prestigieux philosophes français! Et pour en revenir à monsieur Briga, de quels titres peut-il se prévaloir? Qu’a-t-il à nous opposer, le Président Guillaume Soro et moi-même, comme CV qui nous ferait pâlir de jalousie ou d’admiration? Rien qui vaille plus que l’ombre de lui-même! Comme tous les tonneaux vides, Briga et tous les adeptes de la pensée GOR font beaucoup de bruit pour rien!

-Guillaume Soro, faux prophète? Briga n’en donne aucune preuve. IL faudrait en effet citer au moins une annonce prophétique de Guillaume Soro qui ne s’est pas accomplie. Or, nous avons moult preuves de paroles ténues par Guillaume Soro. Quand il faut combattre le premier régime de l’ivoirité, celui d’Henri Konan Bédié entre 1993 et 1999, le Secrétaire Général de la FESCI dès 1995, donne sa poitrine aux côtés des Ivoiriens rassemblés dans le Front Républicain. Le ministre de la sécurité de Bédié cherche Soro? Soro lui fait savoir qu’il le cherche aussi. En 1999, à la tête d’un Front Uni des Etudiants d’Afrique Francophone, Soro avertit le Général Guéi que sa dérive ivoiritaire le perdra. IL lui annonce sa rupture avec la transition et assume celle-ci en prenant le chemin de l’exil en 2000. En septembre 2002, quand il faut répondre de la résistance insurrectionnelle du MPCI contre le régime criminel de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, tel un De Gaulle lançant l’Appel du 18 juin 1940, assume la responsabilité de la résistance citoyenne ivoirienne sur ses frêles épaules de trente ans. Et quand il faut dire à Gbagbo en décembre 2010 qu’il a perdu les élections présidentielles et qu’il doit quitter le pouvoir, c’est Guillaume Soro, les mains nues, qui se rend au Palais Présidentiel d’Abidjan, où il annonce à Gbagbo la mauvaise nouvelle, tout en l’exhortant à sortir de l’Histoire par la Grande Porte. Quand il faut vaincre Gbagbo par les armes, après l’avoir éreinté dans les urnes, n’est-ce pas Guillaume Soro qui annonce en fin décembre 2010, qu’il sait que Gbagbo ne partira que par la force et qu’il faut s’y résoudre? Combien de courageux GOR auraient pu dire et tenir ces paroles fortes? En termes de parole ténue, Gbagbo n’est-il pas l’anti-modèle par excellence, lui qui s’est vanté devant le journaliste Michel Denisot l’interviewant à Abidjan en décembre 2010, d’être considéré par ses adversaires politiques comme le Boulanger d’Abidjan, c’est à dire, le plus grand menteur politique de tous les temps ivoiriens?

