François Hollande affirme être «ouvert à toutes les propositions» concernant l’avenir du franc CFA

Le président français François Hollande a affirmé, le 15 mars, être «ouvert à toutes les propositions» que les pays africains qui se partagent le franc CFA, pourraient faire au sujet de cette monnaie qui existe depuis 1945, lors de leur prochaine réunion prévue le 14 avril.

«En prévision de la réunion des ministres de la zone franc CFA qui se tiendra en avril à Abidjan, François Hollande a réaffirmé son ouverture à toutes les propositions que les Etats membres de la zone pourraient formuler à cette occasion, rappelant que cette monnaie et cette zone appartenaient aux pays qui la composent», selon un communiqué publié par la présidence française, à l’issue d’une rencontre entre M. Hollande et son homologue de Côte-d’Ivoire, M. Alassane Ouattara.

Michel Sapin, ministre français de l’Economie, participera à cette réunion qui se tient deux fois chaque année, de façon alternée, en France ou dans l’un des 15 pays membres de la zone CFA en Afrique de l’Ouest (UEMOA) et en Afrique centrale (CEMAC). Ces pays sont: le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la Centrafrique, le Tchad et l’Aarchipel des Comores.

Le franc CFA, «franc des Colonies françaises d’Afrique» à sa création, est aujourd’hui appelé «franc de la Communauté financière africaine». Cette monnaie est utilisé par 155 millions d’habitants.

Le franc CFA est sous le feu des critiques de nombreux intellectuels et militants africains qui l’accusent de retarder le développement économique et financier des pays francophones africains, et aussi d’être un instrument de la politique impérialiste française en Afrique.

La monnaie est arrimée à l’Euro avec une parité fixe. Les pays africains de la zone CFA ont l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. Ces pays disposaient de plus de 14 milliards d’euros auprès du Trésor français en 2015.

Connectionivoirienne avec Agence Ecofin

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.