Guillaume Soro aurait tué des centaines de milliers d’Ivoiriens? Quel roman glauque de science-fiction! Ici encore, le sieur Briga ne cite ni les lieux, ni les temps, ni les sources qui le fondent à attribuer des centaines milliers de morts ivoiriennes à Guillaume Soro. Nous sommes donc en plein fantasme, quand pêle-mêle, Briga égrène les sentiers battus de la pensée GOR, qui attribue fiévreusement la mort des danseuses d’Adjanou, des gendarmes loyalistes de Bouaké, des insurgés de Korhogo, des zones de guerre de Duékoué, Guitrozon, ou Anoumakouté à la volonté expresse et déterminée de Guillaume Soro. Et le mystère demeure de savoir, en lisant la plume surexcitée de Briga, par quelle sorte d’addition fiévreuse les morts de ces zones de guerre fratricide s’élèvent à des centaines de milliers. Pourtant, l’évidence résiste ici encore au mensonge. C’est dans un acte de résistance contre le régime ostensiblement criminel de Laurent Gbagbo que Guillaume Soro et ses compagnons de lutte du MPCI-FN, tels un De Gaulle contre le nazi Pétain ou un Mandela contre le raciste Botha, ont pris les armes pour sauver la liberté, la dignité et la prospérité de tous les Ivoiriens dès 2001. Aucun français digne de ce nom ne peut reprocher à De Gaulle d’avoir lutté à mort contre les nazis. Aucun sud-africain digne de ce nom ne peut reprocher à Mandela d’avoir pris avec Umkhonto We Sizwé, la branche armée de l’ANC, les armes contre le régime criminel de l’Apartheid. Aucun ivoirien digne de la citoyenneté républicaine ne peut non plus reprocher à Guillaume Soro d’avoir pris les armes avec le MPCI pour résister aux crimes répétés du régime de Gbagbo, dès octobre 2000, aux Escadrons de la Mort, à la privation de millions d’Ivoiriens de leurs droits citoyens et de leurs propriétés acquises à la force de leur travail, de leur persévérance et de leur intelligence! Conscientes de ce fait historico-politique, toutes les forces politiques ivoiriennes ont d’un commun accord, décidé d’amnistier tous les actes commis durant la période de confrontation fratricide de 1999 à 2007. Comment monsieur Briga peut-il mépriser à ce point la signature de son propre leader invétéré, Laurent Gbagbo? Si Guillaume Soro avait tué « des centaines de milliers d’Ivoiriens », comment Gbagbo a-t-il pu l’en absoudre sans en être complice? Autant de questions qui ne frôlent même pas l’esprit borné du sieur Briga. Et c’est parce que Guillaume Soro sait que la plus juste des guerres ne peut manquer d’excès, qu’il a pris sur lui, justement, par plusieurs fois, de demander pardon au peuple de Côte d’Ivoire, comme il l’a du reste réitéré dans son Discours du 3 avril 2017 au Palais de l’Assemblée Nationale à Abidjan. En face, où sont les excuses, où est la repentance, où est la demande de pardon de Laurent et Simone Gbagbo, où sont les actes de Pardon et de Réconciliation des Gbagbo-Ou-Rien, tels un Sangare Aboudramane, une Odette Lorougnon qui appelait encore l’an passé à l’extermination des étrangers de Côte d’Ivoire, un Koné Katinan planqué à Accra avec ses pseudo-évidences, un Stéphane Kipré davantage occupé à gérer le beurre des Gbagbo que leurs malheurs, ou Claude Koudou essentiellement intelligent pour voir les coups pris par Gbagbo et ignorer les coups donnés par Gbagbo, ou un Serge Kassi qui refuse de rentrer chanter en Côte d’Ivoire alors qu’il moque la lâcheté de Jo Blake dans l’une de ses célèbres chansons…et j’en passe? Où est la repentance des radicaux pro-Gbagbo, ces saintes nitouches qui n’ont jamais fait de mal, ne serait-ce qu’à une mouche, alors que la devise de leur leader fut « Mille tomberont à ma droite, dix mille à ma gauche, mais moi j’avance »? Une dureté de coeur à nulle autre pareille dans l’histoire de Côte d’Ivoire est l’emblème funeste de la pensée GOR.

La Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, théâtre du rattrapage ethnique, société du chômage infligé à certaines ethnies, immense Bastille à ciel ouvert, havre d’impunité pour les ex-comzones de Guillaume Soro, avec de nombreux villages bébés incendiés? Dieu, qu’il a le coeur triste et l’oeil aveugle, ce Briga. Comment une majorité présidentielle du RHDP aussi diversifiée que celle du Président Ouattara peut-elle imposer un Etat monoethnique en Côte d’Ivoire? L’alliance qui explique la répartition des fonctions actuelles de Président de la République, Vice-Président de la République, Premier Ministre, Ministres d’Etat, Présidents d’Institutions, n’est-elle pas l’’expression vivante de la volonté consensuelle qui gouverne ce pays depuis 2010? Où et comment M. Briga peut-il prouver que le fléau de masse du chômage des jeunes ne frappe pas indifféremment les Ivoiriens du Nord comme ceux du Centre, du Sud, de l’Ouest et de l’Est? Comment M. Briga peut ignorer les libérations massives qui se sont poursuivies par vagues successives des prisonniers impliqués dans la dernière crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011? Si aujourd’hui, un Alain Toussaint peut dresser une liste de 212 prisonniers issus de cette dernière crise, n’est-ce pas la preuve que le pouvoir Ouattara a précisément élargi l’écrasante majorité des personnes arrêtées lors de la guerre civile de 2010-2011? Où sont donc les milliers, voire les centaines de milliers de prisonniers que Briga attribue au régime Ouattara, contre toute évidence? Sans doute dans son imaginaire enténébré de haine. Car enfin, M. Briga ignore-t-il que de nombreux soldats des FRCI ayant commis des exactions ont été régulièrement arrêtés, emprisonnés, jugés et condamnés ces dernières années par le Tribunal Militaire Ivoirien, depuis 2011? Les ex-Comzones de Guillaume Soro, comme les Chefs de la Résistance française, ou Sud-Africaine, méritent de la nation républicaine ivoirienne une reconnaissance éternelle. N’en déplaise aux défenseurs de l’ordre ivoiritaire disparu. Et quand Briga nous parle de villages Bété imaginairement brûlés par les hommes de Ouattara et de Soro en 2010-2011, comment ne pas s’étonner qu’il ne prenne même pas la peine d’en citer un seul de mémoire? En bon menteur, de l’Ecole du Maître attitré de la roublardise, le Boulanger d’Abidjan qui médite actuellement son sort à La Haye, Briga n’hésite décidément devant rien!

III

L’inconsistance intellectuelle de Tibeu Briga: quand la haine rend bête

J’entends par inconsistance intellectuelle, l’incapacité d’une personne qui parle d’éviter des contresens flagrants dans son propre discours, mais aussi son incapacité à comprendre ce qu’autres veulent dire. Schizophrénie et surdité intellectuelles. Tibeu Briga est justement inconsistant de ces deux manières. D’une part, il dit souvent une chose et son contraire. D’autre part, il ne comprend que dalle à ce que les autres veulent dire. C’est un homme enfermé dans sa bulle. Et cette double inconsistance prend manifestement sa racine dans la profonde paresse intellectuelle de l’individu, qui ne se donne jamais la peine d’écouter, de lire ou de bien comprendre ceux qui ne pensent pas comme lui. Avec Briga, la haine rend vraiment bête. Voyons.

Des contresens du scribouillard Briga

Briga affirme d’une part que le vrai héros de la Côte d’Ivoire profonde, celui que tous les Ivoiriens aiment, c’est Laurent Gbagbo. Mais d’autre part, le même Briga avoue que « Gbagbo lutte seul contre un mur d’injustice. IL a besoin du soutien de toutes les volontés pour dénoncer et combattre cette hérésie et pour sa libération. » Alors, M. Briga: de deux choses l’une. Ou bien Gbagbo est l’Ivoirien le plus aimé des Ivoiriens, voire du monde entier et il n’est pas seul, ou bien il ne l’est pas et l’on peut parfaitement comprendre qu’il soit seul, ou du moins avec deux pelés et trois tondus comme vous!
Briga affirme que le problème de la Côte d’Ivoire, c’est uniquement et essentiellement le Président de la République Alassane Ouattara. Et d’écrire: « Soro occulte l’origine de la division des fils de notre pays. Cette division a commencé avec l’arrivée de son mentor Dramane Alassane Ouattara sur la scène politique en Côte d’Ivoire ». L’arrivée du Dr Alassane Ouattara à la tête du Comité Interministériel de Côte d’Ivoire en 1989 aurait donc signé le commencement des malheurs du pays? Quelle prouesse d’amnésique! On confond ainsi le médecin avec la maladie. Evidemment, la crise des matières premières agricoles, et les crises foncières commencées au milieu des années 70 ou la faillite qui menace l’Etat de Côte d’Ivoire à la fin des années 80, avant l’arrivée de Ouattara au premier ministère du pays, sont donc, rétroactivement, selon notre brigand intellectuel, le fait de Ouattara. ADO, Yako! Mais, on croit en avoir fini quand, pour conclure son article, Briga assène: « Le problème de la Côte d’Ivoire, c’est donc Soro, connu dans le mondes du crime sous les pseudos de Dr Koumba ou Bogota ». Alors, finalement, M. Briga, qui est ou quel est LE problème de la Côte d’Ivoire pour vous, puisqu’il n’y en a qu’un? IL me semble en réalité que l’un des problèmes de la Côte d’Ivoire, c’est l’existence de schizophrènes écrivants comme vous!
Briga, sans doute pris dans la force de son délire, affirme sans sourciller que Guillaume Soro a détruit l’Etat démocratique incarné par Bédié et Gbagbo. Aussi, écrit-il: « La destruction et l’effondrement de l’Etat démocratique incarné successivement par Bédié et ensuite par Koudou Gbagbo , sont également à attribuer à Soro Kigbafori. » Ainsi, Bédié, de 1993 à 1999, était donc un démocrate! Ô suprême inconsistance! Et pourquoi Gbagbo a t-il boycotté l’élection présidentielle de 1995 aux côtés du RDR dans le cadre du Front Républicain? Et pourquoi revenant d’une visite amicale chez Omar Bongo au Gabon, Gbagbo a t-il qualifié en fin 99, le coup d’Etat du Général Robert Guéi contre le régime Bédié de bon coup d’Etat qui fait avancer la démocratie? On sait bien que la pensée GOR rêve actuellement, en raison des frictions observées dans le RHDP, d’une réconciliation du camp ivoiritaire FPI-PDCI contre le RDR. Mais, comment le GOR Briga croit-il faire oublier à si peu de frais la violence du régime FPI contre le PDCI-RDA et ses militants entre 2000 et 2011? Comment le GOR Briga croit-il gommer la haine viscérale de l’Houphouétisme qui constitue l’ADN du Front Populaire Ivoirien? Comment le GOR Briga peut-il ignorer que divisé entre pro-Affi et pro-Sangaré, le FPI actuel n’est plus que l’ombre de lui-même et n’a cesse de descendre dans ses propres abîmes?

Du refus de bien comprendre les autres: la surdité du GOR Briga

Systématiquement, Briga ignore ce que ses adversaires peuvent dire, vouloir dire ou faire réellement. En cela, il est la copie conforme de son camp, les Gbagbo Ou Rien (GOR) qui par idolâtrie pour un homme du passé et du passif, sont prêts à sacrifier toute la nation ivoirienne.

Du livre de 2005 de Guillaume Soro, Pourquoi je suis devenu un rebelle, il ne retient aucune leçon. Toutes les justifications de la rébellion sont « bidons », nous dit Briga. Comme si ceux qu’on spoliait de leur citoyenneté et de leurs propriétés en Côte d’Ivoire étaient des fantômes. Comme si les victimes en charniers et celles des Escadrons de la Mort, ou les centaines de militants PDCI et RDR massacrés en mars 2004 étaient des fantasmes. Briga, en bon brigand pseudo intellectuel, n’a cure de la souffrance des autres, ni des raisons pour lesquelles ils ont pu risquer leurs vies contre un régime plein de méchanceté envers des millions d’Ivoiriens. Du coup, Briga se prive de la possibilité de comprendre la naissance de l’alliance du RHDP entre les exclus du Gbagboland à Paris, en 2005.

Du Discours prononcé le 3 avril 2017 par le Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro , en écho à celui de mars 2012, qui faisait déjà du Pardon et de la Réconciliation, les Pierres Angulaires de la nouvelle modernité politique ivoirienne, le GOR Briga ne retient rien. La main tendue de GKS à tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire, par-delà chapelles politiques, religieuses, ethniques ou idéologiques n’est rien pour Briga. Y compris quand Guillaume Soro, Chef du Législatif, s’adressant explicitement à l’Exécutif et au Judiciaire, demande que soit accélérée la clôture et la résolution consensuelles de la page sombre de l’Histoire ivoirienne de 2010-2011, dans la justice, le pardon et la réconciliation. Et voilà comment Briga critique un E-BOOK qu’il n’a pas lu, se contentant d’en contester imaginairement le contenu! Un vrai GOR, pur jus. Plus ils ne savent rien, plus ils sont arrogants!

De la démarche courageuse du citoyen ivoirien Allegne Toussaint pour rejoindre la République et participer à la consolidation de la démocratie en Côte d’Ivoire, le sieur GOR Briga ne retient que la logique du ventre qui le gouverne lui-même. Ainsi, Franklin Nyamsi aurait été mandaté par Soro pour acheter et retourner tous les pro-Gbagbo en pro-Soro, afin de préparer l’échéance de 2020 pour son Patron Soro. Et notre Briga d’imaginer cupidement les liasses épaisses que j’aurais tendues à mon Frère Allegne Toussaint pour le convaincre que sa place est dans son pays et non dans l’exil stérile; des promesses mirifiques que j’aurais agitées devant Allegne Toussaint pour le convaincre qu’il peut être utile en renouant le fil du dialogue avec les autorités légales et légitimes de Côte d’Ivoire et non en suspendant à la cause idolâtrique d’un seul homme l’avenir d’une nation entière. Quelle insulte à l’intelligence du plus grand et courageux porte-parole que Laurent Gbagbo ait jamais eu! Quelle insulte à ma forte volonté d’aider sincèrement ma terre adoptive ivoirienne à s’enraciner dans la paix, la justice, la démocratie et la prospérité vraies!

De l’effort de Guillaume Soro d’appuyer en mécène éclairé les arts et cultures de Côte d’Ivoire et d’Afrique, le GOR Briga ne voit que la volonté de récupération politique. Or l’action de Guillaume Soro pour soutenir l’initiative de la FERDIF ( Fédération des Ressortissants d’Issia en France) lors de la soirée AYO PARIS 2017 n’est même pas le millième des sacrifices consentis chaque année pour le monde de la culture par Guillaume Soro! Que dirait alors le GOR Briga de l’oeuvre remarquable de charité de l’ONG LA VIE, pour les malades ivoiriens de toutes origines, depuis plusieurs années? Se permettre d’atteindre l’honneur de Madame Célestine Olibe Tazéré, au motif qu’elle affirmait célèbre l’affection évidente qui lie Guillaume Soro au pays Bété, n’est-ce pas oublier que Gbagbo et tous les siens sont aujourd’hui vivants grâce à la bienveillance du même Guillaume Soro et du Chef de l’Etat Alassane Ouattara? N’est-ce pas oublier que Gbagbo n’eut pas la même magnanimité pour le malheureux général Guéi qu’il fit froidement assassiner après l’avoir brutalement extrait d’une Maison de Dieu, la Cathédrale d’Abidjan en septembre 2002? La vérité est pourtant plus simple que cela: Guillaume Soro aime et soutient, par-delà les différences ethniques, religieuses ou politiques, l’art et les artistes de Côte d’Ivoire et d’Afrique. Et ceux-ci en retour, le lui rendent bien.

IV

La vraie portée de la politique de re-civilisation par le pardon et la réconciliation engagée par le Président Guillaume Soro

D’où finalement, la nécessité de rappeler l’essentiel, que j’ai formulé dans la première partie de ma contribution à l’E-BOOK sur le Discours du 3 avril 2017. Dans l’espoir que cette fois au moins, le GOR Briga lira et méditera, avant d’être pris en charge pour assumer ses lâchetés. Citons:

«

Le Discours du 3 avril 2017 de Guillaume Soro est assis sur une vision profonde de l’histoire de son pays. Le Chef du Parlement ivoirien a rappelé cette vision par un rappel circonstancié:

« Nous sommes en avril 2017. Six années sont passées depuis la fin de la violence postélectorale. Mais il y a encore certains qui réclament le rétablissement de l’ordre ancien; il y a dans notre Cité, un Pardon qui n’arrive pas à se donner, ou qui se donne de manière incomplète. IL y a des résistances au Pardon et à la Réconciliation. »

D’où proviennent donc les résistances, au pluriel? Comment comprendre ce conflit d’interprétations entre ceux qui veulent rétablir l’ordre politique ancien et ceux qui veulent voir la Côte d’Ivoire poursuivre son effort d’inclusion et d’harmonisation républicaine? On comprendra dans les lignes qui suivent, le conflit qui se poursuit implicitement ou explicitement en Côte d’Ivoire entre les forces de dé-civilisation et les forces de re-civilisation que nous allons décrire.

Toute époque politique se noue en effet autour d’une problématique centrale. Qu’en est-il donc dans le cas qui nous concerne? Lorsque la grande crise économique et sociale des années 80-90 frappe la Côte d’Ivoire, son élite politique se divise en fait en deux camps, en fonction des solutions envisagées pour sortir de la crise. IL y a dès lors une question de fond, qui fait soubassement de la politique ivoirienne depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny: la gestion de la chose publique est-elle l’affaire de citoyens purement ivoiriens, au sens de la doctrine de l’ivoirité, ou la gestion de la chose publique est-elle l’affaire inclusive de tous les citoyens de Côte d’Ivoire, au sens inclusif de la doctrine du vivre-ensemble incarnée par la lutte anti-ivoiritaire du RDR, du MPCI-FN, et plus tardivement du RHDP?

La première option de l’alternative est adoptée par l’aile patrimonialiste du PDCI-RDA, dirigée par Henri Konan Bédié, avec l’appui sibyllin de la gauche ivoirienne des années 90, incarnée par le FPI de Laurent Gbagbo. Comme le Bédié des années 80-90, Gbagbo estime en effet que le Président Houphouët-Boigny a envahi la citoyenneté ivoirienne par des étrangers africains, qui participent des les années 70-80 aux élections. Le leader de la droite successorale ivoirienne, sur le fond du mythe complexuel de l’akanité, pense alors comme le leader de la revendication du retour au multipartisme démocratique, que toutes les évolutions de la société politique ivoirienne doivent prioritairement se faire au bénéfice des vrais citoyens de Côte d’Ivoire. La nation ivoirienne connaît alors, davantage que les événements du Guébié ou du Sanwi dans les années 70, un schisme moral qui va successivement engendrer les coups d’Etat de 1999, 2000, 2001, 2002, mais aussi et surtout la terrible crise postélectorale de 2010-2011. C’est cette série tragique de divisions de la nation ivoirienne que j’ai nommée dé-civilisation. Dé-civiliser, c’est diviser, dominer, exploiter, exclure, appauvrir, voire exterminer ceux qui ne pensent pas comme nous, au risque suprême de les contraindre soit à l’exil, soit à la lutte à mort.

Qui niera encore la force de dé-civilisation de l’idéologie des prétendus « vrais ivoiriens »? La doctrine de l’ivoirité, élaborée comme concept culturel inclusif dans les années 70 sous la plume de Niangoran Porquet, dérive dans les travaux de la tristement célèbre cellule Curdiphe du PDCI-RDA en concept politique exclusiviste, traçant arbitrairement dans la chair même de la nation ivoirienne, des frontières ethniques, géographiques, économiques, religieuses et politiques. On a voulu résoudre la crise de l’économie des plantations et de l’extraction par la confiscation des ressources de l’Etat dans une préférence nationale à l’ivoirienne, pour les prétendus ivoiriens de souche multiloculaire. Et c’est cette volonté de confisquer la nation sur des bases identitaires de type patrimonialistes et clientélistes, sur fond de dérives autoritaires et criminelles qui a fait basculer la Côte d’Ivoire dans les abîmes du désespoir.

Face à l’idéologie dé-civilisatrice de l’ivoirité, pensée du « A-nous pays-là », vont se lever par vagues puissantes, des forces de contestation et des forces de résistance qui vont progressivement imposer une contre-idéologie de l’inclusion républicaine, autour de la notion clé du « vivre-ensemble ». Dès le milieu des années 90, c’est le professeur Djéni Kobina, aux côtés des modernistes du PDCI-RDA, qui sonne la charge contre l’arrogance de l’aile identitaire et patrimonialiste de son parti. Rassemblés derrière l’unique Premier Ministre du Président Félix Houphouët-Boigny, des Ivoiriens de toutes origines et extractions ethniques créent le RDR, et commencent la lutte pour une redéfinition inclusive de la République contre l’autisme des héritiers successoraux de 1993. Alassane Ouattara devient l’emblème de la bataille de re-civilisation de la Côte d’Ivoire quand le pouvoir PDCI-RDA d’Henri Konan Bédié l’exproprie de sa nationalité ivoirienne et le soumet à la traque judiciaire comme à la vindicte populaire et internationale. Les forces re-civilisatrices ivoiriennes des années 90 croient alors bénéficier du soutien du Front Populaire Ivoirien de Laurent Gbagbo, un temps allié au RDR dans le cadre du Front Républicain, entre 1995 et 1998. Mais il ne s’agit alors que d’une alliance tactique, visant pour le célèbre « Boulanger d’Abidjan » à affaiblir le PDCI-RDA de Bédié avant d’écarter subrepticement le RDR pour prendre le pouvoir. C’est bien ce que Laurent Gbagbo, s’appuyant sur la naïveté politique du Général Robert Guéi, réalisera du haut d’un charnier en octobre 2000, accédant de façon calamiteuse au pouvoir par une insurrection postélectorale faisant suite à une élection antidémocratique, car exclusivement réservée au duo Gbagbo-Guéi. L’oeuvre de re-civilisation va devoir passer par de plus lourds sacrifices, car il faudra attendre l’entrée résolue en scène de la génération des Forces Nouvelles de Guillaume Kigbafori Soro en scène, pour que le rééquilibrage des rapports de forces politiques conduise, bon an mal an, à l’Accord de Paix de Ouagadougou en 2007, véritable magna carta de la Côte d’Ivoire contemporaine. Et lorsqu’en 2010-2011, Laurent Gbagbo, qui a perdu les élections face à Alassane Ouattara, veut s’arc-bouter au pouvoir, c’est l’alliance recivilisatrice entre le RHDP, les Forces Nouvelles de Guillaume Soro et la Communauté Internationale sous l’égide des Nations Unies, qui s’oppose victorieusement aux plans chauvinistes du régime de la Refondation, qui tombe un certain 11 avril 2011.

La conscience profonde de l’Histoire ivoirienne est à présent éveillée. « L’ordre ancien » dont parle donc Guillaume Soro le 3 avril 2017 est à présent aisé à reconstituer. Et l’on comprendra à notre description détaillée, la raison pour laquelle Soro en parle au pluriel, en parlant « des résistances au Pardon ». Quelles sont ces résistances, ou mieux, que représentent-elles encore dans notre actualité? IL s’agit bel et bien de la succession de régimes ivoiritaires qui ont accéléré la descente aux enfers de la Côte d’Ivoire de 1993 à 2011. Soit: le premier régime Bédié de 1993 à 1999, porté par les idéologues ivoiritaires et chauvinistes de la CURDIPHE qui ne sont pas encore démentis ni repentis; le régime Guéi, issu du coup d’Etat de Noël 1999, noyauté par l’ivoirité instrumentale et criminelle du FPI, et auteur de la constitution funeste de juillet-août 2000, avec le tristement célèbre article 35 qui coule dans le marbre la division morale de la Côte d’Ivoire; et enfin, de 2000 à 2011, le régime ivoiritaire criminel de Laurent Gbagbo, dont la chute fut une réelle renaissance de l’espoir de tous les Ivoiriens de revivre ensemble sans discrimination ethnique ou culturelle. » (Lire à toutes fins utiles notre E-BOOK Spécial et gratuit consacré au sujet.http://www.guillaumesoro.ci/actualite/vient-de-paraitre-nouvel-e-book-gratuit-quot-guillaume-soro-pour-le-pardon-et-la-reconciliation-nationale-quot_12433_1492724512.html)

Qu’IL plaise donc à tous les derniers adeptes de la pensée GOR de s’imprégner de la différence d’échelle accomplie par Guillaume Soro pour que Pardon et Réconciliation deviennent les maîtres-concepts de la politique ivoirienne contemporaine. La pensée braconnière de Briga, extraite de la pensée GOR (Gbagbo Ou Rien), appartient désormais au passé et au passif de la Côte d’Ivoire. La suivre, c’est tomber dans une impasse éternelle. Frères et Soeurs GOR ou ex-GOR, rentrez dans la République! Votre place, votre présent et votre avenir en dépendent dans le siècle en cours. Et c’est par amour de la Patrie que vos autorités légales et légitimes, rassemblées derrière le Président de la République Alassane Ouattara, vous tendent toujours la main. A l’Assemblée Nationale, c’est le mot d’ordre et le leitmotiv que nous avons reçu et que nous partageons avec conviction et lucidité. Derrière le Pèlerin du Pardon Guillaume Soro, nous marcherons chaque jour, de victoire en victoire, pour la grandeur de la Côte d’Ivoire. IL y a en effet, un temps pour chaque chose. Penser vraiment, c’est savoir lire, épouser et anticiper le temps. GOR du monde entier, ressaisissez-vous!

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